France. Paris. Septembre 1939.
Un mystérieux convoi quitte le Louvre… Qu'y a-t-il donc à son bord qui justifie ce départ en pleine nuit ? Même les contrôles de police doivent être évités !
Un village de Normandie. Juillet 1940.
Ils sont quatre. Comme les Mousquetaires. Sauf que chez les Mousquetaires, il n'y avait pas de fille ! Ici, il y en a une : Elise (nom de code : Princesse). Et Elise aurait aimé être un garçon parce que les filles on ne les laisse jamais rien faire ! Et puis, « Princesse », quel nom de code ridicule ! Pourtant, Gaston (nom de code : Chef) préfère nettement qu'Elise soit une fille parce que… Non, mais dites donc ! Vous êtes de la Gestapo ou quoi ?
Le groupe comprend aussi Edmond (nom de code : Doc), le petit génie du bricolage qui sait beaucoup de choses. Mais comment fait-il pour savoir tout ça ? Il lit ! Il lit beaucoup et il apprend ainsi beaucoup de choses.
Et enfin, il y a François (nom de code : Bouboule). Pourquoi Bouboule ? Heu… Sa physionomie générale n'y est peut-être pas étrangère.
Les Allemands occupent le village… Mais aussi le château du comte de Giroie ! Elise et Gaston apprennent par hasard que Göring va venir. Les quatre aventuriers-résistants en culottes courtes décident de se muer en espions pour découvrir ce que cache cette venue…
Critique :
Voilà une bande dessinée sympathique qui s'adresse à un public d'enfants, idéalement les 8 à 12 ans. Les Allemands parlent français (même entre eux, sic) ce qui permet aux aventuriers de comprendre leurs projets. le scénario est intéressant parce qu'il explique aux enfants comment Hitler et Göring volaient les joyaux artistiques dans les pays occupés. Mais on est loin de l'intérêt de la série « Les Enfants de la Résistance ».
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Cette Bd jeunesse est parue récemment, en 2018, et à mon sens, bien que relatant une période pertinente, manque cruellement d'originalité. Déjà, pour ceux qui sont des lecteurs de BD historiques, "Le réseau Papillon" est un calque majeur de la BD "Les enfants de la résistance", ce qui aurait pu aller, mais également un calque de la BD "La guerre des Lulu". Ajoutez une bonne dose de stéréotypes et le compte est bon.
Quatre enfants, donc, affublés de "Nom de code" aussi clichés que le laisse supposer leur physique, se sont organisés un QG secret dans une cabane perchée ( La Guerre des Lulu) et font parti de la Résistance française contre les envahisseurs allemands ( Les enfants de la Résistance).
"Chef" ( Nom civil: Gaston) n'a pas volé son nom, c'est le leader, beau, intelligent, qui ressemble à Sasuke Uchiha de "Naruto" avec la gentillesse qui sied au protagoniste, néanmoins. Et ce petit meneur a bien sur le béguin pour la seule fille du groupe, Élise , alias "Princesse" ( Non, sérieux?) , une version miniature de Élise, rouquine magnifique de la série "Assassin"s Creed". Incroyable de voir qu'une BD historique reproduit le stéréotype féminin le plus archaïque de l'Histoire. Puis, parce qu'il en faut bien un, nous avons Edmond, alias Doc ( tiens, Emmett Brown!) qui, bien sur, porte des lunettes et sait tout sur tout. Et parce qu'il faut bien un quatrième à ce quatuor , on a mit "Bouboule", le faire valoir des trois autres, avec sa manie de grignoter qui le rend si "rond". ( soupir) Ouais, on ne fait pas dans la fraicheur avec ce quatuor et ce d'autant que leur archétype propre, à savoir "Le beau gosse boss-des-bécosses", "la belle-fille-de-service", "le génie-à-lunette" et "le-gars-ordinaire-gaffeur", constituent à peu de choses prêt leur personnalité. Ils manquent de relief, de profondeur. On les voit venir à des kilomètres. Donc, c'est très surfait.
