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EAN : 9791026207542
240 pages
Librinova (01/12/2016)
4.09/5   29 notes
Résumé :
De Stockholm à Los Angeles, Stendriëk Börgen, artiste suédois génial et mystérieux, entretient une relation occulte avec Enstenov Khalinek, puissant homme d'affaires aux méthodes discutables. A l'apogée de sa carrière, Börgen dévoile son grand oeuvre, un ensemble monumental de plus de 3 000 toiles occupant la gigantesque Gallery of the Immortality du Titanium Palace de Los Angeles.  Börgen et Khalinek jubilent, mais aussitôt surviennent de nombreuses questions : que... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Stendriëk Börgen, artiste suédois génial et mystérieux, entretient une relation atypique avec son mécène Enstenov Khalinek, puissant homme d'affaires aux méthodes discutables.

Lors d'une exposition, Börgen dévoile son oeuvre, un ensemble de plus de 3000 toiles, qu'il aura mis 10 ans à réaliser. le peintre et le mécène jubilent, mais plusieurs questions se posent : quels liens unissent vraiment les deux hommes ? Comment une telle entente, aussi inattendue que suspecte, est-elle possible ? Quelle est cette étrange matière dont les oeuvres sont faites… ?

Anna James, journaliste et critique d'art se retrouve au centre d'une histoire qui dépasse le monde de l'art.

L'intrigue qui tourne autour de ces trois personnages, est construite avec talent, avec une psychologie très recherchée ! Chacun a, à sa manière, une folie qui apparaît au fil de la lecture. La relation des deux hommes est lourde de sens : pour l'un un besoin de reconnaissance pour l'autre un besoin de domination. Chacun se sert de l'autre pour arriver à ses fins !

Avec ce titre « Syndrome de Stockholm« , ceux qui connaissent la signification de cet état psychologique, peuvent d'ores et déjà imaginer la trame principale du livre. Mais vous ne pourrez pas imaginer les relations tordues qui lient les personnages. Une trame construite avec talent, avec rigueur. On sent que l'auteur s'est investi et qu'il a donné le meilleur !

L'écriture est d'une rare beauté et d'une qualité irréprochable. le vocabulaire est riche et on apprend des choses sur l'univers artistique. L'auteur créé un lien d'échange avec son lecteur qui sort de cette lecture satisfait dans tous les sens du terme !

L'auteur, avec le Syndrome de Stockholm, a érigé son vocabulaire en art, au même titre que l'art est la colonne vertébrale de ce livre.

L'horreur, la cruauté et la folie humaine sont poussées à leur paroxysme, donnant parfois l'envie de vomir ! Oui c'est un thriller d'une rare cruauté paré d'une belle robe tant au niveau de l'écriture, du contenu que du contenant avec cette couverture intrigante qui a attiré à plusieurs reprises les regards lors de mes déplacements dans le métro …

Les manipulations, les calculs des uns, les ambitions des autres sont dépeints avec talent et rendent les personnages humain dans tout ce qu'ils peuvent avoir de tordu et d'horrible.

L'auteur Philémon le Bellégard, nous plonge dans un thriller psychologie d'une excellente qualité, sans tourner autour du pot, il parvient, malgré les horreurs à nous immerger dans son monde totalement fascinant et original.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Voilà une très bonne lecture coup de poing qui s'est glissée entre mes doigts ! Attirée par le sujet, la couverture horrifique et les critiques sur le web, j'ai voulu découvrir ce que cachait cet ouvrage teinté de rouge… Je dois dire que je n'ai pas été déçue : le texte est prenant, l'intrigue est à la fois sombre et sanglante, tandis que la fin est sinistre. Ce livre est à mettre dans les mains des lecteurs qui ne craignent pas le sang, les morts brutales, les artistes torturés et la démence… Car c'est à peu près ce qui vous attend avec « le syndrome de Stockholm » ! Vous aurez intérêt à avoir le coeur bien accroché… Pour ma part, les détails rebutants ou les assassinats dans la fiction ne m'effraient pas, mais je préfère avertir les âmes sensibles. On va donc suivre Enstenov Khalinek, un homme d'affaire milliardaire passionné par l'Art, qui va s'allier à Stendriëk Börgen, un étrange artiste qui, un beau jour, va exposer 3 267 toiles, soient dix années de sa vie. Hélas, si les premières critiques acclament le génie de l'artiste, les médias vont vite déchanter en constatant que les oeuvres sont conçues avec une matière bien spéciale… C'est surtout Anna, une jeune femme, qui va rapidement comprendre de quoi il s'agit. La pauvre ignorait alors qu'elle se ferait kidnapper par les deux hommes, bien déterminés à faire d'elle le biographe de l'artiste. J'ai bien aimé l'idée de baser le récit sur l'Art. On sent vraiment que l'auteur est passionné par le sujet et qu'il a étudié plusieurs artistes tourmentés.

