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EAN : 9781095718513
320 pages
Agullo (17/01/2019)
3.41/5   32 notes
Résumé :
Traduit du polonais par Margot Carlier et Caroline Raszka-Dewez.

Dès 1970, la Stasi et les garde-frontières bulgares montent une opération pour arrêter tous ceux qui tentent de fuir le bloc communiste. Opération qui sert également à assassiner des opposants politiques au régime...
En 2011, dans un immeuble abandonné de Berlin squatté par des Roms, on retrouve le cadavre atrocement mutilé de Frank Derbach, employé aux archives de la Stasi.
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Service de presse.

Interroger l'histoire pour en retracer les contours sous la forme d'un roman noir afin de nous permettre d'appréhender, à hauteur d'homme, la perception que l'on peut avoir des événements historiques qui ont marqué un pays tout en aiguisant notre curiosité. Interroger l'histoire, c'est également l'occasion de faire en sorte de se remémorer les scories d'époques révolues qui paraissent si lointaines à un point tel qu'on en oublie les enseignements que l'on a pu en tirer à l'instar de ce mur de Berlin dont l'effondrement survenu il y a de cela presque trente ans, fait cruellement écho à cette velléité d'en ériger un nouveau, dans une autre contrée du monde. Des raisons idéologiques d'autrefois aux préoccupations économiques d'aujourd'hui, rien ne change puisque les victimes tentant de franchir cet obstacle sont sacrifiées au nom de volontés politiques complètement absurdes comme l'a évoqué Magdalena Parys avec 188 Mètres Sous Berlin (Agullo 2017) en mettant en lumière les enjeux stratégiques et les manipulations des différents services secrets des deux blocs séparant le monde et plus particulièrement l'Europe. Mais il n'existe pas de mur sans gardien et Magdalena Parys consacre son second roman, intitulé le Magicien, aux opérations secrètes misent en place par les membres de la police politique de la Stasi contribuant au bon fonctionnement de la surveillance du rideau de fer avec pour conséquence l‘incarcération ou la disparition pure et simple de plusieurs milliers de citoyens tentant de fuir le régime communiste.

En 2011, du côté Sofia, personne ne connaît les circonstances exactes de l'assassinat de Gerhard Samuel, photoreporter, qui enquêtait sur un ami disparu en 1980 à la frontière bulgare. Peut-être s'agit-il des mêmes personnes qui ne souhaitent pas que l'on fasse la lumière sur l'exécution des frères Seidel essayant de fuir le régime communiste de l'époque. Leur père, Burkhard Seidel en est persuadé, car depuis la mort de ses enfant, il n'a eu cesse de vouloir traduire les commanditaires politiques en justice en récoltant une impressionnante masse de documents et de photographies qui alimentent désormais son musée à la mémoire des victimes disparues en tentant de fuir les pays du bloc de l'est. Plus inquiétant encore, le corps de son principal pourvoyeur, Frank Derbach, est retrouvé sauvagement mutilé dans un immeuble abandonné à Berlin. Arrivé sur place, le commissaire Kowalski est rapidement écarté de cette enquête jugée bien trop sensible. Néanmoins, le policier tenace va poursuivre ses investigations en comptant sur l'aide de la belle fille de Gerhard, une journaliste désireuse de faire toute la lumière sur des événements douloureux de son passé. Ancien haut gradé de la Stasi et désormais politicien bien en vue, Christian Schlangenberger est également inquiet depuis qu'un expéditeur anonyme lui fait parvenir des photos où on le voit exécuter un opposant politique dans le cadre de l'opération secrète « le Magicien » visant à éliminer les dissidents du régime communiste.

Vengeance et culpabilité, sur fond de chantages et d'intimidations, animent l'ensemble des personnages de cet impressionnant roman où la réalité des opérations secrètes de la Stasi s'entremêle à la fiction d'une intrigue policière plus surprenante qu'il n'y paraît. Car en dépit des apparences, le terrible meurtre de Frank Derbach va révéler en toute fin de récit d'autres éléments permettant d'entrevoir tout un pan de la pâle humanité de personnages finalement bien plus vulnérables qu'on ne le croit. Extrêmement fouillée et extrêmement dense l'étude de caractère des différents protagonistes permet également de distinguer les péripéties des événements historiques qui ont marqué les différentes nations évoquées, que ce soit l'Allemagne bien sûr, et plus particulièrement Berlin, mais également la Pologne avec les révoltes ouvrières de Solidarność et la Bulgarie dans une moindre de mesure, théâtre d'un grand nombre d'exécutions de dissidents. C'est donc sur cette trame habile que Magdalena Parys tisse une intrigue solide imprégnée d'un fond historique passionnant quant à son impact sur la kyrielle de personnages animant ce roman politique au sens littéral du terme, qui ne manquera pas d'interpeller le lecteur. On prendra également plaisir à superposer le parcours de l'auteure sur quelques uns des protagonistes du roman à l'instar de Dragiwa, journaliste polonaise résidant à Berlin tout comme Magdalena Parys ce qui confère au récit une sensation de réalisme encore bien plus bouleversant.

