Il a eu le déclic, le gars.
Même plusieurs.
Tous de trop.
Une rupture et une démission dans la foulée, le voilà qui sillonne désormais l'hexagone en long, en large et en travers.
Armé de ses seuls pouces (et là je parle uniquement de la main, bien plus pratique pour l'auto-stop, enfin crois-je),
Olivier Courtois décide d'échapper à un monde codifié qui ne lui convient plus.
Besoin d'ailleurs.
De nouveaux paysages.
De nouvelles têtes.
De temps à soi, tout simplement.
Une ville, une rencontre.
C'est aussi basique que ça.
Et la simplicité, ça a du bon.
Olivier nous embarque dans son sac à dos, nous invitant par là même à la flânerie et à l'introspection.
Qui suis-je, où vais-je, dans quel état j'erre ?
Le coup de crayon est aussi sympa que le projet ce qui ne veut rien dire, en soi, mais pour moi ça veut dire beaucoup.
S'il ne joue pas du piano debout, bien trop encombrant dans un tel périple malgré des roulettes à la praticité éprouvée, le bonhomme se veut réceptacle de fragments de vie, d'émotions vives distillées ça et là au gré de ses pérégrinations hexagonales.
Une errance pour mieux se retrouver.
Et si le bonheur n'avait tout simplement pas de plan de carrière...