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EAN : 9782264076076
288 pages
10-18 (16/01/2020)
3.89/5   98 notes
Résumé :
Tokyo, fin des années 50. Via un entremetteur, Teiko épouse Kenichi Uehara, séduisant mais taciturne employé d'une agence de publicité tokyoïte. Lors d'un déplacement à Kanazawa avant sa mutation dans la capitale, Kenichi disparaît. Partie sur ses traces, Teiko découvre tout d'abord que son mari a été policier avant de rencontrer l'épouse d'un riche industriel qui semble avoir un lien avec les Japonaises se prostituant jadis pour l'occupant américain. Venu la souten... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Cet automne-là, Teiko, 26 ans, une Tokyoïte moderne épouse Kenichi Uhara, 36 ans, un homme qui lui a été recommandé par un entremetteur. Nous sommes en 1958. Teiko se doute bien qu'il a eu quelques aventures mais elle ne lui pose pas de questions sur son passé. Kenichi dirige la succursale de l'agence publicitaire A., dans la région du Hokuriku à Kanazawa (nord). Il sera bientôt promu et muté au siège à Tokyo. A première vue, il est plutôt pas mal mais dès la première rencontre Teiko perçoit sa complexité. Et puis il refuse de passer leur voyage de noce dans le Hokuriku qu'elle ne connaît pas. Une semaine après leur retour de Kofu où elle a senti sa mélancolie, Kenichi prend le train pour Kanazawa en compagnie de Yoshio Honda, le jeune collègue qui va prendre sa succession. Il doit être de retour cinq jours plus tard. C'est la dernière fois que Teiko verra son mari.
Ce roman policier m'a plu car il est bien construit, et puis surtout parce qu'il parle des femmes de l'après-guerre au Japon. Tout le roman est vu au travers des yeux de Teiko. Elle est brillante et n'a peur de rien tout en étant très respectueuse des traditions. Nous découvrons cette région du nord en novembre , les secrets de ses habitant(e)s et le destin des pan pan, dont je n'avais jamais entendu parler personnellement. il s'agit des femmes de toutes origines sociales qui n'ont trouvé d'autres moyens de subsistance que de se prostituer auprès des soldats de l'armée d'occupation américaine. Les rues des années 45-46 ( le point zéro) en étaient pleines, les lèvres rouges, vêtues à l'occidentale dans des couleurs voyantes. Dix ans après le Japon a changé, a oublié, va de l'avant. Que sont-elles devenues ? le roman propose donc un éclairage subtil et féminin sur ce sujet certainement encore tabou en 1958.
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Nous sommes à Tokyo, à la mi-novembre 1958. Les négociations concernant le mariage de Teiko Itane, 26 ans et Kenichi Uhara, 36 ans, ont finalement abouti. le mariage s'est déroulé comme prévu, et Teiko et Kenichi vont pouvoir partir en voyage de noces. Teiko aurait bien aimé connaître la région de Kanazawa, où travaille son mari, commercial, une partie du mois. Juste après la cérémonie, ils sont partis pour Kôfu, et ont pu admirer le Mont Fuji. Une semaine après leur retour à Tokyo, Teiko accompagne son mari à la gare, il se rend à Kanazawa pour former un nouveau collègue, Yoshio Honda, et régler quelques affaires courantes avant son transfert à Tokyo. "Ce fut la dernière fois qu'elle vit son mari, Kenichi Uhara", c'est ainsi se termine le chapitre 1 du roman.

Cette première semaine, l'attente est longue pour Teiko qui a reçu une carte postale de son mari ; elle se rend chez le frère de Kenichi, et sa femme, elle range son appartement.... Les jours passent. Aucune nouvelle de Kenichi. Teiko décide de se rendre en train à Kanazawa, de refaire le parcours de son mari. Aidée par le collègue de son mari, Yoshio Honda, Teiko recherche un inconnu qui a disparu...

Le point zéro peut paraître déroutant par bien des aspects, et le premier concerne les mariages arrangés au Japon, qui avaient encore lieu de manière assez courante au milieu du 20ème siècle. Teiko ne connaît absolument rien de l'homme qu'elle a choisi d'épouser, les renseignements fournis par l'agence qui s'est chargée des "négociations" entre les époux sont assez limités. Pour la jeune femme, la relation avec son mari va se développer peu à peu et elle apprendra à le connaître. Ce qui ne se passe pas, puisque Kenichi disparaît. La jeune femme que l'on pourrait penser innocente ou naïve fait preuve d'initiative, de jugement, et mène une enquête approfondie, en respectant tous les codes japonais qu'elle maîtrise parfaitement. Mais l'écheveau est très embrouillé, les pistes ne semblent mener nulle part... L'obstination de la jeune femme porte ses fruits. La disparition n'est ni volontaire, ni un suicide, une intelligence adverse est bien à l'oeuvre, deux proches de Teiko vont être victimes d'empoisonnements. Peu importe ; rien n'empêchera la vérité d'éclater.