Puis, l'histoire, qui reprend celle des "Monuments Man", mais du côté des villageois. Si on comprend l'enjeu, l'action elle manque de fluidité et de clarté. Et j'avais l'impression dérangeante de relire "la guerre des Lulu" avec leur cabane dans les arbres, puis le trio des "Enfants de la Résistance" avec leur conspiration secrète avec la Résistance adulte de leur petit village français. Donc, si je résume, il n'y a rien de nouveau dans cette BD! Je me demande comment les auteurs ont pu penser innover avec tout ce déjà-lu.
Le tout manquait donc de personnalité et de substance. Je suis très déçue. le quatuor n'a pas la vive intelligence des "Enfants de la Résistance", ni la débrouillardise des Lulus. En fait, je ne saurais dire ce qu'ils ont, hormis le désir partagé de tous les français de botter le cul des allemands hors de France, mais ça n'a rien de très unique. Et je dois souligner que dans les BD jeunesse historiques relatifs à la seconde guerre mondiale, généralement, on y dénonce quelque chose, des abus, des traitements injustes, des vérités cachées, des vérités oubliées, bref, des éléments susceptibles de nourrir notre quête de compréhension de ce pan de notre Histoire ou à tout le moins nous renseigner. C'est en tout cas généralement le propre de la BD Historique. Ici, la seule chose de vraiment nouvelle que j'ai pu constater est le fait que les allemands allaient à l'Église avec les Français, puisque leur religion est la même. Ce devait être assez tendu! J'ai aimé cet élément de l'histoire dans la BD.
Mais bon, si vous n'avez jamais lu "Enfants de la Résistance" ou "La Guerre es Lulu", il est possible que cette Bd ait donc une grande pertinence. Mais le reste demeure un peu plat, même le dessin, qui manque d'expression et le scénario, qui est un peu boiteux. Les couleurs sont bien, pour leur part.
Au final, je m'étais dit que j'allais lire la suite de cette Bd juste pour la question historique, mais trois ans plus tard, elle ne fait toujours pas envie alors je laisse tomber.
Pour un lectorat à partir du troisième cycle primaire, 10-12 ans.
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Premier tome d'une série de BD pour les plus jeunes mettant en scène des adolescents voulant participer à "l'effort de guerre" en aidant un réseau de résistance.
Un côté club des cinq, un côté guerre des boutons avec des actions et des dialogues parfois comiques parfois plus sérieux qui font de ce récit un témoignage un peu rudimentaire d'une part de l'histoire d'anonymes durant le conflit de la seconde guerre mondiale .
Dans la lignée de :"les enfants de la résistance" en moins vraisemblable.
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Le dessin est quand à lui admirable de simplicité et de qualité. Le trait est léger, l’image très colorée et le tout sert à rendre l’atmosphère non pesante pour un côté plus ludique et accessible. C’est agréable à l’œil et sort des dessins parfois caricaturaux des albums jeunesse.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Cet album marque le début de la série Le réseau Papillon. Reste à voir si, soixante-dix ans après la Deuxième Guerre, ce propos intéressera durablement les jeunes vivant dans une Europe unifiée.
Lire la critique sur le site : BDGest
Les jeunes lecteurs ont une histoire bien adaptée à leur âge, sur un sujet pouvant pourtant être difficile. Côté graphisme, le tandem Nicolas (dessin) et Vérane (couleurs) Otéro s’oriente également dans un style jeunesse avec succès.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
N'hésitez pas à vous procurer les aventures de ces jeunes résistants en herbe. Un premier tome qui nous met l'eau à la bouche et qui donne envie de découvrir la suite.
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Wahou ! Un Vermeer. Je n'aurais jamais pensé pouvoir un toucher un, un jour.
- C'est qui, Vermeer?
- Un peintre néerlandais, c'est son oeuvre la plus célèbre. Elle date de 1668.
- Mmh... Tu sais toujours tout, je sais pas comment tu fais.
- Ben, je lis tout simplement.
- C'est pas faux. Moi j'aime pas lire.
- Tu sais, la guerre, c'est moche, fils, on n'en revient jamais entier.
Si j'aurais piqué vos goûters à tous, vous auriez fait une sale trombine.
Au fait, Princesse, moi je préfère que tu sois une fille.
Un excellent moment de détente avec une jolie graphie, une intrigue autour du vol des objets d'art par les Nazis qu'un groupe d'enfants, me faisant penser au club des cinq, déjoue. Une très bonne surprise !
La bataille de Claudine 1