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François-Michel Durazzo (Traducteur)
EAN : 9782843044670
214 pages
Zulma (08/01/2009)
3.13/5   112 notes
Résumé :
Au nord du Mexique, la sécheresse frappe le village d'Icamole. C'est là que Lucio, devenu bibliothécaire par la grâce d'un projet gouvernemental, nage dans un océan de fiction. Il lit chaque titre avec fureur ou délectation, laissant à tout moment les récits empiéter sur la réalité. Quand son fils lui révèle qu'il a découvert le cadavre d'une fillette dans son puits, c'est dans la littérature qu'il cherche une explication. N'est-elle pas l'héroïne de la Fille du tél... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Faire étape à Icamole lors d'une vuelta mexicana!
Icamole... guacamole
Oui, guacamole, entrée mexicaine à base d'avocats,
Avocats, avocatier, le noeud de l'affaire ?
Pommes, pommier, le coeur d'une autre...
avec le pommier d'Alberto Santin (vous ne l'avez pas lu, moi non plus car tout est fiction et bien sûr fictif!)

La lecture, l'écriture c'est la vie. La réalité est le pâle reflet de la fiction.
C'est Lucio, le bibliothécaire d'Icamole qui le dit et qui veut nous l'enseigner !
Et si ce n'est pas le cas, si l'écriture ne lui plaît pas, hop, Lucio envoit le livre à la trappe, censurer, « en enfer » comme il dit encore.
Par contre, il y en a d'autres qu'il garde jalousement, qu'il aime et apprécie tant, qu'il les relit pour s'en repaître au sens propre comme au figuré. Ici, à Icamole, petit village aux portes du désert, il n'a pas plu depuis un an, rien à se mettre sous la dent où si peu. Alors on a faim, mais heureusement au Mexique, au détour d'un réelle ou au fond d'un jardin, il y a souvent un avocatier caché … Mais on a aussi soif, très soif car il fait chaud, très chaud .

David Toscana avec El ultimo lector nous entraîne dans une sarabande littéraire en imaginant dans un village isolé mais bien réel du Nuevo Leon, une affaire insolite et macabre. Romigio, être peu sociable, fils de Lucio, le bibliothécaire d'Icamole, découvre le cadavre d'une jeune fille au fond de son puits (c'est le seul villageois dont le puits n'est pas encore définitivement tari), comme s'il recueillait un fossile mais un fossile assez récent. Après avoir confié son secret à son père, il trouve l'énergie pour se débarrasser de ce corps envoûtant mais encombrant.

L'occasion pour Lucio de faire la démonstration de sa vérité: les livres sont les clés qui permettent d'interpréter la réalité mais surtout ils proposent des réponses aux questions que le lecteur peut se poser pour l'aider à résoudre des énigmes... aussi le temps de l'affaire, une des oeuvres de Pierre Laffitte, La mort de Babette, deviendra sa bible car la jeune fille disparue, Anamari, a de nombreux points communs avec l' héroïne du roman . Lucio apporte alors soutien et réconfort à son fils.
Et puis, et puis, l'enquête avançant clopin-clopant, la maman d' Anamari, elle-même grande lectrice, intriguée, décide de se rendre à Icamole pour rencontrer Lucio qui a aiguillonné la gendarmerie vers certaines pistes ...

J'ai bien aimé me faire balader par David Toscana dans ce récit qui oscille entre conte fantastique et philosophique, au fil des pages les limites entre fiction et réalité deviennent de plus en plus floues, s'estompant même dans certains passages.
Quand la fiction rattrape la réalité, où quand la vie imite l'art, la littérature ?

Lucio, pilier de cette nouvelle, propriétaire d'une bibliothèque sans lecteurs, a trouvé refuge dans les livres pour oublier son sort, noyer sa douleur :il n'a toujours pas fait le deuil d' Herlinda, son épouse disparue, malheureux et inconsolable, il ne sait comment la retrouver…

Dans ce récit, nous sommes tout simplement sous l'emprise des illusions et des fantasmes du bibliothécaire et de son fils. Mais quand l'eau revient, avec la pluie tant attendue, alors tout s'anime.
Pour ne rien gâcher, des scènes irrésistibles dignes de figurer dans un film de Federico Fellini pimentent les péripéties de cette aventure grand-guignolesque, façon salsa picante (c'est pour ne pas oublier le fil ….l'avocatier eh eh et le guacamole) alors que des réflexions littéraires plus approfondies nous amènent à réfléchir sur l'art, l'écriture en particulier, les enjeux de la littérature .

