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EAN : 9782743629410
123 pages
Payot et Rivages (07/01/2015)
  Existe en édition audio
3.52/5   400 notes
Résumé :
Les tribulations épiques d'Octavio, un paysan analphabète vénézuélien qui va se réapproprier son passé et celui de son pays, grâce à Alberto Perezzo, un médecin de village, et surtout grâce à la belle Venezuela, qui va lui apprendre à écrire.
Mais le destin voudra qu'il soit enrôlé par la bande de brigands "chevaleresques" du charismatique Guerrero, qui organisera un cambriolage précisément au domicile de sa bien-aimée Venezuela....
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Critiques, Analyses et Avis (120) Voir plus Ajouter une critique
3,52

sur 400 notes
Octavio est un jeune homme solide qui vit seul à Saint-Paul-de Limon, mais il ne sait ni lire, ni écrire. Venezuela, une jeune femme comédienne dont il va tomber amoureux, va lui ouvrir un autre monde en lui apprenant à lire et à écrire. Il va ainsi découvrir la magie et le pouvoir des mots.
Don Octavio travaille également pour Rutilio Alberto Guerra, dit Guerra. Celui-ci, à la tête d'une bande de brigands chevaleresques s'est installé dans une vieille église désaffectée, au coeur du bidonville. Un cambriolage est décidé au domicile de sa bien-aimée, et Octavio n'aura plus d'autre choix que de la quitter et partir sur les routes.
Avec le voyage d'Octavio, Miguel Bonnefoy nous conte une histoire simple qui se révèle une superbe épopée, une sorte de fable, où la nature occupe une grande place. C'est la découverte d'un pays le Vénézuela, depuis ses origines, et de ses habitants. Son écriture imagée et chatoyante nous emporte dans un tourbillon de vie et de féérie.
Pour ce premier roman. l'auteur de nationalité vénézuélienne et française, ayant remporté le Prix du jeune Écrivain en 2013 pour sa nouvelle intitulée Icare, nous emmène dans un voyage merveilleux plein de poésie et d'amour mais aussi d'action au cours duquel ce jeune Octavio va découvrir la magie des mots, comme nous d'ailleurs.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Don Octavio habite un bidonville et vit de petits métiers obscurs, parmi eux, Octavio fait le ménage dans une église désaffectée, ancien lieu du miracle qui avait fait reculer la peste - introduite au Venezuela par un bateau en provenance de Trinidad le 20 août 1908 -, aujourd'hui repaire de voleurs de haut vol.

Un jour le chemin de l'homme au physique de colosse, qui ne sait ni lire ni écrire et devait quitter le monde sans descendance, croise celui de Venezuela, une femme élégante et distinguée, plus âgée que lui. Actrice, elle avait joué à Caracas des vaudevilles et des tragédies. Elle prit plaisir à se promener avec lui et à lui apprendre à lire. Une révélation pour Octavio : « Quand il parvint à lire une phrase entière sans hésiter, et qu'il ressentit l'émotion brutale de la comprendre, il fut envahi par le désir violent de renommer le monde depuis ses débuts. » Ainsi avec Venezuela, Octavio connaît le bonheur de lire et d'aimer, mais un événement va l'obliger à fuir - l'occasion pour lui de faire des rencontres et de découvrir son merveilleux pays.

