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EAN : 9782258049567
298 pages
Presses de la Cité (12/09/1999)
3.87/5   38 notes
Résumé :

Au pied du mont Lozère, dans un petit village cévenol, Clémence, dite " la Banquise ", affronte farouchement, pour l'amour de son fils, toutes les tourmentes du XXe siècle... Dévalant des cimes sauvages du mont Lozère, l'indomptable Clémence, superbe rousse de vingt ans, devient la buraliste de Bouscassel, village huguenot typique des Cévennes. Peu à peu, elle se fait accepter de ce peuple truculent et sarcasti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Une amie m'a prêté ce livre. L'auteur nous plonge dans un petit village Cévenol au pied du Mont Lozère de 1910 à 1944. Une pauvre gamine rouquine est le souffre douleur de sa famille paysanne. Elle accepte un mariage juste avant le départ d'Arsène pour les tranchées pour fuir cette horrible parenté. Veuve elle obtient la gérance d'un bureau de tabac . Elle se remariera avec Jocelyn van Khyse. Elle élèvera seule son fils Henri. Elle met tous ses espoirs en cet enfant qu'elle adore. le village la surnomme LA BANQUISE car elle a toujours un gourdin près d'elle pour se protéger. Un roman plein de sentiments violents comme la vie rude des cévenols. Facile et agréable à lire. Une belle histoire tragique.
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J'ai découvert cette histoire grâce, au départ, par le téléfilm avec Clémentine CELERIE, que j'avais beaucoup aimé. Ce téléfilm a d'ailleurs été très fidèle au roman que j'ai lu par la suite. C'est une histoire de femme et de tout l'amour qu'elle porte à son fils. Cela se passe durant la seconde guerre mondiale, et nous marchons avec les personnages vers leurs destins tragiques...
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La vie dans un village n'est pas une sinécure... Bon... C'est un roman : Monter au maquis était plus difficile... En redescendre, hors mission, était impossible... le roman nous renvoie sur notre propre détermination... Qu'aurions-nous fait en pareilles circonstances ???
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Les Cévennes et leurs habitants sont au coeur de ce roman et servent d'écrin à un superbe portrait de femme, libre et fière, sur fond de guerre entre résistance et collaboration.
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Livre trouvé dans une boîte à lire, lu par hasard sans jeter un oeil au 4e de couverture (j'aime être surprise) et j'ai été bluffée par le portrait magnifique de celle qui sera surnommée "la banquise". Des personnages intéressants, on se retrouve dans l'époque de la Seconde Guerre Mondiale, pendant l'Occupation des nazis en France. Un petit régal. A offrir aux femmes courageuses. Un hommage aux Résistants et aux Femmes de l'ombre.
Lien : https://joy369.unblog.fr/
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Mais quand les gendarmes voulurent faire sortir leur prisonnier, impossible : une foule obstruait la porte et se pressait pour entrer, refoulant la maréchaussée, coinçant chaque gendarme, le séparant des autres. Des cris se chevauchaient : Les ordres, on connaît, on sait d'où ils viennent! de Daladier! Vous allez avoir du boulot, on est tous communistes, faut mettre tout Bouscassel en prison!
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Video de Jean-Pierre Chabrol (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Pierre Chabrol
21 novembre 2009 :
Mot de l'éditeur :
« Je regrette de ne pas lavoir butée pendant quil en était encore temps. Nul besoin de réfléchir ni délaborer le crime parfait. Plus cest gros mieux ça passe.

Elle faisait le ménage monsieur le commissaire. Elle a dû glisser sur le carrelage quelle venait dastiquer. On pouvait lui reprocher bien des choses, mais une vraie petite fée du logis, une maîtresse-femme. Quest-ce qui sest passé? on ne le saura jamais. Mauvais contrôle du pied dappui, fort justement monsieur le commissaire, le coup du lapin. La faute à pas de chance, encore une fois.

Jaurai dû lui mettre un grand coup derrière sa gueule alors que tout le monde ignorait encore notre différent. Les Boulard ? Un exemple pour tous les couples modernes. Jamais un mot plus haut que lautre, aimables avec les voisins, bonjour et bonsoir. Jaurai utilisé le cendrier en granit de Bénodet. Jaurai pris mon élan, de toutes mes forces et de toute ma rage, pour la frapper à larrière de son crâne vide. Plus tard, bien plus tard, jaurai appelé le SAMU. Oui, ça a dû se passer il ny a pas bien longtemps docteur. Mais jétais en train de bricoler dans le garage, je nai rien entendu parce je perçais des trous dans de la tôle. Cest que je construis un cabanon pour abriter les outils de jardin. Ce nest pas que jai beaucoup de terrain, mais ça me détend de pratiquer lart potager. Et puis, cest pas les légumes quon trouve dans le commerce. Des saveurs et des parfums incomparables. Ah oui, ma femme. Quand jai constaté, il devait déjà être trop tard. Enfin, je ne suis pas médecin. Je ne peux pas juger, mais elle était très pâle. Quest-ce que vous en pensez docteur?

Lélectrocution à la machine à laver, cest pas mal non plus. Combien de femmes disparaissent chaque année alors quelles accomplissaient leurs tâches domestiques? Elle avait grand soif, mais elle avait la manie de stocker les produits pour déboucher les cabinets dans des bouteilles deau minérale. Elle faisait les vitres au troisième étage un jour de grand vent. Elle préférait le bain à la douche, pourtant elle sétait toujours refusée à apprendre à nager. Elle avait la manie de garder près delle une bougie pour la sieste.

Ca fait trois lignes, dans les journaux, à la page des faits divers. Personne ne sen émeut. Sinon les proches, évidemment, car le plus dur cest toujours pour ceux qui restent.
elle est tombée à la renverse, sa tête a porté contre le rond des chiottes. Une belle mort, elle ne sest pas vue partir. Exactement, comme vous dites »

Lorsquil écrit, lorsquil se laisse porter par le jaillissement des mots, Serge le Vaillant ne manque pas de soumettre ses textes à lépreuve du « gueuloir » de Flaubert, de les lire à haute voix pour mieux les fignoler. Ancien capitaine au long cours, grand homme de radio, grand chef dorchestre des nuits de France Inter, cet orpailleur de la langue française, quelle soit verte ou noire, est un magicien. Il na pas seulement le talent de conteur dun Gérard Sire ou dun Jean-Pierre Chabrol. le culte des mots ciselés, des mots torchés, la faconde dune prose féconde, le sens de lorgie verbale.
Ses textes ont le verbe acide et tendre, le verbe au goût de pomme dApi, celui qui baptise et qui tue, qui bénit et qui excommunie, qui conjure et qui absout, qui enfante et qui explose, qui hurle et qui chuchote, qui pleure et qui pavoise. Serge Levaillant appartient à la lignée des Rabelais, des Villon, des Rostand, et plus près de nous des Céline, Léon Bloy, Auguste le Breton , Albert Simonin, Francis Blanche, Alphonse Boudard, Michel Audiard, et autres Frédéric Dard. Il est un magicien, un orpailleur de la langue, quelle soit verte ou noire, ciselée ou torchée : avec lui les mots croustillent. Ils mordent, ils aboient, ils cajolent. Ils sont tour à tour tendres et cruels, nourris de vinaigre et de miel, de gifles et de caresses. Ils décapent. Ils émeuvent. Ils déchaînent des crises de rires et de jubilation. Ils touchent à la fois nos coeurs et nos zygomatiques.
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