La filière des enfants

La filière des enfants raconte l'histoire de Michel Elberg, médecin juif installé en France et naturalisé français, au début de la seconde guerre mondiale, il va tout d'abord être déchu de ses droits d'exercer la médecine, avant d'être transféré dans le camp de Drancy pour y soigner tant bien que mal les enfants qui sont en attente d'être transféré dans un camp de concentration.
Michel est révolté, mais que peut-il faire ? Il est lui-même jugé comme un sale juif, porteur de toutes les horreurs du monde, ne méritant pas de vivre tellement sa race souille le peuple aryen.
Il va malgré tout, à sa toute petite échelle, mettre en place une filière qui va permettre de sauver quelques enfants, une goutte d'eau dans un océan, il en a conscience, mais n'est-ce pas mieux que rien ?
Ce livre écrit par le fils de Michel est vraiment très très bien écrit, même si j'aurais préféré qu'il n'est jamais été écrit. Mais voilà, cette guerre a existé et ceci est un pan de notre histoire, je remercie donc l'auteur de nous avoir fait partager cette histoire qui montre que dans l'horreur la plus terrible, il existe des gens avec un coeur énorme, qui ont pris des risques inconsidérés pour sauver des inconnus, on ne les remerciera jamais assez.
J'ai toujours cette même question après avoir lu un livre sur le nazisme : Comment les SS, peut-être pris dans l'action au moment des faits, ont-ils pu vivre sereinement après avoir fait subir tout ça à des êtres humains et ce quelques fois jusqu'à des âges bien avancés ?

" La filière des enfants " de Jean-François Elberg ( 2154p)
Ed. Lattes

Bonjour les fous de lectures....

Michel ELberg a fui les pogroms de Roumanie pour venir s'installer au pays des droits de l'homme.
Il y fera ses études de médecine, y trouvera le bonheur, va y fonder une famille.
Eternellement reconnaissant pour ce pays qui a su l'accueillir à bras ouvert, il sent cependant le vent tourner en ces années d'avant guerre.
Le sort des juifs ne cesse de s'aggraver, Michel se voit contraint de retirer sa plaque de médecin et se retrouve à Drancy.
Là, il découvre l'horreur et son dirigeant sadique Aloïs Brunner.
Intégré dans l'équipe " soignante", il fait ce qu'il peut avec les moyens du bord pour soigner les enfant s( dont le plus jeune a 14j).
Petit à petit, un réseau s'organise avec l'hôpital Rothschild afin d'essayer de sauver quelques enfants parmi tant d'autres.
C'est sans compter sur Brunner ... sa vengeance n'aura pas de limites .

Ce récit est raconté par le fils du bon docteur Michel.
Jean- François Elberg n'a pas connu son père, il n'était qu'un nourrisson quand celui-ci est parti pour Drancy.
Il a enquêté pendant des années pour tenter de reconstituer ces années d'horreur durant lesquelles son père s'est dévoué corps et âme et lui rendre ainsi un vibrant hommage.

Ce livre est dur, terrifiant mais on y apprend de nombreuses choses sur le camp de Drancy et ses horreurs .

Un témoignage de plus pour ne jamais oublier l'histoire et ceux qui se sont battus pour sauver les enfants.

L'écriture est directe, addictive et le livre se referme les larmes dans les yeux .

Bonjour, un témoignage aujourd'hui sur la période de la seconde guerre mondiale. Encore un vous allez me dire mais celui là m'a encore appris des choses, en particulier sur le camp de Drancy.
Un jeune homme, roumain, réussi à partir de Roumanie, fin des années 20 pour venir faire ses études de médecine en France. Il est amoureux de ce pays et reconnaissant à jamais de ce qu'il a pu faire. Il est donc très fier de se faire naturaliser et ne comprend pas dans un premier temps la montée du fascisme et les restrictions qui commencent. Il sera déporté au camp de Drancy où il prendra en charge les enfants du camp et organisera une filière pour essayer de sauver le maximum d'enfants. J'ai beaucoup aimé cette lecture.

Un bon livre qui nous fait découvrir le monde de la percecussion des enfants juifs.
C est vrai qu il y en a beaucoup mais celui ci est le témoignage d un docteur juif qui ayant vocation de protéger d eviter les douleurs à vraiment du mal à les supporter

J'ai appris bien des choses que je ne savais pas. Je ne suis pas heureuse de savoir que certains Français aient pu être aussi lâches.