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Marie-Noëlle Shinkai-Ouvray (Traducteur)
EAN : 9782809700541
366 pages
Editions Picquier (23/08/2008)
3.56/5   136 notes
Résumé :
Dans le Japon du XVIe siècle, les seigneurs se disputent âprement leurs territoires: de bataille en bataille, c’est toujours un nouvel opposant plus dangereux qui se profile à l’horizon, dans un climat de violence où la force, la ruse et le courage ouvrent seuls les chemins du pouvoir.



De cette période de chaos se détache une figure tout aussi prodigieuse, Yamamoto Kansuke, décrit comme nain, borgne, boiteux, de teint noir et marqué d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Autre roman de Yasushi Inoue, autre avis mitigé. Je n'ai pas détesté, loin de là, mais ce roman (à mon avis) ne s'est pas démarqué non plus. Il s'agit de la biographie romancée d'un personnage hors du commun, Yamamoto Kansuke. « Nain, borgne, boiteux, de teint noir et marqué de petite vérole », sans doute des cicatrices ici et là. Eh bien, cet être repoussant devient un brillant stratège et général de l'époque Sengoku (celle des samouraïs, bien que l'intrigue se déroule avant l'arrivée des grands comme Nabunaga, Hideyoshi ou Ieyasu). Les brèves (et incomplètes) recherches que j'ai effectué sur lui ne mentionnent aucun nanisme mais tout le reste semble assez fidèle à la description qu'en font les annales japonaises.

Le physique si ingrat et repoussant de Kansuke amène les seigneurs et généraux de l'époque à faire peu de cas de lui. Toutefois, le chef du clan Takeda voit du potentiel en lui et en fait son stratège principal. Les succès s'accumulent rapidement. J'aime beaucoup les personnages « underdogs ». Originaux, laissés pour compte, mais qui finissent par démontrer leur valeur. Enfin, pas trop. le secret de la réussite de Kansuke, c'est qu'il passe inaperçu, qu'il est dénigré.

Une telle prémisse aurait pu donner une histoire très intéressante. Malheureusement, Yasushi Inoue s'est contenté d'en produire un récit chronologique, événement par événement. Parfois, c'était plutôt ennuyeux. Peut-être parce que j'en suis à mon énième roman de cet auteur qui se situe à la même époque. Des batailles, j'en ai lues plusieurs descriptions… Même si elles sont toutes différentes, elles finissent toujours par se ressembler un peu. Non?

Au final, le lecteur en découvre peu sur Yamamoto Kansuke. D'où lui viennent ses dons? Sa fougue et sa détermination, vers quoi d'autre pouvait-il bien les diriger? On sait qu'il s'est fait moine et ne rêve qu'à se retirer, mais pas avant d'avoir assuré la grandeur au clan Takeda. D'ailleurs, il joue en secret les messagers entre les différentes épouses du seigneur Shingen (la première dame et les concubines) mais son amour chaste et pur empêche des développements intéressants de ce côté. Avec un protagoniste si mat, plus blanc que blanc, j'avais l'impression de faire du sur place. On est loin des Miyamoto Musashi aventurier et autrement original que le Japon a su produire vers la même époque.

Comme je l'écrivais plus haut, je n'ai pas détesté le sabre des Takeda mais il ne m'a pas marqué non plus. Je crains de l'avoir oublié d'ici quelques semaines. Pour tout dire, il m'a surtout donné envie de replonger dans la série Game of Thrones afin de lire un portrait beaucoup plus intéressant de nain, Tyrion Lannister, avec son lourd passé, son penchant pour l'alcool et les prostituées et surtout son excellent sens de la répartie. Impossible de s'ennuyer avec celui-là.
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Ce livre retrace l'histoire de Yamamoto Kansuke ( je résisterai au vilain jeu de mots..) , guerrier de petite taille ( politiquement correct oblige ! ) , borgne , boiteux , au visage vérolé . A priori , pas de quoi en faire un seigneur de la guerre et pourtant...