L'intrigue policière sert à plonger le lecteur dans l'attente d'une résolution matérielle qui ne viendra pas là où on l'attend car El ultimo lecteur nous amène en fait vers des énigmes métaphysiques : la vie, la mort, le deuil … le passage du temps et leur corollaire, la beauté, la jeunesse et la vieillesse, l'oubli et les souvenirs…

Une lecture surprenante où rêve et imaginaire sont à l'honneur.
Une lecture truculente où le désir est sous-jacent
Un livre où l'imagination est au pouvoir.
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Perdu dans le désert mexicain, le petit village d'Icamole subit une sécheresse sans précédent. Les habitants sont tributaires des allers-retours quotidiens que Melquisedec effectue vers Villa de Garcia, la ville voisine, pour y chercher l'eau dans de grands bidons. Seul Remigio conserve encore secrètement quelques centimètres d'eau au fond de son puits. Grâce au précieux liquide, il peut sortir le visage frais et propre quand tous sont poussiéreux, et aussi arroser son avocatier aux fruits si doux. Pourtant, un événement tragique va le faire renoncer à son privilège de manière précipitée le jour où il trouve le cadavre d'une fillette dans son puits. Ne sachant que faire du corps, il va voir son père Lucio, le bibliothécaire du village. L'homme vit seul au milieu des livres, ceux qu'il aime et qui méritent de garnir ses étagères, et ceux qui, jugés indignes, vont en ''enfer'', condamnés à être rongés par les cafards. C'est dans les livres que Lucio trouve une explication à toutes les situations de la vie et pour lui la petite morte ne peut qu'être Babette, l'héroïne de la mort de Babette, un de ses livres français préférés...


Roman foisonnant dans la ligne directe du réalisme magique des lettres d'Amérique latine, El ultimo lector est une immersion dans la folie douce d'un village mexicain. Si le départ a des allures de polar avec la découverte d'un corps et donc d'un meurtre, la suite prend une toute autre direction. Qui a tué et pourquoi deviennent des questions secondaires devant les actes et les mots de Lucio et son fils qui ne prennent pas toujours les décisions les plus raisonnables mais se laissent porter par la littérature. Pour le bibliothécaire privé de salaire depuis que le gouvernement a décidé de fermer son officine, faute de lecteurs à Icamole, la vie se trouve au coeur des pages écrites par les auteurs, les vrais, de préférence français ou russes, qui seuls savent comment décrire les évènements passés, présents et futurs. Dans ce village où eut lieu une grande bataille dont l'histoire a été revue et corrigée au fils du temps, la fiction et la réalité s'entremêlent au point qu'il est difficile de les différencier. le lecteur peut s'y perdre lui aussi, d'autant que David TOSCANA aime à le perdre en gommant la ponctuation propre aux dialogues et en passant allègrement de son récit à la citation d'un extrait de l'oeuvre que lit Lucio. Mais on aime être déboussolé et promené dans ce monde romanesque où tout est littérature. S'échapper du réel est bien le désir du lecteur et cela prend ici tout son sens. La vie est littérature, L Histoire est littérature, le monde est littérature, l'imaginaire prend le dessus sur la littérature et c'est tout simplement magique. Lucio, le dernier lecteur, et sa conception personnelle de ce qui fait un bon livre saura transmettre son amour des livres à son fils qui jusque là s'en désintéressait totalement. Gageons qu'il saura aussi guider ses lecteurs dans le labyrinthe fantasque de son créateur. Une mise en abîme originale aux qualités indéniables, un roman à découvrir.
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C'est pas sa faute, à Remigio. Il n'a pas tué la petite Anamari qui a disparu, il l'a juste trouvée morte dans son puits encore en eaux quand ceux de tout le petit village d'Icamole sont à sec depuis des mois. Il aurait pu prévenir tout le monde d'arrêter les recherches, certes. Mais ç'aurait été reconnaître que depuis tout ce temps, lui disposait encore du précieux or bleu. Alors il enterre le corps et cherche de l'aide auprès de Lucio, son père, libraire esseulé d'un village qui ne lit pas. Lucio tente de reconstruire l'histoire du meurtre de la fillette grâce à ses lectures...