Il est bien sûr souhaitable de ne pas divulguer le fin mot du roman, particulièrement intéressant et bien construit. Il paraît pourtant intéressant de signaler que Seichô Matsumoto, écrivain japonais né au début du vingtième siècle, qui, dans ses romans s'est attaché à observer la société et mettre plus particulièrement l'accent sur les mobiles des crimes, a souhaité rattacher l'intrigue à une période de l'histoire du Japon, celle de l'occupation américaine qui a suivi la fin de la deuxième guerre mondiale. Les Japonais redoutant que les Américains ne se livrent à des exactions sembles à celles perpétrées par les troupes japonaises sur les femmes en Corée par exemple ont toléré, voire encouragé une forme de prostitution de certaines femmes japonaises avec l'occupant américain. Ces femmes avaient le nom de "pan-pan", et étaient reconnaissables à leurs habits colorés, leurs manières libres....

J'ai beaucoup aimé partir à la découverte du Japon en compagnie de Teiko Itane, jeune femme moderne qui évolue dans un pays traditionnel. Ce voyage se déroule dans un Japon en pleine reconstruction, mais les cicatrices laissées par la seconde guerre mondiale sont encore très sensibles. Une belle découverte.


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Tokyo, fin des années 50, Teiko épouse Kenichi Uhara, un responsable commercial de dix ans son aîné. Il s'agit d'un mariage arrangé qui semble convenir à la jeune femme. Son époux se rend régulièrement à Kanazawa et doit mettre fin à ses dernières affaires avant sa promotion qui lui permettra de rester à Tokyo, auprès de sa femme. Parti avec son collègue, Yoshio Honda qui doit prendre le relais, Kenichi disparaît le jour où il devait rentrer à Tokyo. Teiko rejoint Honda pour enquêter et, après la déclaration de disparition inquiétante, elle est rejointe pas son beau-frère, Sôtarô Uhara qui suit une piste et semble en connaître un peu plus sur la vie de son frère. Teiko soupçonne une double vie de ce mari dont elle ne connaît que très peu de choses...Elle apprend également que son mari était anciennement policier aux moeurs à Tokyo, en contact fréquent avec les pan-pan, ces jeunes femmes japonaises qui, au lendemain de la guerre, seules et sans ressources, se sont rapprochées des GIs et, pour nombre d'entre elles, ont dû se prostituer. L'enquête se complique quand Sôtarô est assassiné et retrouvé dans un hôtel où il s'est fait piégé.

Avec le point zéro, Matsumoto nous plonge dans la disparition étrange d'un homme qui l'est tout autant puisqu'il semblait avoir une double vie…et le passé policier du disparu va réveiller l'histoire douloureuse du Japon après-guerre.
L'enquête est plus psychologique que policière, puisque Matsumoto s'attache au mobile pour se livrer à une observation fine des réactions des protagonistes, pris dans le mystère d'une disparition mais possédant chacun une portion de vérité, chacun avançant ses pions en fonction de son avancée. Une analyse qui jette les bases de nouveaux romans policiers, qui fera des émules, notamment avec Keigo Higashino, privilégiant le modus operandi et le mobile, plutôt que la multiplicité des suspects.
Une construction habile qui permet également de découvrir un pan historique méconnu du japon d'après-guerre.
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Deuxième ouvrage de l'Atelier Akatombo que je lis et identique plaisir des yeux avec une couverture soignée. La photographie mise en avant a été choisie avec soin et reflète le roman.

Avec le Point zéro, les amateurs de thrillers, polars à suspense et péchus risquent de ne guère trouver leur compte. Il s'agit ici plutôt d'un roman d'atmosphère, avec toute la retenue japonaise. Paru en 1959, il se place à une époque singulière où l'immédiate après-guerre tend à laisser la place à la renaissance du Japon en tabt que puissance économique majeure. Pourtant cette période juste après la défaite, au plus fort de l'occupation américaine et de ses conséquences reste présente dans les esprits de ceux qui l'ont connue. Et se retrouve pris dans l'intrigue tissée par Matsumoto Seichô.