La 4e de couverture était des plus alléchantes , ça allait me changer des Thrillers et bouquins orientés Fantasy dont je me nourris habituellement . Repas terminé , j'ai encore tres faim...
Ce qui déstabilise tout au long du bouquin , ce sont ces innombrables noms à rallonge qu'il faut tres vite mémoriser afin d'integrer le récit sans etre trop largué . Meme si les principaux personnages se comptent sur les doigts d'une main , d'autres viennent régulierement se greffer à l'histoire me faisant immanquablement froncer les sourcils...Mais qui c'est çui-là déja ? Aaaahhh d'accord...ok...évidemment...
Deuxieme écueil , le style narratif ! Je ne sais pas si le probleme vient d'une traduction approximative ou si elle colle mot pour mot au phrasé asiatique mais j'avoue avoir eu beaucoup de mal avec bon nombre de tournures de phrases . Demeuré je dois etre...
L'histoire , par contre , tient la route sans tenir toutes ses promesses ! L'on suit donc Yamamoto Kansuke sur une période de 20 ans . le Japon de l'époque était alors régi par des clans n'ayant de cesse de guerroyer afin d'étendre et leur territoire , et , de fait , leur suprematie . Kansuke se mettra au service du clan Takeda et plus particulierement du seigneur Harunobu ( qui se fera appelé Shingen par la suite..pas simple j'vous dis.. ) , et à qui il vouera , sur pres de deux decennies , une fidélité sans failles . Et c'est parti pour pres de 400 pages d'intrigues courtisanes , de cache-cache entre concubines , de tactiques politiques et guerrieres...mais ou sont passés les combats épiques , promesses de pages tournées les yeux exhorbités , la main tremblante et la bave aux levres? Si le dernier affrontement tient véritablement toutes ses promesses car il clot , de fort belle maniere , cette épopée face à Kenshin , l'ennemi héréditaire , le reste n'est que bavardage et remplissage à mes yeux...
Cependant , les personnages sont fouillés ,dépeints avec justesse...
Kansuke , guerrier deja vieillissant avant d'integrer le clan Takeda , fin stratege non dénué de sentiments . En effet , il vouera , sans jamais l'avouer , une admiration , confinant à l'amour , à Yubu , concubine au caractere bien trempé de Shingen , en lui assurant protection et soutien tout au long de sa vie . Il veillera également sur leur progéniture illégitime , Katsuyori , heritier en devenir du clan . Shingen apparait , lui , comme un seigneur avisé , jamais repu de conquetes ( qu'elles soient féminines ou sur le champ de batailles ) . Il est touchant de par la confiance aveugle ( vis à vis d'un borgne , ça confine au sadisme... ) dont il fait preuve envers un etre qui , à priori , n'a pas grand chose pour la susciter .
Autre point positif , l'apprentissage des us et coutumes en vigueur à cette époque . L'auteur est loin d'etre avare en détails permettant ainsi une immersion des plus réalistes : l'heure du tigre : 4 heures du mat'...
Un livre finalement plutot réussi , non dénué de poésie , mais qui ne mérite pas qu'on se fasse hara-kiri...

