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EAN : 9782702159569
416 pages
Calmann-Lévy (17/08/2016)
3.43/5   59 notes
Résumé :
Au début des années 80, le downtown de New York est le centre de l'univers, un terrain de jeu revêche, encore hermétique à la menace de l'embourgeoisement. Artistes et écrivains s'y mêlent dans des squats insalubres où leurs rêves de reconnaissance prennent des formes multiples. Parmi eux, Raul Engales, un peintre argentin en exil, fuyant son passé et la « guerre sale » qui a enflammé son pays. S'affamant pour payer son matériel, il peint le jour d'immenses toiles ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Premier roman, rentrée littéraire 2016,
C'est l'histoire d'une femme et deux hommes vivant dans le milieu artistique new-yorkais dans les années 80.
Ce livre lu en version originale, si ce n'était les critiques élogieuses sur Babelio, je l'aurais déjà abandonné après les trente premières pages. La vulgarité , l'artificialité et la banalité du langage et des propos écrits m'ont beaucoup dérangée. Vu les critiques, je me demande quel tour de force a employé la traductrice pour en métamorphoser une partie.
J'ai une passion pour les Beaux-Arts, et j'aime New-York, c'étaient mes raisons pour le choix de ce livre, mais l'auteur traite tous les deux superficiellement, dans le genre chronique de revue féminine à l'eau de rose bien trempée de sexe. Apparemment la préoccupation number one du milieu sont les parties de jambes en l'air ! Tout y est bon, les bibliothèques, les laveries....toutes les femmes sont disponibles à la minute près, suffit de les regarder.....même lire un livre d'Art donne lieu à la masturbation....et dans tout ça l'Art, NewYork ? Pas grand chose, beaucoup de clichés. A part la synesthésie ( un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés), et " les couleurs " qui sont presque des entités ayant leurs propres pouvoirs, sinon rien d'intéressant, nouveau ou révélateur ,du moins pour moi.......pardon, si, quand même,......une masseuse de Wall Street, couche en fin des séances avec des clients et les filme en cachette, ces films sont sensés devenir " a project ", des oeuvres d'art post-mortem,et elle écrit des bribes de mots prononcés par ces même clients durant ces rencontres torrides,sur un bout de papier, insérées dans des pochettes d'allumettes qui circulent un peu partout et sont sensées être prémonitoire, des " matchbooks"...... trés original.....il y en a de nettement meilleurs, mais là faut se taper les 307 pages.
Elle cite plusieurs noms d'artistes connus, Tehching, J.M.Basquiat....comme des familiers, mais la plupart du temps sans substance, les pimentant de détails Wiki ; Des rapprochements métaphoriques peu subtiles, comme un portrait de Lucian Freund, qu'elle décrit dans le contexte de la critique d'un des tableaux de l'un des protagonistes :"C'était le monde, menaçant d'effacer le sujet du portrait, l'univers léchant le visage du sujet, au point de l'avaler complètement-It was the world threatening to obliterate the painting's subject, the universe licking at the subject's face, about to swallow him whole".Je vous laisse en juger.....

L'histoire de fond est banale, les personnages peu attachants, à part le petit garçon, qui arrive comme un cheveu sur la soupe.
Fuck,asshole,shit....sont les mots couramment employés, inutile je pense que je les traduise....faire l'amour, c'est carrément fuck....dans un livre comme "Fuck America" ça passe, mais ici...
Des expressions banales,qui parfois frise l'indécence," Voila un des avantages d'avoir des parents morts, peindre en mélangeant les couleurs dans de la porcelaine,et utiliser les murs comme votre chevalet", (p.129),parlant de l'adolescence d'un des protagonistes, qui vient de perdre ses parents dans un accident de voiture.
Et la construction du livre....des sous-chapitres avec des titres, sensés être lu comme on regarde une oeuvre d'art? Des phrases hachés , exclamations, répétitions, mots écrits en majuscule, italique......ça passe lorsqu'elle parle des visions synesthésiques de Bennett l'un des protagonistes, mais en dehors de ça sans grand intérêt, n'ajoutant aucune substance ni au fond ni à la forme, fatigant.

Lu jusqu'à la dernière page, une lecture qui m'a profondément ennuyée . Ce n'est que mon humble avis, bien sûr.