L'auteur aborde divers thèmes dans son récit. Notamment celui du mariage arrangé par le biais d'un entremetteur. En effet, Teiko se marie ainsi avec Uhara Kenichi, sans quasiment rien connaître de l'homme qu'il est - et inversement. Directeur d'une succursale d'agence publicitaire à Kanazawa, dans le Nord de l'île principal Honshū, celui-ci la laisse à peine mariés pour organiser sa mutation à Tokyo. Teiko ne le reverra jamais.

Que s'est-il passé? Accident? Suicide? Meurtre? Ou bien est-il devenu l'un des milliers d'évaporés japonais qui disparaissent volontairement du jour au lendemain?
Pour comprendre, Teiko se rend à Kanazawa.

Matsumoto Seichô se focalise sur les ressentis et pensées de la jeune femme. On sent son désarroi non seulement face à la disparition de son époux mais aussi à la prise de conscience de ne rien savoir sur lui qui puisse l'aider. L'hiver du Nord ajoute ses rigueurs aux sensations pesantes de Teiko. L'auteur décrit avec minutie paysages enneigés et nuages menaçants, comme autant de répercussions au-dehors du froid glacial qui envahit la jeune épouse.

Si Edogawa Ranpo a, avant-guerre, mis à la mode les romans à énigmes à l'occidentale au Japon, Matsumoto Seichô apparaît, lui, comme le précurseur du roman à mobile. Il axe ses intrigues non pas sur des astuces telles les meurtres en chambre close mais sur les motivations criminelles qui permettent de révéler la psychologie des personnages intervenant dans le récit. Cela offre également l'occasion  de mettre en avant un aspect sociétal lié à certains crimes. Un point qui fait l'unanimité ou presque de tous les écrivains de polars et romans noirs partout dans le monde (qu'on pense aux banlieues d'Olivier Norek ou des problèmes géopolitiques des cartels de la drogue de Don Winslow).

J'ai trouvé beaucoup d'attraits à ce roman au rythme volontairement lent et mesuré. Les échanges entre les protagonistes montrent les rituels codifiés de politesse inhérents à tout dialogue nippon. S'incliner et présenter ses excuses pour tout dérangement causé fait partie intégrante du quotidien des Japonais, encore plus dans une situation exceptionnelle de disparition.

C'est un plaisir de découvrir une oeuvre encore non traduite d'un auteur qui marqua la littérature de l'archipel avec un nombre faramineux de romans. Merci donc à Dominique et Sylvain Toussaint pour leur traduction de qualité et pour leurs efforts vers toujours plus de titres japonais disponibles en France grâce à leur Atelier Akatombo. Longue vie à la libellule rouge!
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Comment vous gâcher tout le plaisir de la découverte de ce roman ?
Facile, il suffit de lire la quatrième de couverture qui raconte tout ce qui va arriver au fil des pages, du début jusqu'à la fin !
Heureusement, je n'avais que survolé ce fameux résumé avant la lecture.
Mais certains éléments annoncés se produisent vraiment très tard dans l'intrigue, ce qui fait que je me doutais de ce qui constitue l'élément clé de cette enquête.
En bref, une jeune mariée est confrontée à la disparition mystérieuse de son époux et il va lui falloir remonter dans le passé pour comprendre ce qui s'est passé.
J'ai bien aimé l'ambiance à la japonaise, à savoir que chacun a à coeur de ne pas gêner les autres, de ne pas être une source d'embarras pour eux, alors même qu'il leur arrive des trucs affreux et qu'ils vivent le pire moment de leur vie.
Vous imaginez être confronté à la disparition ou au meurtre d'un proche et devoir vous excuser auprès de ses collègues ou même de la police pour tous les ennuis que vous leur apportez ?
Ca semble une attitude assez étrange pour nous qui ne sommes pas habitués à ce genre de réaction, mais ce genre d'attitude se retrouve dans de nombreux romans japonais.
Le roman est agréable à lire, d'un style assez froid mais qui va bien avec l'ambiance et l'intrigue est plutôt bonne même si le résumé du dos du livre en dévoile beaucoup trop.
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critiques presse (1)
Liberation
26 octobre 2018
Le genre du roman à énigme (whodunit, qui a commis le crime, qui est le coupable ?) a quelque chose de laborieux: déployer l’éventail des possibilités peut tuer l’adrénaline. Le Point zéro vaut pourtant le détour. Pour l’écriture, limpide mais pleine, avec des personnages mais aussi des paysages très incarnés.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Cet automne-là, Teiko Itane épousa Kenichi Uhara, un homme qui lui avait été recommandé par un entremetteur. Elle avait 26 ans, et lui trente-six. Leur différence d’âge n’était pas un problème, mais pour les esprits conventionnels, cette union arrivait un peu tardivement. « Un célibataire de 36 ans a forcément eu des aventures », lui avait fait d’emblée remarquer sa mère lorsque la proposition de mariage leur était parvenue. Sa réflexion ne manquait pas de bon sens ; personne n’aurait osé la contredire en affirmant qu’un homme pouvait avoir vécu jusque-là sans aucune liaison féminine, et bien sûr, Uhara serait passé pour un menteur en essayant. En réalité, il fit l’impression de quelqu’un de délicat à Teiko, laquelle avait une expérience professionnelle et connaissait bien le monde masculin du travail. Réfléchissant à cela, elle découvrit même qu’elle n’aurait éprouvé qu’un sentiment proche du dédain pour un homme resté chaste ; plutôt que de la pureté, elle n’aurait vu chez lui qu’une faiblesse physique, un manque d’énergie.