Ce n'est pas avec celui des Takeda que je sabrerai le champagne , un champomy peut-etre...
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Le sabre des Takeda nous plonge dans les guerres féodales japonaises du XVIe siècle. Elles durent déjà depuis le XIIe s. au rythme des luttes de pouvoir, rébellions, changements de camp, successions contestées, expansions territoriales, embrouilles familiales… Bref un foutoir phénoménal où tout est prétexte à se mettre sur la tronche. On est loin de l'image hyper disciplinée des Japonais, plus remuants que leurs homologues européens de l'époque…
Je te laisse donc imaginer le bazar. Les guerres privées locales entre les seigneurs Yamatruc et Minachose, qui parfois dégénèrent à cause du système d'alliance qui rameute des paquets de gus. Les grands clans qui fonctionnent comme des Japon miniatures et doivent eux-mêmes gérer des luttes internes. Ces mêmes grands clans qui se font la guerre entre eux pour s'étendre plus loin, plus haut, plus fort. Ces grands clans toujours qui mettent le pays entier à feu et à sang lorsqu'ils se sentent assez puissants pour défier le shogun et tenter lui piquer le fauteuil. La maison impériale qui à l'occasion s'excite et essaie de récupérer la main sur les féodaux. On ne s'ennuie jamais…
Au XVIe siècle, il en est qui se proposent de voir un peu plus loin. L'idée de base reste toujours la même : gratter le poste de shogun pour avoir la mainmise sur le Japon. L'unification passe par la conquête, la mise au pas des seigneurs et la pulvérisation des récalcitrants : un seul clan pour les gouverner tous. L'Histoire a retenu ceux qui ont réussi (Oda Nobunaga, Toyotomi Hideyoshi, Tokugawa Ieyasu), le roman historique d'Inoue s'attache quant à lui au parcours d'un autre : Yamamoto Kansuke, attaché au service de Takeda Shingen du clan Takeda (logique), un des plus puissants seigneurs de l'époque.

A la lumière de ce préambule, tu dois avoir compris que ce roman ne s'adresse pas aux débutants. Avant de s'y plonger, mieux vaut avoir des notions sur l'histoire du Japon à cette époque. L'habitude de l'onomastique nippone est un plus non négligeable si tu ne veux pas te noyer dans les patronymes à rallonge. Après, pas besoin non plus de passer un doctorat en histoire, des bases suffisent.

Revenons-en à Yamamoto Kansuke. le personnage rêvé pour un auteur de roman historique. le gars a vraiment existé, mais comme les historiens ne disposent pas de cartons de sources à son sujet, il autorise une grande liberté romanesque. Nabot moche, borgne et boiteux, pas le physique idéal du grand guerrier samouraï, qu'il compense par un talent stratégique hors du commun. Ainsi qu'un rêve : unifier le Japon. Par les armes, puisqu'on n'avait pas à l'époque la manie de se “réunir autour d'une table” pour brasser du vent. Sous la bannière de son seigneur Takeda Shingen, présenté ici comme plus décontracté que dans la réalité. Chef de guerre redouté et avide de pouvoir, certes, mais aussi coureur de jupons infatigable.
Vu le spoil sur la quatrième (en même temps, c'est un fait historique connu donc pas une révélation), je ne gâcherai pas le suspense en disant que Yamamoto Kansuke ne verra pas son rêve devenir réalité au terme des 20 ans couverts par le roman (1540-1561). A sa mort, toutefois, les Takeda sont devenus un des plus grands clans du Japon avec une possible unification à portée de main. Sauf que le successeur de Shingen n'aura pas sa carrure et se fera griller la politesse par Oda Nobunaga.
Le sabre des Takeda se concentre sur la montée en puissance du clan sous la houlette du binome Shingen-Kansuke. A sa façon, le gnome incarne l'idéal de loyauté du samouraï, corps et âme au service de son seigneur, jusqu'au sacrifice suprême… même s'il n'hésite pas à le manipuler “pour son bien” en cours de route. Shingen a en effet la manie de n'en faire qu'à sa tête, n'hésitant pas à assiéger une place forte juste pour les beaux yeux d'une donzelle.
Là-dessus vient se greffer dame Yubu, concubine de Shingen. Concubine donc détestée par l'épouse légitime. Cette haine et sa solitude la raprochent de Kansuke, le parvenu sorti de nulle part. Inoue a le bon goût de nous épargner un triangle amoureux lambda. Il tisse entre Yubu et Kansuke une relation forte, les deux étant des monstres de volonté. Kansuke l'aime, c'est évident, tout comme il aime Shingen : ce sont les seuls à avoir vu au-delà de sa difformité. Mais il ne prend pas le risque de déconner et de tout bousiller pour une histoire de fesses. Il forme avec Yubu une alliance qui porte Shingen et le clan Takeda vers la gloire et le pouvoir.