Évidemment, comme l'indique le titre, Anna va développer le syndrome de Stockholm pour l'un de ses ravisseurs : malgré la situation dans laquelle elle se trouve et ce qu'elle va découvrir, elle va se prendre au jeu. On la sent vraiment tiraillée entre l'horreur et la fascination. En revanche, je trouve sa relation avec le milliardaire pas assez exploitée : j'ai eu du mal à voir l'évolution de ses sentiments et de ses doutes. Il m'a fallu attendre la moitié du roman pour apercevoir les liens se tisser et les pulsions exploser entre la captive et son geôlier… Mais à mes yeux, c'est surtout Enstenov Khalinek qui va éprouver le syndrome, car il va se trouver dans une situation inextricable où il est à la fois fasciné et admiratif de cet artiste fou et ami qu'il craint autant qu'il l'admire… Ainsi, malgré la barbarie et les envies de meurtre de Stendriëk Börgen, il est obligé de s'engager jusqu'au bout et de le soutenir… J'ai donc apprécié cette double mise en scène qui fait réfléchir et terrifie ! On ne peut pas dire que je me suis attachée à ce trio cependant, j'ai pris plaisir à voir ce qui se dissimulait derrière leur masque ainsi que leur évolution au fil de l'intrigue.

On pourrait couper le récit en trois parties. La première partie permet d'avoir un bel aperçu de l'exposition et des ressentis des médias. En effet, Philémon le Bellégard permet au lecteur de découvrir de nombreux articles de presse et des retranscriptions d'interviews permettant au lecteur d'imaginer les oeuvres ou encore l'état d'esprit de l'artiste. La moitié du livre tourne sur la séquestration d'Anna, sur son analyse de l'artiste, sur les liens qu'elle va tisser avec ceux qui la retiennent prisonnière et sur l'inspiration grandissante et violente de Stendriëk Börgen. Quant à la troisième partie, on va tourner autour de la folie explosive et morbide de l'artiste ainsi que sur le dénouement final qui est juste explosif… J'avais vu venir certaines choses, mais pas à tout. Il faut vraiment avoir le coeur bien accroché ! Je pense que l'ambiance du roman, les réflexions amenées par celui-ci et cette idée d'art carmin me restera en mémoire pendant un certain temps… Je remercie l'auteur qui m'a permis de découvrir sa première oeuvre et le site SimPlement.

Lien : https://lespagesquitournent...
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Quel coup de maître pour un premier roman !
J'ai été tenue en haleine de A à Z dès le premier chapitre. La trame est très originale autour d'une réflexion sur l'art contemporain et le génie artistique, avec une question très simple : jusqu'où peut-on aller au nom de l'Art ? D'une plume très maitrisée, le récit est d'une grande fluidité en s'articulant autour des 3 personnages principaux, tous d'une grande richesse psychologique : le mécéne mégalo, l'artiste qui crée dans la transe jusqu'à la folie , et la journaliste " victime " du duo.
Tout est très visuel et cinématographique, j'ai eu souvent l'impression de voir les scènes ( surtout les plus terrifiantes notamment une incroyable scène sexuello-meurtrière ), tous les sens sont sollicités ad nauseam. Ames sensibles s'abstenir. Pour les autres, vous découvrirez un thriller vraiment marquant qui renouvelle les codes du genre avec brio.
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Je tiens tout d'abord à remercier l'auteur qui m'a gentiment fait parvenir son livre que j'ai découvert avec plaisir !

"Syndrome de Stockholm" nous fait plonger dans l'histoire de Stendriëk Börgen, peintre suédois, bien déterminé à se faire un nom dans le milieu grâce à son oeuvre magistrale pour laquelle il a oeuvré pendant pas moins de dix ans au côté de son célèbre mécène Enstenov Khalinek, homme d'affaires aussi redouté que redoutable.
Cette oeuvre qui compte 3000 toiles, Börgen va la dévoiler à Gallery of the Immortality du Titanium Palace de Los Angeles.
Seulement voilà, les journalistes et notamment Anna James, célèbre critique d'art finissent par se poser des questions sur la relation énigmatique qui unit ces deux personnages, sur la nature de la substance employée pour réaliser ces toiles aussi intrigantes qu'effrayantes.
Anna James va vite faire les frais de sa trop grande curiosité et se retrouvera plongée dans ce que l'Art a de plus fou.

Avant de parler de ce que je pense de l'histoire proprement dite, j'aimerais tout d'abord saluer le talent d'écriture de Philémon le Bellégard.
L'auteur a en effet une superbe plume qu'il a mise au service de son livre. « Syndrome de Stockholm » est magnifié par son côté littéraire, par la richesse de vocabulaire de l'auteur qui tout en employant des termes recherchés, singuliers, qui se démarquent, ne donne à aucun moment l'impression de faire un quelconque étalage de culture ou d'un besoin de montrer l'étendue de son champ lexical.
Rien que pour cela, pour cette prose soignée et élégante, "Syndrome de Stockholm" mérite que l'on s'y attarde.