Mais outre l'intrigue et les personnages, on appréciera également l'atmosphère singulière émanant de ce roman complexe nous permettant de découvrir quelques lieux insolites et méconnus d'une ville de Berlin qui va se révéler toute aussi envoûtante que les protagonistes qui traversent le récit. Un immeuble décati du quartier populaire de Neukölln, squatté par la communauté Rom, abrite une scène de crime sordide tandis que l'appartement luxueux de la maîtresse de Christian Schlangenberger donne sur l'élégante Gendarmenplatz. L'opulent quartier de Zehlendorf abrite le somptueux restaurant Hertz situé au bord du lac Wannsee non loin de la villa du peintre Max Lieberman et de la villa Marlier où se déroula la conférence de Wannsee portant sur les modalités de la solution finale. Pourtant, loin d'être une espèce de catalogue touristique, ces lieux chargés d'histoire deviennent les décors pertinents de cette histoire alambiquée et originale à la fois, empruntant quelques tonalités mélancoliques en adoptant un rythme paisible qui pourra déconcerter les lecteurs en quête de récits trépidants.

Diatribe politique imprégnée d'une intrigue policière employant quelques éléments propres aux romans d'espionnage, le Magicien est un roman détonant qui s'emploie à dénoncer les exactions d'une effrayante institution policière dissoute en 1990 sans que leurs membres éminents ne soient réellement inquiétés puisque bon nombre d'entre eux détiennent, aujourd'hui encore, des responsabilités importantes au sein de l'appareil étatique allemand. Pertinent et édifiant.

Magdalena Parys : le Magicien (Magik). Editions Agullo 2019. Traduit du polonais par Magot Carlier et Caroline Raszka-Dewez.

A lire en écoutant : Debussy & Ravel : String Quartets interprétés par le Orlando Quartet. 1983 Universal International Music. B.V.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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Rendez-vous raté. Ce qui peut s'avérer dangereux dans un monde d'espions et de chausse-trappes. Mon ennui n'en fut pas mortel mais le désintérêt me frappa au coeur et je tombai, avachie, au fond de mon canapé, désespérant de voir le bout d'une intrigue mal ficelée.
Les secrets politiques, les machinations, les flics haut en couleur, les fugitifs flingués au passage de la frontière, les vengeances ourdies dans l'ombre... tout cela aurait dû marcher. Mais la construction alambiquée et maladroite m'a perdue. Les mystères sont dilués, les mêmes scènes racontées de plusieurs points de vue et pas dans le même ordre -mais pourquoi, ô pourquoi ? -, et les révélations tombent en cascade dans les 50 dernières pages alors que les 450 précédentes pastichent vaguement une atmosphère Mitteleuropa (Atmosphère, atmosphère, est-ce que je tire une gueule d'atmosphère ? Oui. )
Ce magicien devait me scier, il m'a juste endormie.
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Prix de littérature européenne en 2015 , le Magicien est un roman policier qui a mis un peu de temps à arriver en France et qui est l'oeuvre de la romancière polonaise immigrée en Allemagne Magdalena Parys, habituée à méler scandales politiques et intrigues policières dans ses récits toujours situés à Berlin mais qui nous amène également ailleurs comme ici à Sofia, en Bulgarie .

Le Magicien nous plonge dans les très obscurs dossiers de la Stasi, en pleine guerre froide, avec comme point de départ de l'histoire l'assassinat en 2011, d'un photoreporter, qui enquêtait lui même sur un ami disparu depuis 1980 à la frontière bulgare.

Plusieurs autres meurtres vont survenir et commencer à mener l'enqueteur autour d'un seul et même homme , Christian Schlangenberger, homme politique ambitieux qui voudrait effacer les traces de son passage à la Stasi, la sécurité d'Etat communiste.

Nous sommes donc immergés dans la face sombre de l'ex RDA/RFA, entre disparition de plusieurs milliers de citoyens tentant de fuir le régime communiste, exécutions, manipulations, corruptions .

