Cassie Coburn s'apprêtait à devenir chirurgien aux États-Unis jusqu'à un accident qui lui coûte sa carrière. Dépressive, elle prend alors la décision de s'expatrier à Londres. Un vol banal de vélo lui offre l'occasion de rencontrer Violette Despuis, française, enquêtrice privée donnant un coup de main à la police londonienne sur des affaires complexes. le duo décide de faire équipe pour résoudre une affaire de meurtre au poison.
J'ai lu cet ebook en anglais, la version étant gratuite. C'était une lecture très rapide, sympathique et le premier tome de la série consacrée à ce personnage. Je ne sais pas si j'ai vraiment réussi à m'identifier aux personnages, Violette me fait beaucoup penser à une sorte de docteur house mélangé à du Sherlock Holmes et Hercule Poirot. On peut parfois se sentir irrité de voir à quel point la police semble inapte et fermée aux yeux de Violette. Par ailleurs, l'auteure ne nous apprend pas grand chose sur elle.
Cassie pour sa part m'a fait penser à une ado à certains moments et j'ai eu du mal à comprendre certaines de ses réactions et certains choix, mais sa perspicacité relative face à l'enquête a un peu compensé ces défauts. Elle ne sert pas de faire-valoir, mais échange et offre réellement son aide à la brillante Despuis. Les circonstances de la rencontre entre les deux femmes valent d'ailleurs quelques sourires.
Pour conclure, l'écriture était fluide et ponctuellement humoristique ce que j'ai apprécié. C'est une lecture que je recommande pour passer le temps lors d'un trajet un peu long et pour s'aérer la tête.
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C'est un cosy mystery palpitant ! J'ai adoré l'intrigue et je n'ai pas du tout anticipé l'identité du tueur.
Violette est complètement cinglée et antisociale, mais elle a des facultés d'analyse incroyables.
J'ai l'impression que sa rencontre avec Cassie va petit à petit faire craquer sa carapace. Car oui Cassie est une jeune trentenaire totalement adorable et attachante mais aussi très perdue dans sa vie. C'est une chouette comédie qui mêle humour et enquete. J'ai hâte de le livre le tome suivant pour connaître leur nouvelles aventures.
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La seule chose pire qu’avoir ses propres enfants c’est de devoir élever ceux des autres. Absolument pas. C’est le bon côté de la ménopause. Tout le monde cesse de vous demander quand vous allez vous décider à procréer, comme si c’était la seule chose à laquelle une femme puisse aspirer.
Après tout quelle importance ? Quelle importance qu’il ait été saoul, drogué ou parfaitement sobre ? Ça ne changeait rien au résultat. Je ne serais jamais chirurgienne. En fait, je ne serais même probablement jamais docteur. Bien-sûr, je pourrais toujours travailler comme généraliste. Je pourrais rédiger des arrêts de travail pour des gens dont le nez coule. Je pourrais ordonner des analyses de sang avant d’envoyer des malades consulter le genre de docteur que j’avais voulu devenir. Ce n’était pas ce que je désirais. Ce n’était pas censé être la vie que je vivrais.
Je ne pouvais plus être chirurgienne. Ma main n’était plus assez sûre. Même si je pensais que tout irait bien, je ne trouverais jamais une compagnie d’assurance qui accepte de me couvrir. J’avais sombré dans une dépression profonde, un trou noir dont je ne trouvais pas la sortie. D’ailleurs je n’avais pas vraiment fait beaucoup d’efforts pour en sortir.
« Mon cerveau est mon outil le plus précieux. En tant que docteur tu gardes toujours tes instruments en excellent état. Je dois faire la même chose. Et tu devrais en faire autant car dans ta profession ton cerveau est aussi important que ton scalpel. »
Je trouve que ces gens qui ne s’occupent que des morts ont parfois tendance à oublier qu’ils ont été vivants, et cela obscurcit leur jugement.