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EAN : 9782021401882
400 pages
Seuil (03/01/2019)
3.5/5   12 notes
Résumé :
L'essor des intelligences artificielles réactualise une prophétie lancinante : avec le remplacement des êtres humains par les machines, le travail serait appelé à disparaître. Si certains s'en alarment, d'autres voient dans la " disruption numérique " une promesse d'émancipation fondée sur la participation, l'ouverture et le partage.

Les coulisses de ce théâtre de marionnettes (sans fils) donnent cependant à voir un tout autre spectacle. Celui des usa... >Voir plus
Que lire après En attendant les robots : Enquête sur le travail du clic Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Lecture incontournable pour toutes celles et ceux qui s'intéressent le moindrement à ce qui se joue dessus et en-dessous des plateformes internet et des transformations contemporaines qui s'opèrent aujourd'hui dans le monde du travail.

Ce texte ne peut qu'intéresser les «membres» de Babelio, principalement ceux qui ont l'habitude de participer aux opérations de masse critique. Comment d'ailleurs qualifier ce « travail » de publier une critique en échange d'un livre que nous ne considérons pas pour la plupart d'entre nous comme un travail. C'est exactement ce que pointe Antonio A. Casilli. Pour le sociologue il est bien question de digital Labor, et nous sommes des tâcherons, ceux qui s'évertuent à la tâche, souvent pour le plaisir, sans rémunération ou faible (dans notre cas, le prix du livre), et par conséquent, nous devenons un usager-travailleur, un produsager. Nous travaillons au service de la maison d'édition, de Babelio, sans nous en rendre compte. Évidemment, nous en avons conscience, mais on le fait pour l'amour de la littérature, on se prend au jeu. C'est justement le point que souhaite soulever Casilli : Reconnaître ce travail comme tel. Ce n'est pas tellement une question de rémunération qu'une de reconnaissance.

Dans En attendant les robots, Casilli fait de la sociologie à coups de marteau. Il fait voler en éclat beaucoup des idées préconçues que l'on peut avoir sur l'Intelligence Artificielle ainsi que sur le fonctionnement des différentes plateformes numériques. D'abord, il démontre que les promesses véhiculées par plusieurs des entreprises du web concernant les processus « automatisés », de machine learning et de l'IA, sont loin d'être autonomes, d'être aussi smart qu'elles le prétendent, mais requièrent en réalité de nombreuses « petites mains », qui travaillent nuits et jours dans des fermes à clic. Ces plateformes font miroiter l'idée d'une IA, qui n'arrivera jamais selon Casilli, de manière à nous inciter à travailler (gratuitement) pour améliorer ces machines à devenir intelligentes.

De manière à s'opposer à l'idée convenue que les robots entraineraient à plus ou moins longs termes la perte de nombreux d'emplois, Casilli défend l'idée inverse : Les humains vont-ils remplacer les robots ? En prenant appui sur de nombreuses études, il nous montre que l'IA et l'apprentissage des machines, comprend beaucoup d'humains, et que même dans plusieurs cas, il est plus simple de demander à des gens de faire les tâches que l'ordinateur a beaucoup de mal à faire, surtout les tâches dans l'ombre, celles difficiles à qualifier. Il se produit ainsi une externalisation des tâches, qui impliquent une reconfiguration, à l'échelle mondiale, des inégalités du travail. Même si ces inégalités reproduisent et accentuent celles déjà existantes, il n'en reste pas moins qu'elles le font d'une nouvelle façon.

C'est d'ailleurs ici l'une des idées principales du livre, l'ambiguïté sur le statut des travailleurs et des conditions souvent pénibles dans lesquelles ce travail est effectué. Pour structurer et nuancer son propos, Casilli définit trois types de digital Labor : celui à la demande (type Uber, Delivroo), le microtravail (type Mechanical Turk d'Amazon); et travail social en réseau (type Facebook, Babelio). Pour chacun de ces types, Casilli enquête sur la réalité de ces «milieux» de travail. Même s'il reconnait certains plaisirs, avantages, son propos est de montrer principalement un côté de la médaille qui est trop souvent caché au profit d'un enthousiasme démesuré pour cette économie « contributive » mais qui, dans les faits, est loin de l'être. C'est entre autres les discours tenus par ces plateformes, et les idéologies qu'elles propagent, qui irritent le plus le sociologue.