Un très beau roman épique, plein de poésie et de lyrisme, qui, à travers le parcours d'un homme pauvre et illettré, raconte la réalité économique d'un pays qui a tout misé sur le pétrole, mais dont l'identité repose encore sur les croyances dans ses légendes et ses mythes fondateurs : « ... nous, les Vénézuéliens où que nous soyons, nous sommes toujours des enfants d’un mythe. ... Chaque peuple a sa plaie fondatrice : la nôtre est dans l’effondrement de notre histoire. Nous avons dû nous tourner vers le mythe pour la reconstruire. »
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Premier roman d'un jeune auteur franco-vénézuélien,ce merveilleux récit allégorique raconte la grande histoire du Venezuela à travers la petite histoire des tribulations épiques d'un paysan analphabète,Octavio.
Le livre débute par l'évocation de l'Histoire.Le 20 août 1908 accoste dans le port de la Guaira,près de Caracas un bateau en provenance de la Trinidad.Il y amène une épidémie de peste.L'auteur enchaîne avec un conte truculent,"l'histoire du citronnier du seigneur",le citronnier d'un habitant créole qui en dix mois,fera reculer dix ans de peste,et qui donnera son nom au village et à l'église qui y seront érigés:Saint-Paul-du-Limon.
On fera connaissance avec Octavio dans ce village,un bidonville aux portes de Caracas.Octavio,physiquement un géant,un homme a tout faire,nous cueille de suite avec ses ruses pour cacher sa honte de l'illettrisme.Une femme au nom trés symbolique va l'aider à s'en sortir,mais le destin l'entraînera dans un voyage forcé....
Mélangeant les genres sans jamais alourdir le texte,ce court roman très riche,teinté d'humour,de poésie et d'émotion,est un moment de lecture magique.La fin du livre et celui d'Octavio sont sublimes !Beaucoup aimé !
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Le voyage d'Octavio fait partie de ces livres qui, la dernière page tournée, vous laissent une sensation de bien-être et de légèreté.
Dans un petit village du Venezuela, qui fut un jour dévasté par la peste et miraculeusement sauvé, Don Octavio, comme beaucoup de ses compatriotes, tente de cacher son illettrisme.
Une charmante dame devient sa bienfaitrice et lui apprend les rudiments de la lecture et de l'écriture.
Mais bientôt, un événement malheureux l'oblige a tout quitter.
Miguel Bonnefoy nous emmène sur les pas du voyageur. Un périple qui lui fera traverser le pays et faire de belles rencontres.
Mais, ces rencontres, sont-elles réelles ou le fruit de son imagination ?
C'est un homme transformé qui revient, deux années plus tard, dans le village où tout a commencé.
Et l'auteur de nous livrer une fin originale et poétique.
Oui, vraiment, quel plaisir que cette lecture. ..
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Le voyage d'Octavio est pour moi un vrai coup de coeur qui m'a transporté au Venezuela. "Dans le port de la Guaira, le 20 aout 1908, un bateau en provenance de la Trinidad jeta l'ancre sur les cotes vénézuéliennes sans soupçonner qu'il y jetait aussi une peste qui devait mettre un demi-siècle a quitter le pays."

On fait la connaissance d'Octavio, illettré qui se débrouille tant bien que mal dans sa vie de tous les jours. "Personne n'apprend à dire qu'il ne sait ni lire ni écrire. Cela ne s'apprend pas. Cela se tient dans une profondeur qui n'a pas de structure, pas de jour. C'est une religion qui n'exige pas d'aveu."
Jusqu'au jour ou il rencontre Venezuela, une femme qui va lui apprendre a lire et a écrire. Cette rencontre va changer sa vie. "Un matin,il se surprit de voir que "mujer" s'écrivait aussi simplement.
- J'aurais pensé que pour un personnage aussi considérable,y avait un mot plus difficile,s'était-il exclamé." Malheureusement, cette période heureuse avec Venezuela, ne sera que de courte durée car il se retrouve embarqué dans un gang de cambrioleurs et se fait démasquer par la femme. Il prend donc la route, a travers son pays, fais de multiples rencontres.

J'ai découvert un petit pays, dont on parle peu, mais plein de légendes et de croyances :
"Parmi ces maisons, à la robe d'une montagne, il y avait celle d'un créole qui avait planté contre sa haie un citronnier robuste, aussi vieux que lui, dont les fruits se mêlaient au gui du feuillage. La procession s'était approchée. le Créole était sorti avec un fusil à verrou et une grappe de cartouches sous l'aisselle.

- Je tue le premier qui franchit la haie, avait-il crié depuis la rambarde. Et je commencerai par celui que vous promenez. Nous allons voir si les saints ne meurent pas.

Les porteurs firent demi-tour sans discuter. Mais à l'instant de repartir, la couronne d'épines resta accrochée à l'une des branches de l'arbre. le créole épaula l'arme et, au milieu d'une injure, tira une seule balle dont l'éclat résonna longtemps dans la montagne. La balle sépara la statue de la branche, secoua le feuillage et fit tomber sur les têtes, comme un pluie de bubons verts, des centaines de citrons qui roulèrent jusqu'aux portails des cabanes.

On crut au miracle. On utilisa la pulpe jaunie pour les infections, on fit sécher les zestes qu'on saupoudra sur les poissons et on purifia l'air avec l'acidité des huiles. On mélangea le citron au gingembre dans es marmites et on les fit passer, porte après porte, à toutes les alcôves, avec un secours que deux mille ans de médecine n'avaient su offrir. En dix mois, on fit reculer dix ans de peste.

Voilà l'histoire du citronnier du Seigneur telle qu'on la trouve à peu près sous la plume du poète Andrés Eloy Blanco, dans les livres de mon pays."