Quelle idée originale et fraîche que la trame de ce roman bien particulier ! Un lecteur acharné qui épluche les livres de sa bibliothèque que personne ne lit et vire tous ceux qui ont la moindre parcelle de stéréotype et ridicule (jubilatoire, pour un lecteur comme moi qui déteste romans de gare, chicklit et sentimentalisme fanatique), des personnages intrigants et des actions tout aussi étranges, un monde mélangeant littérature et réalité... Y a de quoi surprendre, surtout avec un style qui rappelle celui de José Saramago, sans ponctuation ou clarification sur la focalisation, sans narrateur précis, sans parfois savoir si on touche à la fiction/citation littéraire ou non.
Si l'idée est géniale, on finit quand même par se lasser à la moitié du roman. Les choses n'avancent pas ou peu, Lucio, ce personnage qui vit clairement dans une réalité qui n'est pas la nôtre, perd le lecteur avec ses digressions littéraires et surtout ses interprétations hors norme. On est dans l'absurde, mais un absurde atypique. C'est ce qui fait qu'on est tour à tour charmé et lassé dans sa lecture, une expérience intéressante, en soi.
Ce qui est finalement dommage, c'est que le meurtre qui lance l'histoire et surtout introduit l'idée de sa résolution par la littérature ne trouve pas de fin. C'est finalement l'essence même de ce livre, que de perdre son lecteur dans les tourments de l'interprétation sans apporter de vraie solution. Un concept qu'il n'est toutefois pas donné à tout le monde d'apprécier...
On pourrait, pour terminer, s'interroger sur le titre espagnol conservé (El Último Lector). le choix n'est sans doute pas anodin, car sa traduction reviendrait à faire un choix entre deux possibilités et réduirait son sens à une seule définition. Si "ultimo" désigne bien évidemment le terme "ultime" en français qui veut dire "dernier", l'espagnol et le français nous offrent tous deux un synonyme à ce terme qui lui donne alors un sens nouveau et surtout plus profond : "ultime" dans le sens "extrême". Oui, Lucio est un lecteur extrême qui va au bout de sa passion, se débarrassant des livres qu'il ne supporte pas, mais surtout qui vit dans l'excessif en analysant la vie et le meurtre notamment de la fillette via la littérature. Il est certes le "dernier" lecteur d'Icamole, mais aussi le plus enragé. On prend réellement conscience de cette dualité quand, déjà on se pose la question du pourquoi ne pas avoir traduit le titre, mais aussi quand on voit sa traduction en anglais (langue dans laquelle je l'ai lu) "The Last Reader" et qu'on se dit qu'il y a perte monumentale dans ce parti pris. Surtout quand le Français lui-même utilise l'expression "c'est le truc ultimate" pour faire référence à quelque chose d'extraordinaire et de puissant. D'autant plus qu"ultimate", en anglais, possède lui aussi le double sens. Quelle perte dans le titre anglais !! Quelle perte sur le fond même de l'histoire !!! Bref, voici le pourquoi du comment.
Un roman donc particulier, à découvrir, peut-être en français pour ma part, mais pas forcément pour tout le monde.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Roman qui m'a laissée de marbre, que j'ai envisagé d'abandonner un bon nombre de fois malgré ses deux cents et quelques pages, et qui m'a terriblement ennuyée.

Cette histoire d'un homme, Remigio, qui trouve une petite fille morte dans son puits et à propos de laquelle Lucio, le père de Remigio, voit des résurgences, des réminiscences, des résonances, dans à peu près tout ce qu'il lit, m'a semblé d'emblée très poussive. Dès qu'est apparu le personnage de Lucio, bibliothécaire autoproclamé du village après son renvoi par les autorités locales, et personnage qui permet au roman de trouver sa forme, constituée d'allers-retours entre la réalité (celle du roman) et les livres de la bibliothèque, je me suis dit : "Ah ben d'accord, c'est une reprise de Si par une nuit d'hiver un voyageur, du coup j'ai déjà lu ce bouquin."

Alors, oui, bon, c'est pas précisément la même trame, mais les deux procédés se ressemblent un peu trop à mon goût. D'autant qu'ensuite je me suis mise à penser furieusement à Borges. Voilà, le problème est là pour moi : rien de nouveau, que du déjà-vu et du déjà-lu, avec une espèce de mystère autour de l'enfant morte et de sa mère pour appâter le lecteur. Mais pour dire quoi ? Si le but, c'est juste de faire de la mise en abyme, je sais où en trouver ailleurs, en mieux, par des auteurs qui ont davantage bossé leurs oeuvres.