Elle pensait donc que c’était assez positif que son partenaire ait entretenu une relation. Lui demander s’il avait déjà vécu maritalement avec quelqu’un serait certes désagréable, mais ne passerait pas pour un reproche si le lien avec cette personne était bel et bien rompu. En bref, à condition qu’il ait laissé son passé derrière lui et qu’aucun ennui futur ne soit envisageable, tout se présentait au mieux.
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Quand l'armée américaine a débarqué, les femmes ont toutes tremblé de peur, répondit la critique littéraire. Mais, même s'il y a eu des troubles en certains endroits, en général, rien de ce que l'on craignait ne s'est produit. Je pense que l'on peut dire qu'il ne s'est rien passé. Je dirais même que les femmes ont été plutôt surprises parce que les soldats américains de sont tenus comme des gentlemen. Ils ont même fait preuve d'une grande gentillesse à leur égard.
- Oui, je suis d'accord, opina l'opulente romancière. Cela a permis aux femmes de l'époque de rétablir leur confiance en elles..
... Avant, les hommes japonais étaient extrêmement tyranniques et faisaient comme bon leur semblait. En fait, en regardant l'armée américaine, les femmes ont changé de point de vue à propos des hommes. Jusque-là elles avaient fait montre de servilité à leur égard. A partir de là, très vite, elles ont gagné de l'assurance.
- C'est intéressant, intervint l'animateur comme pour relancer la conversation.
- A l'époque, dit la critique, les hommes, désemparés, ne soignaient pas leur apparence. Leur amour-propre avait disparu. A cet instant, à ce point zéro, les femmes étaient plus en vie que les hommes.
- Un point zéro... répéta en écho l'animateur.
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Ce n'est pas qu'elle soit subitement tombée amoureuse de lui. En réalité, elle était bien loin de ce sentiment puisqu'elle ne savait que peu de choses le concernant hormis le nom de son agence, le genre de travail qu'il exerçait et le fait qu'il habitait chez son frère. Mais avec ces seules notions, elle avait malgré tout l'impression, d'une certaine façon, de pouvoir le comprendre. Et ce n'était pas simplement lié à lui. Lorsqu'on épouse quelqu'un, n'est-ce-pas dans le fond sur la base d'une compréhension assez vague ? Une femme a peur de la part d'inconnu de son partenaire tout en éprouvant une certaine fascination pour celle-ci. Après le mariage, cette part ignorée disparaît, la peur s'évanouit et la fascination cède la place au quotidien. Du moins, tel était le point de vue de Teiko.
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Teiko savait que dans la plupart des offres de mariage, les lieux de naissance et d'études, l'occupation professionnelle, les relations familiales, les amis, les mœurs faisaient l'objet de recherches. En revanche, le parcours professionnel n'était pas investigué. Durant les négociations, une partie du passé était laissée à l'écart.
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- Un point zéro...répéta en écho l'animateur.
- Oui pendant ces trois ou quatre années après la défaite, on peut dire que les hommes japonais ont perdu toute confiance en eux. En revanche, les Japonaises se sont retrouvées poussées en première ligne face à l'armée d'occupation américaine, et ce sont elles qui ont bravement joué du sabre. Ce qui est certain, c'est qu'elles ont adopté un nouveau comportement.
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Vidéo de Seicho Matsumoto
À l'occasion du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême 2019, Xavier Guibert vous présente l'exposition "Taiy? Matsumoto, dessiner l'enfance" avec ATOM, ANA, Les Cahiers de la BD et le Musée d'Angoulême.
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