Il y aurait d'autre part, un autre type de digital labor, encore plus caché, celui de la production de données. Pas celles directement liées au contenu, comme éditer une vidéo, transporter quelqu'un en voiture, mettre une photo en ligne, mais celle que l'on fait sans s'en apercevoir. Par exemple, lorsque nous améliorions une traduction, « taggons » une photo, répondons à «je ne suis pas un robot» en identifiant les animaux, les bateaux ou les passages piétons, en fait, nous travaillons à entrainer les machines, à améliorer les algorithmes. C'est grâce à ce type d'informations que les «intelligences» artificielles se perfectionnent et c'est la raison pour laquelle Casilli préfère parler d'intelligence artificielle «artificielle».

Après cette description minutieuse et instructive sur les types de digital labor, Casilli nous révèle les horizons du digital Labor pour terminer par souligner la nécessité d'un engagement politique. Malheureusement, dans cette partie, le sociologue relâche sa rigueur conceptuelle, pour laisser parler ses convictions. Même si l'on peut partager son point de vue sur plusieurs points, dont la précarité de ces nouveaux modes de travail, la non-reconnaissance des produsagers, cette partie saute rapidement d'un type à l'autre sans distinction, fait des généralités, nous présente 10 idées en un paragraphe, émet des exemples parfois contradictoires pour nous faire adhérer à son idée, parfois avec force. On commence à douter, pas sur les idées centrales, mais sur certains détails, certaines explications. On se dit que certains arguments pourraient très bien être autant valables pour définir le monde du travail contemporain, et non seulement être réservés aux plateformes digitales.

Pour la conclusion, Que faire?, deux pistes sont présentées. Une première : Que ce type de «travail» soit intégré dans celui plus traditionnel, reconnu, du salariat. Et une deuxième, que Casilli avantage, que ce travail garde sa configuration actuelle, extérieur à l'emploi traditionnel, mais qu'existe un revenu social numérique, versé indirectement par les plateformes numériques. Évidemment, on l'a compris, si les plateformes devaient rémunérer le digital labor, il est évident que « leurs modèles d'affaire actuels, [...] deviendraient non rentables, voire non viables. (p.317) » Mais c'est seulement de cette façon que ces plateformes parviendraient à atteindre les idées qu'elles défendent : d'émancipation des individus, de partage de la connaissance, de mise en commun des infrastructures, de la fin de la pénibilité du travail.

On sort de cette lecture avec le regard aiguisé, tellement aiguisé que l'on trouve maintenant suspicieux les félicitations du service marketing de chez Seuil pour avoir « gagné » à masse critique. C'est peut-être vrai que ça fait plaisir de recevoir un livre, de le lire, d'écrire-réécrire une critique, mais si l'on prend le point de vue de Casilli, on se dit que tout de même, si ce service marketing nous remerciait de faire la promotion de leur livre plutôt que de nous faire sentir privilégié ! c'est vrai que cela changera notre rapport à tout le contenu que l'on publie en ligne.
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Sociologue et enseignant-chercheur à Télécom ParisTech et à l'EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris) Antonio Casilli, pour l'avoir écouté sur France Culture où il est souvent invité, m'apparaît être l'un des observateurs les plus affûtés des mutations qui s'annoncent du fait des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Il s'intéresse en particulier au «digital labor» et a déjà écrit sur ce sujet en 2015, en collaboration avec Dominique Cardon (sociologue et chercheur à l'EHESS également) : « Qu'est-ce que le digital labor ?»

Dans ce nouvel ouvrage Antonio Casilli, poursuivant ses recherches, s'est livré à une enquête minutieuse sur le sujet et nous offre une analyse brillante et pointue des mouvements profonds qui sont en train de transformer radicalement le monde du travail, en rendant visible notamment le travail qui se dissimule derrière le clic, travail essentiellement précaire, et notamment celui qui se cache derrière l'intelligence artificielle.

Pour faire simple, son propos est que l'apparition sur les réseaux, d'activités qui, en tant qu'elles produisent de la valeur, celles-ci peuvent s'assimiler à du travail, auquel cas quelle en est la nature et la valeur marchande ? Peut-on parler d'exploitation si nous ne sommes pas ou trop peu rémunérés pour ce travail ? A qui cela profite-t-il ? Quelles sont les conséquences sur la notion même de travail et d'emploi, et ses répercussions à l'heure de la mondialisation ?

Casilli identifie trois sortes de « travailleurs des doigts »
- le travail à la demande. Il s'agit de l'ensemble des services à la personne : garde d'enfants, ménage, réparations, jardinage, etc… L'exemple le plus connu est UBER, d'où le vocable d'ubérisation.

