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EAN : 9782382844410
Editions des Equateurs (04/01/2023)
4.4/5   5 notes
Résumé :
« Bernard Lavilliers est un conteur, passionné de voyages et d'ailleurs. C'est sur place, au gré de désirs et d'escales, qu'il a écrit beaucoup de ses chansons. De New York à Beyrouth, de Kingstown à Buenos Aires, et en commençant par la « Vallée des Anges » de la Lorraine ouvrière, nous avons tracé ensemble un parcours poétique, au fil, direct et intuitif, de longues conversations, ici retranscrites dans le respect de l'universelle tradition orale. » Véronique Mort... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Une plongée profonde et enchantée dans la manière dont un grand poète-chanteur-musicien, au fil du temps, relie les lieux et les mots pour leur donner leur épaisseur politique et personnelle.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2024/03/26/note-de-lecture-ecrire-sur-place-bernard-lavilliers/

Livre né des conversations que Bernard Lavilliers a eues avec Véronique Mortaigne au fil de plusieurs mois, publié en novembre 2023 aux éditions des Équateurs, « Écrire sur place » ouvre une remarquable fenêtre sur certains des processus de création d'un auteur-compositeur-interprète français dont Jacques Higelin, qui s'y connaissait un peu, disait volontiers en privé qu'il était le « plus grand poète » de la scène contemporaine.

Dès ce mot d'ouverture qui résonne en appel à la fois feutré et volontaire, un ton est donné : pour l'artiste si souvent moqué (et parfois cruellement) par des bateleurs n'ayant pas un centième de son talent pour les mots et pour les notes, il s'agit, en toute simplicité, de parcourir à nouveau, sous nos yeux et pour eux, certains des lieux les plus présents dans son oeuvre, et de tenter d'y saisir un bout de l'alchimie qui s'y produit pour aboutir à des chansons pour la plupart inoubliables.

Dès « le Buffet de la Gare de Metz », deuxième piste de son troisième album, « le Stéphanois », qui lui apportera dès 1975 un premier début de consécration, le lien entre un lieu et le regard qui l'embrasse, le soupèse et le transmute apparaît : lien à la fois instinctif et pensé (il y a rarement autant de légèreté et d'insouciance, dans le choix des angles retenus par l'auteur pour les versions finales de ses textes, que ce que l'on pourrait d'abord imaginer – comme il le soulignera à plusieurs reprises, sous différentes formes, au fil de l'ouvrage), il s'agit bien d'une ancre, d'un poids volontairement assumé (d'une table où l'on reste cloué, ici) qui lie la poésie à un endroit dont il s'agira, à la longue, d'assumer les facettes, qu'elles soient des clichés ou des surprises.

Les quelques pages consacrées à « Fensch Vallée », écrite en 1972-1973 avant de figurer en deuxième piste du quatrième album, « Les Barbares » (1976), illustre parfaitement comment « Écrire sur place » tisse ensemble l'aspect biographique et l'aspect politique à partir de lieux précis ou de destinations prenant valeur d'emblème. Et la mise en résonance, naturelle, avec « Les mains d'or », troisième piste de l'album « Arrêt sur image » (son seizième) en 2001, montre aussi comment s'opèrent certains cheminements à l'intérieur d'une oeuvre d'ensemble, comment s'y trament les intentions comme les aléas.

De la Lorraine au Forez, de la Jamaïque à New York, du Brésil (pas n'importe lequel, celui de Pernambuco) à Haïti, en passant par l'Argentine, Bernard Lavilliers voyage, séjour planifié ou coup de tête, nécessité ou opportunité, mais ne rêve jamais, au fond, que de musiques et de rencontres. Immergé dans une monstrueuse culture musicale dont il fait si rarement étalage en public, il tente la chance, souvent si ce n'est sans cesse, de tomber – alors qu'on l'imagine souvent plus boxeur que funambule (mais Jacques Higelin à l'inverse n'aura-t-il pas écrit « Géant Jones » bien avant « Tombé du ciel » ?) – sur un rythme et des notes, sur une histoire musicale, qu'elle soit le fait d'inconnus ou d'illustres, histoire « sur place » dont il s'agira bien de trouver les mots, tout de suite ou plus tard – ce dont son récit à propos de « Sertão », par exemple, quatrième piste de son septième album, « O Gringo », en 1980, donne une illustration doucement flamboyante. En nous racontant, par petites touches, la genèse, construction ou éblouissement (et sans masquer un instant le rôle des lectures à côté de celui des personnes), de fulgurances telles que « la beauté, la violence, posées sur la balance » (« Kingston », 1980), « Encore une fois je pars / Poussé par des alizés synthétiques » (« La malédiction du voyageur », 1981), « La dignité n'est pas votre spécialité » (« Faits divers », 1991) ou « Mais dans cette nuit noire / Qu'on a payée si cher / On coule en dérivant » (« Croisières méditerranéennes », 2017), pour n'en citer que quelques-unes parmi tant d'autres, Bernard Lavilliers nous rapproche de toute sa gentillesse du mystère de la création poétique au long cours – et de son association étroite à ce qu'il y a de plus politique en nous.