Une ambiance de Berlin crépusculaire, un commissaire- le dénommé Kowalski, plutôt attachant et surtout une intrigue à tiroirs mélangeant les enquêtes dans les enquêtes avec pas mal d'habileté, même s'il faut s'accrocher un peu pour saisir les tenants et aboutissants de cette intrigue complexe mais rudement bien menée.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Nous sommes à Berlin, en 2011. Le corps de Frank Derbach est retrouvé dans un immeuble désaffecté du quartier populaire de Neukölln dans lequel des Roms ont élu domicile. Sauvagement assassiné, à la mode de la « cravate colombienne » – la description est saisissante d’horreur et de violence, j’avais l’impression de lire du Grangé ! - , l’ancien employé aux archives de la Stasi est méconnaissable. Dans le même temps à Sofia, en Bulgarie, son ami Gérhard Samuel, photo-reporter, s’inquiète de ne pas avoir de ses nouvelles et se sentant lui-même suivi, écrit une longue lettre à sa belle-fille Dagmara, pleine de révélations et décide de se débarrasse de preuves compromettantes contre notamment un politicien très en vue, Christian Schlangenberger, dans un local poubelles. Tous deux enquêtaient sur l’étrange disparition d’un ami commun, à la frontière bulgare, dans les années 1980.

Dans cette course poursuite infernale contre l’oubli de crimes politiques perpétrés avant la Chute du Mur, au moment où l'Allemagne était scindée en RDA et en RFA, nous croiserons un homme politique trempé dans des dossiers plus que louches et dont la carrière risque de prendre un autre virage si les photos qu’il reçoit petit à petit comme des avertissements venaient à être ébruitées, un père de famille ayant constitué un musée macabre avec des souvenirs de familles ayant perdu quelqu’un ayant voulu s’échapper à l’Ouest par la frontière bulgare, un commissaire à fleur de peau, une journaliste qui aimerait dissiper les ombres de son passé, marqué par la mort de son père quand elle était enfant.

Entre le roman d’espionnage et le thriller politico-historique, « Le Magicien » de Magdalena Parys est dense, extrêmement documenté et passionnant du début à la fin. En mêlant l’histoire et la fiction, en créant des personnages totalement crédibles et pour certains, attachants, l’auteure nous embarque dans une intrigue haletante tout en levant le voile sur l’impunité de crimes commis pendant la Guerre Froide, sur l’horreur des méthodes de la Stasi, sur l’injustice d’un système qui propulse au pouvoir des criminels. Il m’a permis d’entrevoir une période trouble de l’Histoire de façon inédite, qui m’était assez méconnue : celle de la Guerre Froide en Europe.

J’ai beaucoup apprécié le style de l’auteure qui, avec subtilité et par toutes petites touches, nous dépeint une atmosphère lourde aussi bien avant qu’après la Chute du Mur, un climat social actuel empreint de racisme (contre les Roms, notamment), d’antisémitisme.

En le refermant, j’ai une envie irrépressible de lire son précédent roman « 188 mètres sous Berlin », largement plébiscité par les membres de Babelio (donc forcément bien !) pour retrouver sa plume et sa façon incroyable de nous faire entrevoir l’Histoire par le truchement de la petite histoire et de la fiction.

Merci à Agullo - au passage, je suis une fan absolue de vos couvertures - et à Babelio pour cette géniale découverte !
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Voilà un roman policier captivant, au thème encore assez peu traité : celui des exécutions par une section spéciale de la Stasi, dans les années 1980, de ressortissants d'Allemagne de l'Est tentant de fuir leur pays.

Un thème qui m'a tout de suite intrigué, et au coeur de cette enquête se déroulant en 2011 autour d'un homme politique très en vue, impliqué dans des assassinats en RDA et à la frontière bulgare. Magdalena Parys fait le choix d'évoquer cette période à travers des récits intimes, des personnages ayant perdu un proche dans ces circonstances et qui ne s'en sont jamais remis. Ils n'ont pas oublié, et veulent se venger.

Malgré quelques longueurs et une construction assez bancale (avec des scènes très longues succédant à des passages trop brefs sur un point-clé de l'enquête, ou encore pas mal de répétitions pour expliciter la psychologie d'un personnage, ajoutant une certaine lourdeur), 'Le Magicien' constitue une lecture agréable et prenante, portée par des protagonistes réalistes et attachants - notamment Dagmara, Kowalski et Seidel - et des "seconds rôles" charismatiques.