Pourtant, vu les critiques élogieuses, je me dis, j'ai dû passer à côté de quelque chose....mais quoi?
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Un beau premier roman. Une lecture qui a su m'emballée et me séduire. Je vais tenter de vous en révéler quelques éléments au compte goutte !

Dans ce texte, on nous présente un triptyque. Trois personnages qui se rencontrent, qui gravitent les uns autour des autres. Des hommes et des femmes qui vont s'aimer, s'aider puis se déchirer. Des personnages très différents qui recherchent tous la même chose, l'art et la beauté en toute chose. C'est dans un Manhattan des années 80 que vont errer nos personnages. Chacun persuadé de pouvoir vivre la grande vie, de pouvoir se réinventer aux couleurs des peintures qui émergent.

Ce roman sur l'art n'en est pas moins un texte sur l'apprentissage et l'acceptation. Car nos trois personnages vont vite comprendre que le monde de l'art est fermé mais avec les bonnes connexions on peut se hisser très haut, très vite, mais attention à la chute elle n'en sera que plus spectaculaire. Ce texte présente ainsi un monde où les codes sont omniprésents, où une bonne connaissance fera toute la différence. Mais l'auteure dresse le portrait de cette descente aux enfers que se passe-t-il lorsque l'on ne peut plus faire partie de ce monde artistique. Entre drame psychologique et physique c'est une vision à 360° que l'on va avoir.

Dans ce texte j'ai apprécié la manière dont nous sont présentées les situations, à la couleur d'un tableau, avec le talent d'un artiste. On parcourt cette scène complexe qu'est le monde de l'art. On nous présente les personnes à connaître, les artistes à rencontrer mais comment faire quand votre monde s'écroule, s'effondre sur vos espoirs et votre vie. Avec un style très particulier, on ressent ce milieu, on s'y imprègne et on aime se vagabonder entre les squats remplis d'artistes inconnus et les salles d'exposition où se positionne la crème de la crème.

Ce roman est également un conte moderne où tous les rêves ne se réaliseront pas mais avec un peu de chance, on peut trouver une personne qui sera nous faire vivre pleinement. de l'Argentine à New York, se texte présente le rêve américain ! Celui qui a fait battre le coeur de tous les artistes des années 80, celui qui nous fait frémir et frissonner de plaisir. Ce texte est une oeuvre d'art, ce n'est pas un chef d'oeuvre mais comme un tableau d'art moderne elle sera nous diviser ou nous rapprocher mais ce tableau fera surtout parler de lui !
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Un premier roman très acceptable, sans plus. Avec les scories de l'ex étudiante en "creative writing" (des figures de style un peu foireuses) mais aussi son enthousiasme.
Mais j'attendais une belle description du New York artistique de la fin des années 70 et début des années 80, une période artistiquement extraordinaire pour cette ville. Et, comme avec le roman autrement plus ambitieux de Siri Hustvedt, "Tout ce que j'aimais", j'ai été déçue sur ce point. Je n'ai pas vécu là-bas à cette époque mais certains de mes amis se sont retrouvés au coeur de l'effervescence de cette époque, ont côtoyé Basquiat, joué au Mudd Club et à Max' Kansas City. Je cite ces trois "références" car ce sont les seules, en dehors des noms de quelques peintres, évoquées par l'auteure (qui réussit le prodige de ne même pas mentionner le CBGB, LE club alors fréquenté par la jeunesse branchée). Pour le reste pratiquement rien ne dépeint le New York - passablement cataclysmique - de cette période qui apparaît sous sa plume comme une sorte de représentation en carton-pâte de ce qu'il a dû réellement être à l'époque. Basquiat, le "nom" un peu trop "évident" associé au lieu en ce temps-là, est d'ailleurs convoqué dans la narration et l'auteure lui fait même jouer un rôle décisif (même si très bref), ce que j'ai trouvé à la fois un peu facile et abusif. Par ailleurs les anachronismes ne sont pas absents d'une histoire dont le ton hésite entre réalisme et fantastique à la Stephen King (la synesthésie de l'un des personnages apparaît comme une sorte de concentré de toutes les formes réellement existantes de ce trouble, semblant lui conférer des facultés paranormales). Ainsi l'une des héroïnes se demande, en 1980, si les VRP "existent encore"... Hum, sorry mais je crois que oui. Par ailleurs l'évacuation d'un squat d'artistes fait dire à l'un des personnages que celui-ci sera transformé en galerie chic. La gentrification finira effectivement par avoir raison de cette effervescence artistique crasseuse de l'époque. Mais était-ce déjà clairement perceptible au début de l'année 1980 ? J'en doute sérieusement. Bref : distrayant mais certainement pas transcendant...
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Ce roman est trop long. À peine à la moitié, une seule idée en tête, le finir au plus vite ! Dans le fourmillement du downtown de New-York, le lecteur perd ses repères et s'il n'a jamais mis les pieds dans cette ville, il en aura encore moins envie après sa lecture. Certes, berceau d'artistes en tous genre, nous suivons leur évolution et leurs désirs, à travers la création d'oeuvres et de performances toutes plus farfelues les unes que les autres et donc ? Des artistes-femmes qui se mettent à nues, des peintres fous, des êtres démunis, le tout dans un squat, refuge pour tous ces cerveaux en ébullition. Un rêve d'îlot loin du tumulte du monde, de la répression et des autorités.

