Olivier Gechter. L'ombre du Maître espion. 4 étoiles.
Un roman d'aventures dans le genre Steampunk. Sympathique. Les ingénieurs vont aimer 😊.
J'ai aimé la série. Un peu moins le premier tome mais une lecture indispensable avant de passer aux 2 tomes suivants plus réussis.
C'est un premier roman (2013) pour cet auteur de nombreuses nouvelles ! Et c'est réussi. le style est agréable. Les dirigeables qui sillonnent le ciel, le Paris de cette époque…l'espionnage industriel (déjà).
L'auteur nous immerge très rapidement…et nous fait vivre l'amitié qui se lie entre hommes et qui prend naissance dans l'émulation intellectuelle des grands découvreurs,…
Petit bémol, les incohérences sont un peu trop nombreuses dans ce tome-ci des aventures du Baron Noir…
Qui nous apparaitra comme le héros précédant le « Iron Man » contemporain…
En plus intelligent. Une question de « French Touch »…
Les incohérences :
Chap. 5. Un tunnelier ? Déjà pour l'époque ? Qui avancerait sous terre sur des centaines de mettre sans créer aucune vibration et donc sans donner l'alerte ? Et puis il ne suffit pas de creuser, il faut aussi étançonner à l'arrière pour éviter que la terre ne s'effondre sur le tunnelier justement et ne crée une dépression au niveau du sol...de l'usine.
Comment Albert qui attend dehors au parking a fait pour se rendre compte que quelque chose n'allait pas à l'intérieur…dans les caves de l'usine. Dans l'épilogue il explique qu'il a entendu un coup de feu…Mais il n'y a jamais eu de coup de feu…
Comment un garde du corps…massif aurait fait pour se glisser dans la salle des coffres dont la seule porte est gardée par une sentinelle armée ?
Chap. 6. Comment se fait-il que les gardes dans la salle de réunion n'ont pas entendu leurs collègues qui se trouvaient dans la salle voisine se faire attaquer aux fumigènes (ni cris, ni crise de toux ? ) ? Et finalement pourquoi une absence de réaction plus rapide ?
Pourquoi Ader participe-t-il à son enlèvement, il aurait pu retarder sa sortie en faisant en sorte de se fouler la cheville, et ainsi de retarder ses ravisseurs tandis qu'ici, l'auteur donne l'impression qu'Ader y participe… 😊.
Un premier roman qui introduit aux suivants plus aboutis. Au demeurant, celui-ci est très agréable à lire.