Magdalena Parys n'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler une grande styliste, et ce livre manque peut-être de précisions historiques plus développées, mais son roman se tient. Et sans être le polar de l'année, il pourra séduire les amateurs du genre qui veulent un peu d'exotisme (germano-polonais) entre deux auteurs scandinaves, américains ou français.
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critiques presse (3)
Actualitte
07 janvier 2020
La trame policière du roman n’est cependant en rien amoindrie par ce cadrage historique et, malgré ses 500 pages, il ne laisse jamais le temps au lecteur de s’ennuyer tant le récit, son intrigue, ses rebondissements ou ses péripéties sont parfaitement maîtrisés et enchaînés, émaillés qu’ils sont de ces références raccrochant le roman au réel et à l’Histoire.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LeMonde
25 février 2019
L’écrivaine polonaise vivant en Allemagne dénonce, sur le mode du polar, l’oubli des crimes de la RDA et d’ailleurs. Le Magicien a reçu le Prix de ­littérature européenne 2015.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Liberation
22 février 2019
Une plongée glaçante dans une machine policière impitoyable mise au service d’une poignée d’hommes que la réunification broiera ou propulsera vers les sommets avec son lot de trahisons, de complots et de vengeances. Dense, compliqué, mais passionnant.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Les faits :

En 2010, à l'Office fédéral allemand en charge des archives de la Stasi, près de six kilomètres de rayonnages ont disparu (vingt millions de pages).
On estime que pendant la période du rideau de fer, près de quatre mille cinq cents personnes du bloc de l'Est ont essayé de fuir à l'Ouest par la frontière bulgare.
Près d'une centaine y ont perdu la vie. (p. 9)
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Gerhard fit semblant d’être surpris.
— Mais, au fait, qu’est-ce qui vous fait croire qu’il s’agit précisément de Boszewski ? demanda l’officier en le scrutant d’un regard interrogateur.
— Et vous, qu’est-ce qui vous fait croire qu’il existe des documents secrets concernant précisément Boszewski ? dit Gerhard en lui retournant la question.

— La plupart des informations sur les personnes tuées au cours d’une évasion se trouvent là-bas. Ici, nous n’avons plus grand-chose. Dans nos archives, il ne figure rien au sujet de cet homme, répéta-t-il en esquissant un sourire qui dévoila des dents d’une blancheur incroyable.
— Très intéressant ! remarqua Gerhard. Vous confirmez donc que la personne sur la photo a bien été tuée lors d’une tentative d’évasion ?
— Simple supposition, je n’en sais rien. C’est vous-même qui l’avez dit.
— Non, je n’ai rien dit de tel…
— Vous permettez donc que je garde cette photo pour confirmer ou pas cette supposition ? Nous vous contacterons par courrier. Je suis désolé. Vous vous êtes déplacé pour rien.
Il se leva et tendit la main à Gerhard, coupant court à la conversation.
— Je préfère la garder.
— Faites-moi confiance, dit l’officier en baissant la voix.
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Allongé sur son lit d’hôtel, Gerhard sentait revenir les symptômes de sa maladie coronarienne. Il ne fallait pas les négliger, il devrait s’occuper plus sérieusement de sa santé. Il ne se souvenait plus s’il avait pris ses comprimés. Mais oui, bien sûr, il les avait pris, comme toujours. Son rythme cardiaque accéléré et sa tension élevée l’avaient cependant troublé. Il essaya de respirer plus calmement et de penser à des choses agréables. Au bout d’un quart d’heure, il se leva pour chercher un médicament qu’il ne prenait que très rarement, dans des situations exceptionnelles. La dernière fois, c’était une semaine auparavant. Le jour où Krystyna avait quitté la maison sans un mot.
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Il décida donc d’exposer sans détour l’objet de ses recherches.
— Un Polonais, un ingénieur de Wrocław, Piotr Boszewski. Disparu en Bulgarie en 1980. Personne ne sait ce qui lui est arrivé. Il est parti en vacances avec sa femme et n’est jamais revenu.
— Vous devriez plutôt chercher du côté des archives polonaises, fit l’employée en haussant les épaules.
— Et moi, je pense qu’il faut chercher ici. J’en suis même certain, insista-t-il.
— Un tas de gens ont disparu, soupira-t-elle. Des Allemands, des Bulgares, des Polonais aussi.
— Je ne m’intéresse qu’à ce seul Polonais.
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- Les Tsiganes ? tonna-t-il.
- Les gens qui habitent ici, retorqua tranquillement le Blond.
- Officiellement, personne n'habite ici.
- Mais non on y vivent quelques centaines de personnes. (p. 56-57)
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Videos de Magdalena Parys (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Magdalena Parys
A l'occasion du festival des littératures du monde : "L'usage du monde" organisé par Lettres du monde, rencontre avec Magdalena Parys autour de son ouvrage "Le magicien" aux éditions Agullo. Prix de littérature de l'Union européenne.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2281395/magdalena-parys-le-magicien
Notes de musique : Youtube library
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