Ensuite, les chapitres finissent par tous se ressembler. Nous avons l'impression de toujours assister à des expositions d'art contemporain, croiser les mêmes têtes aux cheveux hirsutes répétant les mêmes paroles, sur fond de désir sexuel et d'émancipation artistique. Enfin, entre le peintre argentin et le critique d'art américain, les portraits de ces deux hommes finissent par se confondre et par se mélanger. L'un ne pouvant rayonner en la présence de l'autre, ils se livreront un combat surréaliste et artistique, sorte de performance nocturne au coeur des galeries d'exposition. Étrange, cousu par une corde trop épaisse, cette rencontre acariâtre et égocentrique assombrit une toile déjà bien obscure, n'apportant pas vraiment les réponses tant attendues par le lecteur. Une trame fouillis, une intrigue qui tourne sur elle-même et une fin qui traîne en longueur...

Néanmoins, nous nous attachons à nos deux hommes, Raul Engales, artiste argentin bien plus doué qu'il ne le pense, misogyne et méprisant, cliché de l'artiste aux cheveux sales dépendant des cigarettes et des femmes. Si Molly Prentiss tombe à pieds joints dans le cliché de l'artiste raté, une lueur d'espoir vient éclairer cette sinistre toile, grâce à son neveu Julian, débarqué d'Argentine, dans lequel il saura reconnaître sa soeur Franca, émouvant le lecteur de ses souvenirs et de son absence.

Quant à James Bennett, il permet au lecteur de voir le monde sous un regard neuf, sous un oeil d'artiste. À travers les touches de couleurs vives qui remplissent les toiles, les bâtiments, les paysages et les êtres, James Bennett - critique d'art du New York Times - nous en apprend beaucoup et ravira le lecteur dont les émotions et la sensorialité seront décuplées. le monde lui apparaîtra alors sous un autre angle, des couleurs nouvelles et ce sera un ravissement pour le lecteur de se rendre compte de sa capacité à éprouver une telle sensibilité face à l'Art et aux éléments qui l'entoure, au quotidien.

Pour finir, un autre bon point vient ranimer cette toile un peu fade. La présence de Lucy, inspiration Pop-Art d'Engales qui, de son jaune de fleur de courgette, illuminera au sens propre, la vie de nos deux protagonistes, ainsi que la lecture de ce roman. Lucy, l'amante de Raul tout droit sortie de sa banlieue de l'Idaho, donne du sens à cette déconcertante esquisse artistique et littéraire.

Quant à la fin, elle clôt en beauté un roman sur lequel nous ne reviendrons pas deux fois. de douloureux souvenirs d'enfance entre l'amour fraternel d'un frère et de sa soeur, au coeur d'une Argentine trouble et insalubre, le tout amené avec logique et nostalgie. Tout se termine alors sur le visage d'un enfant, Julian, jeunesse déchirée entre deux pays antagonistes, palpitante entre les doigts de son oncle qui prend véritablement conscience qu'il est un artiste. Hallelujah ! Un roman en demi-teinte que l'on salue surtout pour sa performance littéraire et artistique, ainsi que pour l'implication colossale de l'auteure, mais qui divertit peu...
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Peintures urbaines et organiques, Manhattan est un corps qui vit qui respire, aspire, englouti et rejette. 1980, dans les entrailles de ce monstre fabuleux, Raul, Lucy, James vont créer, s'aimer et rencontrer le futur de la vie artistique Newyorkaise, ils ne le savent pas mais ils s'inscrivent dans l'histoire de l'art contemporain.