Bénéficiant d'une somptueuse mise en page et d'une iconographie pertinente voire rusée, « Écrire sur place » mérite l'attention de bien davantage que les seul(e)s fans de Bernard Lavilliers, et apporte aussi une bien belle contribution au débat de la place de la chanson dans la poésie contemporaine, débat dont Leonard Cohen, Bob Dylan, Siouxsie Sioux, et… Bernard Lavilliers – et tant d'autres, bien sûr ! – auraient dû démontrer à tout(e) un(e) chacun(e) l'inanité depuis longtemps.
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C'est un chanteur (culte) français. Ses chansons sont gravées dans beaucoup de mémoires et ont marqué deux générations. de son premier "Stéphanois" jusqu'à "Sous un soleil énorme", en passant par "Les Barbares", "Nuit d'amour", "Le Voleur de feu" et "Carnet de bord", Bernard Lavilliers que certains pompeusement appelent le Corto Maltese, est un homme des routes, de la mer, des Amériques, de l'Asie et aussi de l'Afrique.

Pour la première fois il a accepté de livrer ses carnets de voyage : le Brésil, et cette région si dure qu'est le Sertão, la Jamaïque, New York, mais aussi la France, la région de l'est, Metz et le buffet de sa gare.

Originaire de Saint-Etienne, habité par la morale ouvrière et engagé (très) Lavilliers a boxé la vie dès l'âge de 13 ans. C'est aussi un chanteur (enc)hanté par ces écrivains, Aragon, Blaise Cendrars, Baudelaire, Kipling et le poète des ports Louis Brauquier.

Dans ce livre richement illustré de ses souvenirs de voyage, de ses photos personnelles, il décline les grands espaces, la route au rythme de la salsa.

Hole ! Oui Dah !

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Bernard Lavilliers fait partie de mes préférences musicales depuis toujours, enfin depuis mes années lycée. Il a traversé toutes mes époques, toutes mes aventures, toutes mes joues et tous mes chagrins. C'est instinctif quand le moral baisse, hop, un vieil album de "Nanard" et c'est reparti.

Dans ce livre, l'artiste stéphanois nous offre un aperçu de ces carnets de voyages.Bourlingueur infatigable, il cherche son inspiration aux quatre coins du monde et, au fil de conversations avec la journaliste Véronique Mortagne, il nous livre son processus de création, la petite histoire de certaines de ces incontournables chansons.

Aux côtés de cet artiste polymorphe, nous nous baladons de la Lorraine à Haïti, en passant par New-York ou le Brésil.

L'ouvrage, au design agencé par son épouse Sophie Chevalier, reprend les couleurs orange et noir de sa dernière tournée, et se présente comme un carnet Moleskine à la couverture rigide, il comprend de nombreuses photos, dessins, textes de chansons.

Un régal pour une inconditionnelle mais aussi pour qui voudrait le découvrir.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
BERNARD LAVILLIERS ?
NON NON ...

Bernard Oulion naît, le 7 octobre 1946, d’un père ouvrier et d’une mère institutrice. Enfant chétif, Bernard Oulion souffre de congestion pulmonaire. Plus tard, mauvais élève et adolescent rebelle, il sera placé dans une maison de redressement. À 13 ans, le jeune Bernard se passionne pour la boxe et rêve d’une carrière de professionnel. Très vite, il abandonne ce projet, contraint de travailler à l’usine pour subvenir aux besoins de la famille. Artiste dans l’âme, Bernard occupe son temps libre à écrire ses premières chansons. Résolu à ne pas suivre le modèle paternel, il fuit l’usine et Saint Etienne et s’embarque pour Rio.

Entre petits boulots et grosses galères, il poursuit son chemin initiatique au fil de voyages en Amazonie, au Brésil, Caraïbes, Amérique centrale et Amérique du nord. De retour de ce long périple, le jeune homme est rattrapé par l’armée française et envoyé dans un bataillon disciplinaire en Allemagne.

En 1967, décidé à percer dans la musique, Bernard prend le chemin de la capitale et se produit dans les cabarets. Repéré lors d’une prestation dans un bar brésilien, l’artiste signe, en 1971, son premier contrat avec une grande maison de disques. L’année suivante, il choisi le pseudonyme énigmatique "Lavilliers" et enregistre l’album "Les poètes" tandis que sa femme, Evelyne, donne naissance à sa seconde fille, Virginie.