Comme dans de nombreux romans sud-américains, il y a un petit coté magique. L'auteur sait nous captiver et décrit son pays a merveille. C'est un récit a la fois drôle et touchant :
"Les gens prirent l'habitude de mesurer l'importance d'une maison au nombre de ses fenêtres. On écrivait le nom des rues sur des plaques en bois portant les noms de ceux qui les habitaient. La rue de l'hôpital était celle de l'hôpital, la rue des Soeurs celle du couvent, dans la rue Doctor-Dominguez habitait le vénérable docteur Dominguez, et dans la rue des Cornards, qui ne touchait en rien a l'honnêteté des dames, se trouvait l'abattoir ou l'on déchargeait les cornes du bétail."

Ce roman est a la fois une fiction mais aussi un excellent documentaire qui nous montre le vrai visage du Venezuela ou la majorité de la population s'entasse dans des bidonvilles :
"Des écrivains publics faisaient payer une fortune les lettres d'amour, les vieux comptaient les mois en grains de mais et les marchands racontaient aux enfants des légendes pour les éloigner de la nuit. C'était un époque simple et craintive. le village n'était alors menacé que de superstitions et de croyances populaires [...].
Avec le temps, touffu et foisonnant, le flanc de la colline se gonfla de baraques et de blocs, la vie ne cessant d'apparaître. Année après année, il se chaussa de pierres et se peupla d'hommes qui fuyaient la misère des grandes villes. Ils montaient jusqu'au sommet de la colline, trouvaient une friche loin des autres et y dressaient une maison de tôle ondulée. Avec l'expansion des quartiers, on dut organiser des élections démocratiques désignant des présidents et un conseil. le marché noir fit concurrence aux anciens commerces, tandis que l'ombre des platanes abritait des femmes auxquelles, tantôt l'alcool, tantôt les malheurs, avaient volé un époux.
Les vieilles légendes poussaient les enfants hors des maisons. Beaucoup se retrouvaient aujourd'hui dans la contrebande, souvent par crainte d'être exclus, ou parce qu'il était plus dangereux parfois de ne pas y entre. Les nuits étaient agitées, révoltées, elles s'encombraient souvent d'un crime, au détour d'une ruelle. Les jeunes filles subissaient des grossesses précoces et avortaient avec des cuillères qu'on faisait bouillir dans des casseroles. C'était une carte de la colère."

Vous l'aurez compris, c'est un roman magnifique, superbement écrit que je vous recommande fortement.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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critiques presse (4)
LaLibreBelgique
01 juillet 2017
Miguel Bonnefoy déploie dans “Le voyage d’Octavio” une maîtrise rare. Il y a de l’épique, du luxuriant, du merveilleux, de l’onirique dans ce texte.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LaPresse
15 avril 2015
Avec émerveillement, on suit cette petite boucle vénézuélienne où se concentre une surdose d'imaginaire, tracée d'une plume précise et savoureuse.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Lexpress
23 février 2015
Evitant les clichés du réalisme magique, cette épopée picaresque sudaméricaine rappelle l'humanisme poétique du Vieux qui lisait des romans d'amour, de Luis Sepulveda. Le charme est puissant, car Miguel Bonnefoy ausculte finement les coeurs, les âmes, la nature (très importante), cisèle magnifiquement sa phrase et s'en donne à coeur joie... avec les mots rares !
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
23 janvier 2015
Octavio parcourt son pays et l'histoire de son peuple. La fable devient alors pure allégorie, chantant la nature «qui guérit tous les maux qu'elle provoque», les paysages, les «sourdes forêts de San Esteban» [...]. Et cette allégorie devient d'autant plus poignante qu'elle est portée par une écriture finement ciselée, aux facettes éclatantes.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (106) Voir plus Ajouter une citation
Page 8
Parmi ces maisons, à la robe d’une montagne, il y avait celle d’un créole qui avait planté contre sa haie un citronnier robuste, aussi vieux que lui, dont les fruits se mêlaient au gui du feuillage. La procession s’était approchée. Le Créole était sorti avec un fusil à verrou et une grappe de cartouches sous l’aisselle.

- Je tue le premier qui franchit la haie, avait-il crié depuis la rambarde. Et je commencerai par celui que vous promenez. Nous allons voir si les saints ne meurent pas.

Les porteurs firent demi-tour sans discuter. Mais à l’instant de repartir, la couronne d’épines resta accrochée à l’une des branches de l’arbre. Le créole épaula l’arme et, au milieu d’une injure, tira une seule balle dont l’éclat résonna longtemps dans la montagne. La balle sépara la statue de la branche, secoua le feuillage et fit tomber sur les têtes, comme un pluie de bubons verts, des centaines de citrons qui roulèrent jusqu’aux portails des cabanes.

