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EAN : 9782354770303
Editions Céléphaïs (01/03/2013)
3.85/5   17 notes
Résumé :
Paris, 1864. La vieille Seconde République est toujours dirigée par le Président Bonaparte. La France domine l'industrie dans tous les domaines : depuis le début du siècle, ses dirigeables sillonnent les cieux, ses transports ferroviaires véhiculent les marchandises de ses usines et de ses colonies dans toute l'Europe. Antoine Lefort, jeune magnat des transports et fabriquant d'armes, est un des artisans de cette puissance.
Lorsqu' un de ses plans ultra-secre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Après le départ de leurs camarades de lutte pour les terres prétendument plus vertes de la littérature blanche, Johan Heliot et Xavier Mauméjean se sont retrouvé bien seuls à défendre la cause perdue du steampunk français et ils se sont battus longtemps contre des moulins à vent… Mais il a bien fait de persister, car aujourd’hui de nouveaux auteurs sont venus prendre la relève ! Olivier Gechter nous offre ainsi un réjouissant roman-feuilleton populaire (qui pourrait facilement devenir une web-série populaire ^^), prenant la forme d’un comic steampunk empruntant Batman et à Ironman… Alerte Supracoolitude : Antoine Lefort est Bruce Wayne, Clément Ader est Dick Grayson, Albert l’ancien légionnaire est Alfred le majordome, Louis Guillaume Perreaux est l’inventeur Lucius Fox, Eugène Schneider est Earle le rival milliardaire, le commissaire Melun est le commissaire Gordon, et je vous laisse le plaisir de découvrir les alter egos du Pingouin, de Catwoman, de Bane et de Ra's Al Ghul ^^


Episode 1 : L'Ombre du maître-espion
Paris, 1864. La France est la 1ère puissance mondiale : elle n'a pas perdu Indes et Canada après la Guerre de Sept Ans, elle s'est relevé de la mort de Napoléon lors de la Bataille d'Austerlitz, elle est sortie plus forte des guerres de succession entre Fouché et Talleyrand… C'est sous la présidence de François Arago qu'elle s'est mise sur les rails de l'avenir, et c'est sous la présidence de Louis Napoléon Bonaparte qu'elle connaît paix et prospérité... Nous y suivons les premiers éclats d'Antoine Lefort, milliardaire le jour, justicier la nuit : nous ne sommes pas exactement dans une origin story, mais cela y ressemble fortement… Lui et ses amis doivent faire faire face à Stanislas l'Oiseleur, un redoutable maître espion qui avec ses créatures mécaniques multiplie les exactions qui mettent à mal tout le complexe militaro-industriel français… Pour qui travail-il : une puissance étrangère, un magnat apatride, ou un maître du crime ?

C'est simple et linéaire, mais direct et efficace. Nous seulement on retrouve le plaisir ineffable de la ligne droite, mais c'est aussi bien maîtrisé comme le prouvent les appendices historico-uchroniques pleins de malice… Humour, action et érudition : on est plus dans la novella que dans le roman, mais cela remplit parfaitement son office d'épisode pilote d'une série que j'espère très longue, et je gage que les connaisseurs apprécieront la coolitude voire la supracooltitude du truc… Gotham possède le Chevalier Noir, mais Paris possède désormais le Baron Noir : le steampunk hexagonal vaincra ! Vive la République, et vive la France !!!
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Olivier Gechter. L'ombre du Maître espion. 4 étoiles.
Un roman d'aventures dans le genre Steampunk. Sympathique. Les ingénieurs vont aimer 😊.
J'ai aimé la série. Un peu moins le premier tome mais une lecture indispensable avant de passer aux 2 tomes suivants plus réussis.

C'est un premier roman (2013) pour cet auteur de nombreuses nouvelles ! Et c'est réussi. le style est agréable. Les dirigeables qui sillonnent le ciel, le Paris de cette époque…l'espionnage industriel (déjà).
L'auteur nous immerge très rapidement…et nous fait vivre l'amitié qui se lie entre hommes et qui prend naissance dans l'émulation intellectuelle des grands découvreurs,…
Petit bémol, les incohérences sont un peu trop nombreuses dans ce tome-ci des aventures du Baron Noir…
Qui nous apparaitra comme le héros précédant le « Iron Man » contemporain…
En plus intelligent. Une question de « French Touch »…
Les incohérences :
Chap. 5. Un tunnelier ? Déjà pour l'époque ? Qui avancerait sous terre sur des centaines de mettre sans créer aucune vibration et donc sans donner l'alerte ? Et puis il ne suffit pas de creuser, il faut aussi étançonner à l'arrière pour éviter que la terre ne s'effondre sur le tunnelier justement et ne crée une dépression au niveau du sol...de l'usine.
Comment Albert qui attend dehors au parking a fait pour se rendre compte que quelque chose n'allait pas à l'intérieur…dans les caves de l'usine. Dans l'épilogue il explique qu'il a entendu un coup de feu…Mais il n'y a jamais eu de coup de feu…
Comment un garde du corps…massif aurait fait pour se glisser dans la salle des coffres dont la seule porte est gardée par une sentinelle armée ?
Chap. 6. Comment se fait-il que les gardes dans la salle de réunion n'ont pas entendu leurs collègues qui se trouvaient dans la salle voisine se faire attaquer aux fumigènes (ni cris, ni crise de toux ? ) ? Et finalement pourquoi une absence de réaction plus rapide ?
Pourquoi Ader participe-t-il à son enlèvement, il aurait pu retarder sa sortie en faisant en sorte de se fouler la cheville, et ainsi de retarder ses ravisseurs tandis qu'ici, l'auteur donne l'impression qu'Ader y participe… 😊.