En 1975, Bernard Lavilliers publie "Le Stefanois", dont sera extrait "San Salvador", l’un de ses premiers succès. Le public s’enthousiasme pour ce jeune artiste engagé qui s’insurge et n’hésite pas à affirmer ses opinions. Dans "Barbares", son premier album véritablement rock, il évoque sans complexe la drogue, la misère sociale et la perversité du pouvoir. En 1977, il assied sa popularité avec "15ème round", l’un des albums les plus aboutis.Baroudeur, voyageur infatigable, Bernard Lavilliers ne tarde pas à fuir son succès pour se ressourcer à New York, au Brésil, en Amérique Centrale… En 1982, il semble pourtant enclin à la mélancolie. Séparé de sa dernière compagne, il plonge dans une douce torpeur, matérialisée dans l’album "Etat d’urgence".

L’année suivante, il fait la rencontre d’une danseuse Mlle Li, qu’il épousera en 1984. De nouveau, il s’embarque pour un périple africain ; l’occasion de découvrir une nouvelle culture, source intarissable d’inspiration.
En 1986, il publie "Voleurs de feu" sur lequel figure le titre "Noir et blanc", interprété en duo avec le chanteur Nzongo Soul.

En 1988, il enregistre l’album "If" et connaît un énorme succès avec le titre "On The Road Again", suivi en 1995, de "Melody Tempo Harmony", interprété en duo avec Jimmy Cliff, autre titre phare de son répertoire.

Après "Clair-Obscur" enregistré, en 1998, entre la Jamaïque et Bruxelles, Bernard Lavilliers publiait, en 2001, un nouvel album baptisé "Arrêt sur images". Né sur les routes, enregistré entre Paris, New York, Bruxelles et Toulouse, cet opus est un nouveau carnet de voyages. Comme à son habitude, l’artiste allie les couleurs et les styles, passant d’une reprise Salsa des "Feuilles mortes" à l’ambiance électronique du titre "Les tricheurs". Dans "Les mains d’or", l’artiste évoque ses origines ouvrières modestes et fait l’éloge de ses anciens compagnons ouvriers.

En 2003, Bernard Lavilliers publiait "Americas", florilège de ses plus grands succès : "On The Road Again", "Stand The Ghetto", "Melody Tempo Harmony", ou encore "Les Mains d’or"… Admirateur de Léo Ferré, Bernard Lavilliers rend hommage à ce grand chansonnier poète, disparu en 1993. C’est avec émotion qu’il interprète quelques-uns de ses plus beaux morceaux : "Avec le temps", "Paris Canaille" ou encore "Jolie môme". Depuis plus de trente ans, cet éternel vagabond sillonne les villes du monde, s’imprègne des rythmes locaux, des images et des couleurs pour écrire et composer ses chansons. Depuis sa sortie en octobre 2004, "Carnets de bord" le nouvel album de Bernard s'est vendu à plus de 250 000 exemplaires.

Certains y voient le retour en grande forme d'un grand frère bourlingueur, conteur entier et enchanteur. Depuis longtemps, Lavilliers suivait la voix de Césaria Evora. Emu par sa grâce et sa vérité, il tente d'en faire une chanson. Ainsi est née "Elle chante" , premier extrait de cet album. La justesse des mots, la beauté immédiate de la mélodie ont provoqué ce duo inédit dont les voix se répondent à merveille.

En 2008, le chanteur sort "Samedi soir à Beyrouth", un album reggae-soul réalisé à Kingston en Jamaïque, et à Memphis aux Etats-Unis, avec des musiciens locaux.

On le retrouve deux ans plus tard avec l'album "Causes perdues et musiques tropicales". Son titre vient d'une discussion avec François Mitterrand dans les années 1980. Alors invité au ministère de la Culture en compagnie d'autres artistes, Lavilliers se voit répondre au président de l'époque qui lui demande ce qu'il fait de ses journées : "comme toujours, je chante des causes perdues sur des musiques tropicales". Cet album est une ode à la musique tropicale du monde entier, de la salsa à la musique traditionnelle sud-américaine et comme une invitation au voyage, du Brésil à New-York en passant par l'Angola et par Paris.

En 2013, Bernard Lavilliers revient sur le devant de la scène et sort "Baron samedi", un album qu'il a enregistré en Haïti. Pour son 21eme album, le chanteur sera en tournée dans la toute la France à partir de février 2014. En 2017 le 21ème album studio de Lavilliers est très ancré dans l’actualité. Pour cet album l’artiste s’est entouré de réalisateurs artistiques aux univers marqués : Romain Humeau, Fred Pallem, Benjamin Biolay, Feu!Chatterton, Florent Marchet. Il accueille également Jeanne Cherhal pour un duo.
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Caruarú Hotel Centenario, suite princière
Vue sur les chiottes, télé couleur, courant alternatif
Les pales du ventilateur coupent tranche à tranche
L’air épais du manioc