On crut au miracle. On utilisa la pulpe jaunie pour les infections, on fit sécher les zestes qu’on saupoudra sur les poissons et on purifia l’air avec l’acidité des huiles. On mélangea le citron au gingembre dans es marmites et on les fit passer, porte après porte, à toutes les alcôves, avec un secours que deux mille ans de médecine n’avaient su offrir. En dix mois, on fit reculer dix ans de peste.

Voilà l’histoire du citronnier du Seigneur telle qu’on la trouve à peu près sous la plume du poète Andrés Eloy Blanco, dans les livres de mon pays.
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Personne n'apprend à dire qu'il ne sait ni lire ni écrire. Cela ne s'apprend pas. Cela se tient dans une profondeur qui n'a pas de structure, pas de jour. C'est une religion qui n'exige pas d'aveu.

Cependant, Don Octavio avait toujours gardé ce secret, creusé dans son poing, feignant une invalidité qui lui épargnait la honte. Il n'échangeait avec les êtres que des mots simples, taillés par l'usage et la nécessité. Il avait traversé l'humanité en comptant sur ses doigts, devinant certains mots par la somme de leur lettres, lisant ailleurs, les yeux et les mains, la pantomime des autres, étranger à la jalouse relation des sons et des lettres. Il parlait peu, ou presque pas. Par mimétisme, il répétait ce qu'il entendait, parfois sans comprendre, supprimant des syllabes, prononçant à l'ouïe, et souvent les paroles déposées sur ses lèvres étaient comme des aumônes enfermées dans ses mains. De ce monde, il ne prenait que l'oxygène : au monde, il ne donnait que son silence.

(P21)
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Il tomba par hasard sur une allégorie de la littérature et découvrit qu’on la représentait comme une grande dame drapée de soieries, muette et blanche, une lyre à la main devant une assemblée de marbre. ... Il pensa que la littérature ne pouvait pas ressembler à cette image éloignée des femmes. La littérature devait tenir la plume comme une épée ... dans une lutte obstinée pour défendre le droit de nommer, pétrie dans la même glaise, dans la même fange, dans la même absurdité que ceux qui la servent.
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Après une courte sieste, le charpentier se levait, le menuisier reprenait sa brouette, les maçons réveillaient les manœuvres endormis, et tout ce peuple muet se remettait à cingler comme une enclume sous le marteau du labeur. Octavio éprouvait un profond saisissement devant ce spectacle. Chacun y était aussi autonome et aussi nécessaire qu'un mot dans la musique d'une phrase.
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C'étaient des montagnards et des caravaniers,des chrétiens suivant la promesse d'un archevêque ,des nomades.Ils s'arrêtaient quelques jours pour manger chaud.Tout ces hommes répétaient qu'ils n'étaient que de passage.Ils visitaient les cantines et les dépendances,souriaient à une douce aubergiste et,finalement,y restaient toute leur vie.A la lisière d'un petit terrain,ils élevaient alors un moulin,labouraient un potager près d'une gorge d'eau et s'abandonnaient sans résistance,sous un ciel dont la rondeur faisait rouler le soleil,à un temps qui ne connaissait pas de saison.p.10
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Vidéo de Miguel Bonnefoy
Dans L'Inventeur, Miguel Bonnefoy compose la biographie romancée d'Augustin Mouchot, génial inventeur d'un système de production d'énergie solaire qu'il présenta à l'Exposition universelle de Paris en 1878. Retraçant le parcours de ce savant à la vie hors normes, érigé au rang de vedette à son époque puis sombrant dans l'oubli le plus total, l'auteur excelle à dépeindre une odyssée scientifique intimement liée au contexte d'un siècle où le progrès est érigé en absolu. Pour approfondir la dimension philosophique et poétique de cette épopée, Miguel Bonnefoy dialoguera avec Emma Carenini, philosophe, qui a consacré un essai remarqué à l'astre solaire, en explorant le rapport des humains à la lumière naturelle dans l'histoire et en analysant la façon dont le soleil est au fondement de nos philosophies et de nos sagesses.
Miguel Bonnefoy est romancier et nouvelliste. Avant L'Inventeur (2022), il a notamment fait paraître Héritage (2020), Sucre noir (2017) et le Voyage d'Octavio (2015, Prix de la Vocation et Prix Fénéon), tous les quatre aux éditions Rivages.
Emma Carenini est professeure agrégée de philosophie et membre du comité éditorial de la revue Germinal. Paru en 2022 aux éditions le Pommier, Soleil. Mythes, histoire et sociétés est son premier livre d'histoire des idées.
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