- le micro-travail. Moins connu parce que moins visible, concerne l'ensemble de micros tâches réalisées au bénéfice de plateformes telle que Mechanical Turk d'Amazon, par une foule de travailleurs situés partout dans le monde. Les tâches en questions sont parcellaires, rébarbatives souvent, exécutées sur quantités de supports, textes, images, vidéos, etc. et nécessitent peu de qualifications. Les rémunérations sont extrêmement faibles. le micro travailleur est souvent au chômage ou cherche un complément de ressources.

- le travail social en réseau. C'est celui que Monsieur et Madame tout le monde réalise sur les médias sociaux comme Facebook, Instagram, YouTube…. Babelio compris, sur lesquels on publie des contenus, sélectionne ou tri de l'information… travail essentiellement gratuit.

Au mythe du robot et de l'automatisation totale qui hante notre imaginaire, Casilli répond qu'il s'agit d'un pur fantasme et qu'en réalité les robots ne font pas disparaître le travail, ils l'occultent et que loin de libérer l'homme de son travail ils le tâcheronnisent et que la question qui se pose en réalité est celle du modèle de travail que la révolution numérique est en train d'imposer au monde.
En d'autres mots, derrière l'intelligence artificielle ne se profilerait-il pas un cyberprolétariat ? L'avènement de l'IA et du remplacement de l'homme par le robot ne serait-il pas bien commode pour discipliner les forces de travail ?

Ce livre est à mon sens remarquable car il permet de comprendre comment les géants du numérique risquent de transformer l'économie mondiale et le modèle même du travail. Casilli se livre à un travail tout en finesse et rigueur qui allie à la fois les aspects sociologiques et géopolitiques et envisage des pistes d'actions, notamment juridiques pour corriger les effets délétères.
Un énorme travail donc d'analyse comme en témoigne les quelques 60 pages de notes bibliographiques en diverses langues. J'y ai beaucoup appris. Seule ma réticence à produire un avis trop long m'a retenue pour livrer toutes les réflexions qu'il m'a suggéré et pointer tous les aspects intéressants qui regorgent de cette enquête.

Je recommande vivement cet ouvrage à tous, non seulement parce qu'il met à jour certaines pratiques le plus souvent invisibles, mais surtout parce qu'il m'apparaît qu'il ouvre notre regard de cyber citoyen pour surfer intelligent et en toute connaissance de cause sur la toile.

Merci à l'équipe Babelio et à l'éditeur.
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Je remercie les éditions Seuil et la collection La Couleur des Idées, ainsi que Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération masse critique.
Voici un livre théorique très pointu, extrêmement précis, qui cumule un nombre énorme de références (plus de 60 pages de notes bibliographiques en fin d'ouvrage!).
Le sujet est tout à fait actuel, et en même temps à travers ces lignes on comprend également que les difficultés et questionnements ne sont pas si neufs, on peut clairement faire des parallèles avec d'autres temps, d'autres périodes... mais essentiellement de l'époque capitalistique.
« ... il n'y a pas et il n'y aura pas de grand remplacement (des humains par les robots), mais l'ensemble du processus de diffusion de l'intelligence artificielle, d'automatisation et de plateformisation est destiné, ruse ultime (mais classique) du capitalisme, à la fois à terrifier et à aiguillonner travailleurs et usagers de manière à moins payer le travail (et il est évidemment permis de penser que les prédictions effrayantes sur la disparition de l'emploi font partie de cette entreprise de déstabilisation...). »

Casilli confronte de multiples théoriciens antérieurs et contemporains, les citer prendrait beaucoup trop de temps. Il confronte plein de concepts nouveaux et moins nouveaux, là aussi tous les citer prendrait un temps bien long...
Toutefois : automation, digital labor, digitalisation, tâcheronnisation, hybridisation, plateformisation, microtravail, ludification, galériens du clic, réintermédiation, produsagers hope labor, fermes à clics, le hors-travail du consommateir, playbor, hyperemploi, panoptique productif, vectorialisme, capacitation exploitante...

Clairement : non, les robots ne nous remplaceront pas, nous humains. Clairement non, l'IA actuellement ne peut se passer de l'humain, par contre l'humain est plus que jamais coupé en morceaux, comme son travail, comme ses tâches, qui deviennent de moins en moins intéressantes, de plus en plus basiques et dont la rémunération est infiniment complexe. Entre un travail loisir, entre une utilisation des utilisateurs pour produire des data et donc de l'argent...
Beaucoup de laissés pour compte de cette révolution numérique et même mieux, digitale (lié au doigt, qui clique), qui se trouvent une fois encore dans les pays défavorisés...
Le lien social, le côté public, être plus ouvert à tous, car nous avons besoin de chacun de ces éléments de la construction artificielle et rélle :
« ... rien n'empêche d'imaginer une ouverture plus radicale, telle qu'une collectivisation des données : celles-ci deviendraient une propriété sociale, directe, indivisible et inaliénable de leurs utilisateurs, sur le modèle de certaines philosophies des communs qui se développent aujourd'hui dans le Sud global pour gérer des ressources naturelles comme l'eau ou les minerais. »