Le dernier Texaco vient de fermer ses portes
Y a guère que les moustiques pour m’aimer de la sorte
Et leurs baisers sanglants m’empêchent de dormir
Bien fait pour ma gueule ! J’aurais pas dû venir

Calé dans ton fauteuil tu écoutes ma voix
Comme un vieux charognard tu attends que je crache
La gueule jaune des caboclos, Antonio Das Mortes
Capangas machos à la solde des fazendeiros
Pour te donner un avant-goût de vacances intelligentes
Ceux qui vendent du soleil à tempérament
Les cocotiers, les palaces et le sable blanc
Ne viendront jamais par ici
Remarque il paraît que voir les plus pauvres que soi, ça rassure
Alors allez-y, ici, tout le monde peut venir, ici il n’y a rien

Un soleil ivre de rage tourne dans le ciel
Et dévore le paysage de terre et de sel
Où se découpe l’ombre de Lampião
D’où viendront les cangaceiros de la libération ?
Le cavalier que je croise sur son cheval roux
Son fusil en bandoulière qui tire des clous
A traversé ce désert, la sèche et la boue
Pour chercher quelques cruzeiros à Caruarú

Un éternel été émiette le sertão
Le temps s’est arrêté en plein midi
Il y a déjà longtemps
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Viens, petite sœur au blanc manteau
Viens, c’est la ballade des copeaux
Viens, petite girl in red blue jean
Viens, c’est la descente au fond de la mine
Viens donc, grande shootée du désespoir
Viens donc visiter mes laminoirs
Viens donc chevaucher les grands rouleaux
Et t’coincer la tête dans un étau
Viens, petite femme de St-Tropez
Nous on fume la came par les cheminées
Et si le bonheur n’est pas en retard
Il arrive avec son gros cigare

Viens dans ce pays
Viens voir où j’ai grandi
Tu comprendras pourquoi la violence et la mort
Sont tatouées sur mes bras comme tout ce décor
Pour tout leur pardonner et me tenir tranquille
Il faudrait renier les couteaux de la ville

Viens petite bourgeoise demoiselle
Visiter la plage aux de Wendel
Ici pour trouver l’Eldorado
Il faut une shooteuse ou un marteau
La vallée d’la Fensch, ma chérie
C’est l’Colorado en plus petit
Y a moins de chevaux et de condors
Mais ça fait quand même autant de morts
Viens belle femelle de métal
Je t’invite dans mon carnaval
Ici, la cadence c’est vraiment trop
Ici, y a pas d’place pour les manchots

Tu ne connais pas, mais t’imagines
C’est vraiment magnifique une usine
C’est plein de couleurs et plein de cris
C’est plein d’étincelles, surtout la nuit
C’est vraiment dommage que les artistes
Qui font le spectacle soient si tristes
Autrefois y avait des rigolos
Ils ont tous fini dans un lingot
Le ciel a souvent des teintes étranges
Le nom des patelins s’termine par -ange
C’est un vieux pays pas très connu
Y a pas de touristes dans les rues
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Aquarium sans musique dirigeable échoué
M’ouvrant la porte de son unique bras de fumée
Séparant deux engeances d’une barrière muette
D’un côté le couteau de l’autre la fourchette

Au milieu de ma nuit torride inévitable
Il avance sournoisement ses tables
Ses garçons ses caissières sa bière son pinard
Sa crasse ses mégots son rire son regard

La poésie est là Verlaine ressuscité
Trône en lettres d’or sur la salle à manger
Verlaine au ventre creux au regard caustique
Ton nom va tournoyant vers le néon gothique

La fête des fêtards s’englue dans un sourire
Un coup de main raté sur la croupe du désir
Les cigares s’allument entre deux seins géants
Où l’on plonge les bras comme dans le néant

Solitude solaire pour rêveurs de banquise
Militaires châtrés dormant sur des marquises
Pleines d’échafaudages et de ravalements
Entourées de cafés au lait et de croissants

Et je restais cloué à ces tables sans charme
J’attendais le matin et la femme inouïe
Un vieux baron déchu tombait dans le vacarme
Que la caissière rétablit.
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Voyages, d’abord et avant tout.
Partir, sans repérage sans aucune règle.
Prendre tous les risques même les plus étranges.
Partir !
En secret, je tire sur le fil d’une mélodie obsédante et familière ;
je peux traverser méridiens et pôles pour en trouver la source
et ce qui fait battre son cœur.
Je tiens surtout à rencontrer les créateurs de ces mots
et harmonies qui racontent tellement mieux et avec quel
charme la beauté, la violence de leur vie.
Voilà, je sais que j’ai encore du chemin à faire.

À bientôt, amigos !

Dormant dans un container, ailleurs.
Ne me réveillez pas, j’écris !
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Bernard Lavilliers et Jeanne Cherhal L'espoir - Extrait de l'album "5 minutes au paradis" (2017)
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