Warhol est leur maitre, Hockney leur grand frère. Keith Haring peint entre deux métros ce que l'on nomme encore des graffitis, Basquiat n'est qu'un drôle de jeune homme au drôle de prénom mais sa peinture tendre et violente dépasse tout. le coeur de Manhattan s'emballe pour ces garçons pleins de fougue et de talent. Jule et Jim et le Street-Art, décidément une bonne histoire d'amour pour raconter une époque, on n'a encore rien trouvé de mieux. Et puis la mort de John Lennon comme la fin d'une utopie, Jef Koon installe des aspirateurs dans une vitrine, les années frics peuvent commencer.

Formidablement construit, poétique et chaleureux, « New York esquisses nocturnes » est le livre d'une époque.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (3)
LesEchos
03 novembre 2016
Ces « esquisses » sont à la fois une formidable exploration du monde de l'art new-yorkais ; une analyse fine de ce qui nourrit l'inspiration des créateurs ; et une douloureuse histoire d'amour.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LeFigaro
06 octobre 2016
Avec un premier roman bourré de talent, Molly Prentiss nous plonge dans une métro­pole au bord de la crise de nerfs.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Telerama
05 octobre 2016
Un premier roman, et un hymne au chaos new-yorkais, qui ressuscite les artistes noctambules de la galaxie Warhol dans leur décor.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
“You need me.” “Yes, I do need you!” “But it’s not just me. It’s everyone. You need everyone because you have no idea how to need yourself. Or even how to be yourself.”( Tu as besoin de moi". " Oui j'ai besoin de toi !"" Mais non seulement de moi.De tout le monde. Tu as besoin de tout le monde car tu n'as aucune idée du comment tu aurais besoin de toi-même.Et même être toi-même.")
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Au cours des quatre minutes et trente-trois secondes de silence de John Cage, présentées par un professeur enthousiaste à la tignasse einsteinienne, James vit exactement la même lumière mouchetée que lorsqu’il écoutait de la musique classique et il sentit dans sa bouche, assez distinctement, le goût du poivre noir, qui lui causa même des éternuements.
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LE CORPS : un torse compact, animé par un million de groupes musculaires. Des quartiers connectés par le réseau sanguin des taxis. Les épaules épaisses, robustes, de Harlem, les pectoraux puissants de l'Upper East Side et de l'Upper West Side, l'échine de Central Park et les poumans encrassés de Midtown.
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La veille, elle s'était vautrée dans le whisky et le rouge à lèvres : le genre de soirée qu'une fille s'offrait lorsque les hommes sur qui elle comptait pour la sauver lui faisaient faux bond. Elle fêtait ses vingt-trois ans, sans personne pour fêter ça avec elle, et sans raison de faire une fête.
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Voilà une fille de sortie à New York pour la première fois. Une fille portant les vêtements de quelqu’un d’autre. Une fille consciente qu’entre la chemise et le jean de quelqu’un d’autre, un bout de son ventre apparaît. Une fille à qui l’on tend un cocktail à base de gin, au goût de poison et de soleil. Une fille dans une salle pleine d’autres filles comme elle, venues dans cette ville creuser leur part d’ombre et trouver la lumière. Une fille emportée dans une harde de corps ondulant en musique et qui laisse le sien se tortiller au milieu d’eux, laisse le feu du gin échauffer ses entrailles déjà brûlantes, remue peu à peu les orteils et les doigts, et se laisse de bon cœur embarquer dans une danse entre deux beaux garçons, une fille qui rit quand ils roulent des hanches contre sa peau dans les lueurs rouges et violettes des spots qui tournoient autour d’elle et à l’intérieur d’elle, et qui se dit : Ça y est, ça y est, ça y est. J’y suis.
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Vidéo de Molly Prentiss
Molly Prentiss - New York, esquisses nocturnes .Molly Prentiss vous présente son ouvrage "New York, esquisses nocturnes " aux éditions Calmann-Lévy. Rentrée littéraire 2016. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/170867/molly-prentiss-new-york-esquisses-nocturnes Notes de Musique : "Pesante ma Largamente Sostenuto" by MAT64. Free Music Archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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