Je pense que tout un chacun motivé à mieux cerner les nombreux enjeux du nouveau monde du travail peut trouver en ce livre de quoi se rassasier. Toutefois, ce livre est vraiment pointu, par moment répétitif bien qu'en fait il s'agit chaque fois d'une augmentation de subtilité ou de confrontation nouvelle autour d'un point plus particulier... Pointu au point que je pense que peu de gens se lanceront dans sa lecture, hormis les étudiants concernés directement.
Je me répète mais ce livre est impressionnant par son foisonnement de références et d'idées qui se lient, se délient...

Car beaucoup de gens pensent, réfléchissent à ces thématiques... On n'a rien inventé et on invente tout, mais. Donc. Peut-être. On peut (s')attendre (à) tout.
Courage, ne fuyons (surtout) pas !
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L'essor des machines va faire disparaitre le travail pour les humains? Si vous pensez cela, lisez donc ce livre, et vous découvrirez les dessous de l'industrie du clic et des travailleurs "derrière le rideau" qui lisent, modèrent, commentent les contenus du net. Casili dissipe l'illusion de l'automation intelligente. Un ouvrage documentaire passionnant.
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critiques presse (1)
LaViedesIdees
25 juillet 2019
Aimer ou partager cet article sur Facebook, est-ce travailler ? Et regarder une vidéo sur YouPorn ? Oui, répond en substance Antonio Casilli dans En attendant les robots : enquête sur le travail du clic. Un livre à la fois dense, solidement documenté et stimulant.
Lire la critique sur le site : LaViedesIdees
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
La thèse de Casilli est forte : non seulement il n'y a pas et il n'y aura pas de grand remplacement (des humains par les robots), mais l'ensemble du processus de diffusion de l'intelligence artificielle, d'automatisation et de plateformisation est destiné, ruse ultime (mais classique) du capitalisme, à la fois à terrifier et à aiguillonner travailleurs et usagers de manière à moins payer le travail (et il est évidemment permis de penser que les prédictions effrayantes sur la disparition de l'emploi font partie de cette entreprise de déstabilisation...).
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C'est alors une foule de "nains bossus" qui se cachent derrière les bots omniprésents, les algorithmes infaillibles, les réseaux "neuronaux" tout-puissants. Autant d'entités logicielles qui sont en fait comme des poupées manoeuvrées par le travail humain. L'imposture théorique qui consiste à se concentrer sur la robotisation, sur l'algorithmisation, sur la smartification de la société, entretient alors ce bluff technologique.
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Autrement dit, analyser une plateforme, c'est analyser le digital labor dont elle capte la valeur.

Chapitre 2. De quoi une plateforme numérique est-elle le nom ?, p. 89
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Si le secteur de la robotique permet une approximation plausible du niveau d'automation de nos économies, les estimations du rapport entre salariés et robots et leur corrélation avec le taux de chômage ne sont que des indicateurs grossiers, qui ne tiennent pas compte de deux éléments importants ; d''abord, que la robotisation 'est pas une question de bras mécanique en usine ; ensuite, que le travail ne se laisse pas réduire à l'emploi.
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... rien n'empêche d'imaginer une ouverture plus radicale, telle qu'une collectivisation des données : celles-ci deviendraient une propriété sociale, directe, indivisible et inaliénable de leurs utilisateurs, sur le modèle de certaines philosophies des communs qui se développent aujourd'hui dans le Sud global pour gérer des ressources naturelles comme l'eau ou les minerais.
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Videos de Antonio A. Casilli (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Antonio A. Casilli
En Europe, 55% des travailleurs des plateformes gagnent moins que le salaire minimum horaire net de leur pays. Lundi 11 mars 2024, l'Union européenne a approuvé un accord pour protéger les travailleurs des plateformes numériques. Si certains considèrent cette directive comme une "avancée sociale majeure", permettra-t-elle réellement de sortir ces travailleurs de l'ubérisation ?
Pour en parler, François Saltiel reçoit : Sophie Bernard, sociologue et autrice de "UberUsés" Antonio Casilli, professeur de sociologie à l'Institut Polytechnique de Paris Brahim Ben Ali, secrétaire général du syndicat de chauffeurs VTC
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