À mes yeux, c'est juste un livre de petit malin.
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Un roman déroutant s'il en est, plusieurs fois primé, mais dont je ne sais que penser.
Le sujet m'intéressait: un homme devient bibliothécaire dans un village isolé et se perd dans les multiples fictions qu'il lit ne distinguant plus vraiment la réalité. Quand son fils lui apprend qu'il a trouvé un cadavre de fillette dans son puits, c'est dans les romans que le père cherche des réponses et des solutions.
Un bon départ d'intrigue dans un décor singulier: un village touché par la sécheresse et des lieux chargés d'Histoire. le sol conserve ici la mémoire de la présence de la mer et de nombreux fossiles sont encore présents. Puis le bibliothécaire ne cesse de raconter à qui veut l'entendre le récit de la bataille d'Icamole, en 1876, qui a marqué la défaite de Porfirio Diaz.

Au delà de ces éléments, le style m'a paru poussif et j'y ai trouvé certaines longueurs. Les passages entre le récit de Toscana et les lectures du bibliothécaire ne sont marqués par aucun signe, pas même un saut de ligne, ce qui ajoute un peu de confusion. Bien sûr, sans doute pour illustrer la confusion intérieure du personnage qui fuit ainsi la réalité.
Il y a pourtant de beaux passages, des moments pleins d'humour aussi.
Cependant l'ensemble est éclectique et ne m'a pas convaincue.

J'avais commencé il y a peu L'Armée illuminée que j'ai abandonné avant la moitié. le rendez-vous est manqué avec cet auteur semble-t-il.
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critiques presse (1)
Telerama
29 mai 2013
Et si les livres contenaient la résolution de toutes les énigmes du monde... Un trompe-l'oeil plein d'humour.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
"Savez-vous que, sur vingt-huit pages publiées, on n'en lit qu'une ? Car il y a des livres qu'on offre à des gens qui ne lisent pas, d'autres échouent dans une bibliothèque sans lecteurs, on en achète pour remplir des étagères, certains sont offerts pour l'achat d'un autre produit, le lecteur se lasse dès le premier chapitre, ils ne sortent jamais de l'entrepôt de l'éditeur, ou bien les livres sont achetés sur un coup de tête. Je viens de me défaire de l'Automne à Madrid, dit Lucio, j'en étais à la page 63, il en restait 208 à lire. Moi, je n'ai pas dépassé la ligne 20, dit-elle. Pour qu'un roman aussi rébarbatif que celui-là arrive à Icamole, il faut la complicité de l'auteur, des correcteurs, des éditeurs, des imprimeurs, des libraires et même des lecteurs, sans compter celle de la femme de l'auteur qui lui dit : Oui, mon chéri, ce que tu écris est vraiment très beau. Délinquance organisée, ajoute-t-il."
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Savez-vous que, sur vingt-huit pages publiées, on n'en lit qu'une ? Car il y a des livres qu'on offre à des gens qui ne lisent pas, d'autres échouent dans une bibliothèque sans lecteurs, on en achète pour remplir des étagères, certains sont offerts pour l'achat d'un autre produit, le lecteur se lasse dès le premier chapitre, ils ne sortent jamais de l'entrepôt de l'éditeur, ou bien les livres sont achetés sur un coup de tête.
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Il tourne les pages en arrière pour tomber sur le premier chapitre de la Genèse. Au commencement Dieu créa les cieux et la Terre. Il nie de la tête. Pourquoi préciser que le commencement est le commencement ? Il raye les deux premiers mots et lit à voix haute : Dieu créa les cieux et la Terre. Beaucoup mieux, se dit-il. Il saute plusieurs pages et se remet à lire. Par la grandeur de ton bras ils deviendront muets comme une pierre. Lucio s’est toujours méfié des comparaisons. Muets comme une pierre, répète-t-il dans un murmure, au cas où ils auraient été muets comme des troncs ou des chaussures ou ce qui lui passe par la tête. Après avoir révisé son opinion, il finit par accepter la comparaison, parce que par sa banalité même elle passe inaperçue, avoir écrit deviendront muets comme un ongle, ferait que le lecteur la considère comme une extravagance, ce qui distrairait son attention du texte.
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Un livre d'histoire parle de choses qui sont arrivées, tandis qu'un roman parle de choses qui arrivent et, ainsi, le temps de l'histoire contraste avec celui du roman, que Lucio appelle présent permanent, un temps immédiat, tangible, authentique.
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Il lui semble qu’un roman est moins sale quand un lecteur mange au-dessus que lorsque l’auteur mentionne la marque du pantalon d’un personnage, de son parfum, de ses lunettes, d’une cravate ou du vin français qu’il boit dans tel ou tel restaurant. Les romans sont souillés par la seule mention d’une carte de crédit, d’une voiture ou de la télévision.
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