Un premier roman qui introduit aux suivants plus aboutis. Au demeurant, celui-ci est très agréable à lire.
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Un peu trop court à mon goût, le Baron Noir reste pourtant d'une lecture agréable.

Dans un Paris aux accents steampunk, on suit les aventures d'Antoine Lefort, jeune industriel de génie à la tête d'une entreprise de transport et de fabrication d'armes. Lorsque celui-ci se fait dérober des plans ultra-secrets et sensibles, il décide d'agir et l'aide du mystérieux Baron Noir, un justicier aux équipements ultra-modernes, ne sera pas de trop.

Si l'intrigue se concentre sur Antoine Lefort, mais surtout sur le combat entre le Baron Noir et l'Oiseleur, un malfrat sans vergogne, j'ai apprécié le fait qu'Oliver Gechter prenne soin de ses personnages secondaires, et notamment de Clément Ader (oui, oui, on parle bien du pionnier français de l'aviation !) et d'Albert, le majordome d'Antoine plus qu'attachant.

Néanmoins, ce court roman me laisse vraiment un goût d'inachevé. Dommage, car cette lecture était vraiment plaisante et je n'aurais pas dédaigné quelques chapitres de plus !
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La société du 19e est bien maîtrisée, les inventions steampunk (et en particulier les oiseaux) sont originales, la narration est simple mais claire. le roman est une novella, donc plutôt court. C'est pourquoi l'intrigue est simple, on devine déjà un certain nombre de choses, mais c'est un peu normal dans un récit de genre, puisque ce sont les codes des histoires de superhéros que nous avons là, dans un univers "rétrofuturiste". Je n'ai par contre pas réussi à ressentir les émotions que l'auteur décrit à la fin du roman et à m'attacher au majordom.

L'histoire correspond à un épisode dans les aventures du personnage, il y a une suite qui vient d'ailleurs de paraître.
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J'ai rencontré l'auteur lors du festival Zone Franche 2013 qui m'a accosté au grand cri de « Si vous aimez le XIXème, c'est par ici » et qui m'a présenté sa novella « le baron noir ». Je me suis laissé tenter et je suis repartie avec le livre sous le bras, et je ne suis pas déçue de mon achat.

« le baron noir : l'ombre du maître espion » est une uchronie fort sympathique à lire, qui dans la tonalité m'a rappelé « Les enchantements d'Ambremer » de Pierre Pevel (le côté magique en moins).

J'ai bien aimé l'univers mis en place, le souci du détail dans la description des machines et des inventions (et la vraisemblance de ces dernières). Pour l'instant, un certain nombre d'aspects sont simplement esquissés, je suis curieuse de voir comment ces ramifications vont être développées par la suite.
Le personnage principal est sympathique et plus nuancé qu'il n'y parait au premier abord (dandy coureur de jupon, mais aussi industriel, et inventeur de génie). L'action est menée tambour battant, dans la lignée de grands romans d'aventure et des feuilletons du début du XXème. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé ce côté volontairement rétro, aussi bien dans les personnages (Ah… le vilain espion, le savant fou et le héro en armure à vapeur… Que demander de plus) que dans le format (qui là aussi rappelle les feuilletons populaires).

La fin de cette novella laisse présager un développement en feuilleton, du moins je l'espère, car j'ai hâte de savoir la suite !

En résumé : une bonne découverte, une lecture agréable, vivement la suite.

Lien : http://catherine-loiseau.fr/..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Vois-tu, mon bon Albert, j’avais imaginé le Baron pour me distraire des mondanités nocturnes, pour revenir à ces années d’école où je faisais le mur. Et voilà que les responsabilités me rattrapent. Le Baron noir va devoir devenir adulte et protéger la France.
- Je ne vous vois pas parfaitement chagriné, Monsieur, si je puis me permettre.
- Pourquoi le serais-je ? Je découvre avec plaisir que le jeu des gendarmes et des voleurs est encore de mon âge.
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Avec Nathalie Besson, Antoine Drouart, Olivier Gechter Modération : Marion Cuny
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