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Monique Christiansen (Traducteur)
EAN : 9782070339310
528 pages
Gallimard (03/07/2008)
3.79/5   24 notes
Résumé :

John Ericsson rentre du désert de Death Volley, Arizona, après une semaine passée à jouer au guide de survie pour touristes japonais argentés. Il se réjouit de retrouver femme et enfants dans sa petite maison d'Américain moyen. Sauf que nous sommes le 11 septembre 2001 et que plus rien ne sera comme avant. Sauf que John n'est pas américain.

Il est Vuk, le Danois serbe, ancien mercenaire avec un mandat d'arrêt international aux fesses. Les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Je retrouve les personnages que j'avais beaucoup aimé dans "le danois serbe", Vuk, Per et Lise.
Personnages attachants dont la psychologie est de plus en plus fouillée. Les ressorts des sentiments amoureux, des souvenirs traumatisants sont très bien étudiés et décrits.
La ville de Cuenca attire l'oeil avec ses maisons suspendues, construction emblématique de la ville, le cliché de toutes les cartes postales, et le pont de San Pablo, passerelle qui enjambe la rivière Huécar, qui permet d'avoir une vue imprenable sur ... les maisons suspendues.
Je ne suis déjà pas très fiérote devant le vide alors après cette lecture je ne suis pas vraiment sûre de mettre un jour ne serait ce qu'un orteil sur cette passerelle.
L'intrigue en elle même nous éclaire sur le processus de radicalisation et sur la difficulté de lutter contre ce phénomène qui pollue nos banlieues en faisant croire que le bonheur est pour demain, quand tout le monde pensera la même chose et respectera les mêmes règles choisies par certains pour leur plus grand profit.
C'est glaçant et on se sent si impuissant devant ce phénomène.
La postface de l'auteur nous rappelle que "l'ennemi dans le miroir " est la clôture d'une trilogie qui comprend bien sûr "le danois serbe" mais aussi "la femme de Bratislava"
Une relecture de ce dernier devrait être la bienvenue pour mieux suivre l'évolution des personnages.
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Vuk, dit le Danois serbe, ancien soldat et mercenaire yougoslave, a quitté l'Europe et refait sa vie aux Etats-Unis. Sous le faux nom de John Ericsson, il s'est reconstruit une nouvelle vie loin de la guerre et des combats. Mais les attentats du 11 septembre 2001 à New York vont venir bouleverser sa vie et celle de sa famille. Découvert par les autorités américaines il est contraint de travailler pour elles et d'accepter une dernière mission. Ensuite, enfin, il sera vraiment libre. Il est envoyé au Danemark dans le but de mettre à jour une relation entre le réseau terroriste al Qaida et Saddam Hussein.Malgré le passé chargé de Vuk j'ai tout de suite eu une certaine empathie pour le personnage. Il fait tout ce qu'il peut pour échapper à son passé, pour faire de sa vie quelque chose de positif mais surtout pour que ses enfants ne connaissent jamais les atrocités que lui a connues et commises. Par contre le policier danois qui le pourchasse pour ses crimes passés, Per Toftlund, ne m'a pas beaucoup inspiré à cause de son pessimisme. Pour lui l'être humain ne peut pas changer.
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Ce roman fait suite au "Danois serbe" (que je n'ai pas lu), mais cela ne gêne en rien la lecture.

Les attentats du 11 septembre 2001 ont eu des répercussions aussi au Danemark. Petit pays, qui ne semble pas a priori impacté. Mais une cellule se crée au sein des services secrets danois, composé d'espions auxquels se joint une jeune femme d'origine arabe.
Bien sûr, quelques clichés (au goût de madeleine pour moi) sur le Danemark, comme manger au kiosque un hot-dog (sur la Rådhus Pladsen) (place de la mairie). On trouve beaucoup de kiosques (des chariots, comme on peut en voir dans les films américains) où l'on peut manger des hot-dogs (qu'est-ce que j'ai pu en manger, même au sortir d'un café ou du cinéma !) ou des glaces (même en plein hiver).
(c'est peut-être la raison pour laquelle on peut déguster des hot-dogs derrière les caisses du grand suédois...).

On y voit une description de la société danoise, de la façon de voir les immigrés par les Danois de souche ; pas du racisme, mais de la "non connaissance" de l'autre. Mais l'auteur montre aussi le point de vue de la jeune femme, partagée entre ses deux cultures et le monde qui les sépare.

Deux histoires : celle de cette cellule, avec Per Toftlund, commissaire et espion, et le Danemark et l'histoire de Vuk, ce Danois aux origines serbes, recherché sur tous les continents et recruté par la CIA. Vuk et Per Toftlund, serait-ce l'histoire qui recommence ? (dans le Danois serbe).

Bref : même sans ce goût de madeleine, un polar riche : en évèments, aux personnages bien brossés, des histoires personnelles qui s'emmêlent et se démêlent, des paragraphes riches d'enseignement sur la religion musulmane, sur le système de prêt "bancaire" (l'auteur connaît son sujet).

On est impatient d'arriver au bout, de connaître la fin.

J'ai beaucoup aimé !


Lien : http://loiseaulyre.canalblog..
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Vuk (l'ancien sniper serbe du Danois serbe) n'est pas mort. Il a réussi à fuir aux Etats-unis sous une fausse identité, et y vivre en paix. Mais après le 11 septembre, le FBI lui met la main dessus et l'oblige à retourner en Europe pour chasser les islamistes. Pendant ce temps, au Danemark, le commissaire Toftlund (héros de l'histoire précédente) est chargé de lutter contre le terrorisme et d'enquêter dans les milieux musulmans du pays pour voir si les groupes à tendance islamistes constituent une menace ou ont des liens avec Al-Qaida.
Le bouquin est encore plus passionnant que le premier. J'adore !
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Un roman correct sans plus. Beaucoup d'introspection sur les vies personnelles des protagonistes que j'ai trouvé ennuyeux. Peut-être environ le quart du récit peut être considéré digne d'être dénommé thriller. Que dire de la fin, dont le dénouement spectaculaire semble avoir été écrit rapidement tellement il détonne avec le reste du récit.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Une rhétorique qui rappelait à Bjerregaard les années soixante dix. Marx avait été remplacé par Allah et la révolution par la guerre sainte. Sinon, c'était le même flirt avec la violence et le même rêve d'Utopie sur terre, avec la promesse, non pas du paradis communiste, mais de la sainte loi coranique, qui devait gouverner la vie des gens sur tous les plans. Autrefois comme aujourd'hui, seule une infime partie des populations croyait à l'Utopie, mais elle prenait beaucoup de place.
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Tu ne regrettes pas ce que tu as fait ?
Ça ne sert à rien. À la guerre, il y a des gens qui meurent et d'autres qui tuent.
C'est comme ça que tu penses ?
J'essaie de ne pas penser.
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Proposez aux hommes de redevenir des petits garçons et de vivre leurs rêves, et ils seront prêts à payer tout ce que vous voulez.
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Le passé n'existe pas si on le refuse.
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