Inoue excelle à dépeindre ses personnages. le sabre des Takeda ne se contente pas d'être une fresque historique pleine de guerriers, complots, intrigues, sièges et batailles. Il s'agit surtout de l'histoire du trio Kansuke-Shingen-Yubu, voire du binome Kansuke-Yubu. Très proches du big boss et en même temps parias, ils oeuvrent dans l'ombre ad majorem Takeda gloriam entre vision grandiose, amours contrariées, raison et passion.
Un roman épique et intimiste, très documenté, pas facile d'accès. Aux débutants en romans historiques japonais, je conseillerais plutôt La pierre et le sabre d'Eiji Yoshikawa, sous peine de trouver ici des longueurs ou une certaine aridité dans les développements stratégiques (qui sont en fait des tournures classiques de l'épopée comme on en croise dans les Heike et Genji mongatari). Aux autres, allez-y, c'est un beau roman avec de sacrés personnages.
Lien : https://unkapart.fr/le-sabre..
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Inoue nous transporte dans le Japon du XVIème Siècle pour nous narrer l'histoire du clan Takeda, servi par un stratège à l'aspect repoussant, Yamamoto Kansuke.
Au-delà de la précision historique de l'auteur et de son sens de la narration, il est difficile pour le lecteur d'identifier tous les personnages et de les mémoriser pour suivre le déroulement du récit.
Un beau roman, parfois difficile en raison de quelques longueurs, mais qui nous éclaire sur un pan important de l'Histoire nippone.
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Voici un nouveau livre que j'ai reçu à Noël de la part de mon amoureux. Yasushi Inoue est un auteur que j'ai tout d'abord découvert avec le Loup bleu et La Favorite, tous deux également publiés chez Picquier. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans une de ses oeuvres...

Avant toute chose, j'aimerais souligner que Yasushi Inoue a le mérite de maîtriser avec une grande rigueur et un sens inné de la chronique son récit. En se basant sur des faits avérés, il dépeint une époque charnière dans l'Histoire du Japon, tout en la romançant. Les personnages sont nombreux, tout comme les batailles, mais jamais l'auteur ne perd le fil conducteur principal et réussit le tour de force de maintenir notre attention jusqu'au bout.

Je ne suis pas du tout fan des récits de bataille, des faits de guerre, des stratégies militaires. C'est pour cette raison que ce livre - ou plutôt son thème majeur - est celui que j'ai le moins aimé de l'auteur. Mais cela a tout de même été une lecture agréable, car le style de l'auteur est fluide, il ne s'encombre pas de descriptions inutiles et à rallonge, il ne rentre pas dans trop de détails de bataille, qui pour le coup m'auraient probablement fait passer un mauvais moment. Au contraire, il trouve le compromis idéal : l'action se mélange à des moments plus calmes où l'on découvre la psychologie des personnages, la vie de l'époque. Où même parfois une touche de douceur émerge avec des descriptions courtes mais poétiques de paysages. So Japanese, comme je les aime.

A mon sens, le Sabre des Takeda, tout comme les autres livres de Yasushi Inoue que j'ai mentionnés, s'adresse à un public initié, ou au minimum sensible à l'Histoire de ces régions. Il ne s'agit pas d'un simple déroulé de combats mais bien de la retranscription de la construction du pays, des débuts du Japon moderne. Il y a dans l'écriture de l'auteur un certain sérieux, un hommage au pays en quelque sorte, qui lui confère une dimension instructive. Bien sûr, il n'oublie pas, grâce aux concubines, d'y ajouter une dose de sentiments, d'émotion, pour éviter de tomber dans l'écueil d'une simple chronique militaire uniquement peuplée de personnages belliqueux, ce qui nous ennuierait vite.

Bref, c'est un livre bien écrit mais que je ne conseille d'emmener à la plage, lors d'un pique-nique...plutôt chez soi ou dans une atmosphère calme et propice à la concentration. Mais après tout, à vous de voir... Et surtout, à vous de lire !
Lien : http://wp.me/p12Kl4-a2
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Le deuxième jour survint, et la deuxième nuit. Kansuke marchait sans trêve.
- Où allez-vous ?
Il lui semblait qu'une fois seulement, on lui avait adressé la parole. Mais où et quand, il l'ignorait. Il se souvenait juste confusément qu'on lui avait posé la question. Et où irait-il donc ! Où peut-il bien chercher où aller, dans un monde où Dame Yubu n'est pas ? Kansuke marchait, marchait sans relâche.
C'était la nuit noire. Kansuke ouvrit les yeux. Il dormait, affalé sur la berge d'un cour d'eau.
Il ne voyait partout que des cailloux blancs. Les cailloux blancs roulaient à profusion. Pas un brin d'herbe aux environs. Par-delà la plaine de myriades de cailloux amoncelés courait un ruban d'eau bleue, tandis que scintillait la lune. Et au-delà, c'était encore une plaine de cailloux blancs.
Kansuke s'assit sur la rive pierreuse et appliqua ses deux poings sur ses yeux. Brusquement, sans que rien ne les ait annoncés, les sanglots étaient montés en lui, auxquels il résistait en tremblant.
Dame Yubu est morte. Elle n'est plus de ce monde. il aura beau chercher partout, sa belle silhouette, son visage, ses mains, ses yeux, ses cheveux noirs, jamais plus il ne les contemplera. Le chagrin, pour la première fois, engourdit en douceur ses membres.
... La Princesse n'est plus.
Les larmes envahirent les yeux de Kansuke.
Il posa les mains sur ses genoux écartés en tailleur et, le visage levé, laissa les larmes lui rouler le long des joues. Il pleura sans retenue.
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Nul ne connaissait les antécédents du rônin aux alentours de la trentaine répondant au nom d’Aoki Taizen. Cela faisait un an que l’homme avait échoué dans la ville massée autour du château de Sunpu où Imagawa Yoshimoto avait sa résidence, mais hors le fait qu’il avait été le vassal des Hôjô, avant que son manque de conduite ne le poussât à quelque bévue de taille qui le priva de son seigneur, personne n’en savait davantage sur son compte.
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Et Kansuke vit.
C'était le spectacle le plus effroyable au monde, comme il en voyait pour la première fois de son vivant. Des groupes de centaines, non, de milliers de cavaliers, formant trois rubans qui sillonnaient la plaine de bout en bout, étaient là à se ruer vers Hachimanbara où se tenait Shingen et Kansuke ! Kansuke retint inconsciemment son souffle. Frappé devant cette merveille qu'était l'attaque ennemie, il aurait presque voulu rester là à contempler.
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Il aimait aussi Shingen et il aimait Dame Yubu.Il les aimait plus que personne au monde.la seule tâche que se donnait Kansuké ,dorénavant,c'était de protéger des pressions extérieures l'enfant en qui s'unissaient leurs sangs à tous deux ,et de l'éduquer dignement.
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Il songea qu'il fallait à tout prix que Dame Yubu vive, et longtemps.
Pour lui, il était strictement impensable que Dame Yubu puisse seulement mourir. Il était incapable d'envisager que la terre tourne sans elle.
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Vidéo de Yasushi Inoué
Extrait du livre audio "Le Fusil de chasse" de Yasushi Inoué lu par André Dussollier. ©Editions Audiolib. Parution en CD et en numérique le 19 mai 2021.
https://www.audiolib.fr/livre-audio/le-fusil-de-chasse-9791035405090
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