Venons-en à l'histoire ! Eh bien comme le titre l'indique, l'histoire tourne autour du syndrome de Stockholm que tout le monde connaît du moins dans les grandes lignes, syndrome dont sont atteintes les personnes qui en viennent à éprouver de la sympathie, de l'empathie, de l'amour même pour leur bourreau.

Second et dernier élément central de ce thriller puisqu'ils sont au nombre de deux, l'Art. le choix de ce thème et la façon de l'exploiter ont font un thriller atypique.
Pour ce qui est du thème, l'Art est sans doute peu utilisé dans les thrillers, tout du moins j'en ai rarement eus entre les mains pour ma part.
Ensuite, l'auteur exploite cette thématique d'une façon toute particulière puisqu'à travers ce livre, il est question de l'Art dans ce qu'il a de provoquant, dans ses extrêmes, dans ce qu'il peut conduire à la folie pure. Car oui l'Art, l'amour de l'Art a cela de particulier qu'il peut faire émerger voire exacerber certaines folies latentes.
Pourquoi me direz-vous ? Parce que je pense que l'Art peut pousser certaines personnes qui s'y adonnent à se surpasser jusqu'à l'inimaginable pour assouvir un besoin de supériorité, de suprématie, d'immortalité. Bref, l'Art, je le pense, a un pouvoir attractif puissant que l'on peut justement associer au syndrome de Stockholm avec une dépendance extrême pour l'Art, l'Art faisant figure de bourreau, l'artiste de victime qui y est soumise.
Je ne sais pas si l'auteur voyait les choses comme telles en rédigeant son livre mais je les ai interprétées comme cela.

Le syndrome de Stockholm occupe donc une place prépondérante dans ce livre et le lecteur en a aussi et surtout la démonstration à travers les trois personnages principaux et les relations qu'ils entretiennent respectivement tous trois.

L'auteur réussit à créer une ambivalence de sentiments à l'égard des protagonistes et notamment à l'égard de Enstenov Khalinek et de Stendriëk Börgen son "protégé". Tout en vouant une haine incommensurable à l'égard de ces deux esprits tortueux et torturés pour ce qu'ils font pour nourrir leurs besoins, le lecteur sans les comprendre et les suivre dans l'horreur, leur trouvera des circonstances atténuantes, des raisons à cette folie, tout est dans le syndrome de Stockholm.

L'auteur ne nous épargne aucun détail et il vaut mieux avoir le coeur bien accroché avant de se saisir de ce thriller diabolique qui vous fera faire quelques cauchemars !
Lien : https://parlesyeuxdesonia.wo..
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Le milliardaire Enstenov Khalinek est non seulement un financier, un négociant en art, mais il se veut aussi mécène, découvreur de génies. Grâce à son aide financière, il a permis à l'artiste Stendriëk Börgen, un peintre atypique, inclassable, de ne pas apparaître pendant dix ans, de se consacrer exclusivement à son art, de ne rien révéler de son oeuvre et de son génie.

Le temps est venu de dévoiler au public l'oeuvre magistrale de l'artiste. Exposées au Titanium Palace, le temple de l'art imaginé par Khalinek, les 3267 toiles du peintre suscitent émotions, interrogations et effrois.
Börgen apparaît comme le plus beau spécimen d'écorché vif, le plus exceptionnel névrosé, un artiste autiste, un magnifique psychotique, un pathétique paranoïaque, un apôtre du délire schizophrénique, une personnalité d'exception, un génie sans commune mesure.
Quant à Khalinek, outre le fait qu'il n'accepte aucune interview, ne se livre jamais à quiconque, il ne possède apparemment pas le vaniteux désir d'être admiré. Autant sa puissance financière, intellectuelle et politique est développée, autant son égocentrisme, son autosatisfaction, son narcissisme sont en apparence atrophiés.

L'intérêt des médias centré au départ sur l'oeuvre de l'artiste, se transforme rapidement et vise plutôt des points de détail de son travail. On n'hésite pas à évoquer le côté malsain et malveillant de ses toiles et à lui demander des explications : se justifier sur la réalisation de portraits de disparus, révéler sa technique picturale, ainsi que la composition de la matière qu'il utilise.

Anna James, journaliste au Times Magazine, va aussi croiser la route de Börgen et de Khalinek. Sa clairvoyance est à l'origine de son enlèvement et de l'obligation qui lui est imposée d'écrire la biographie de l'artiste.

Ces trois personnages que l'on côtoie tout au long du récit ont tous un problème psychologique tant leur comportement paraît dérangeant, anormal, écoeurant. La confiance et la sympathie qu'ils suscitent chez autrui et le sentiment positif développé à l'égard d'autrui expliquent clairement le syndrome de Stockholm évoqué dans le titre du livre.

Doit-on tout accepter au nom de l'Art sous prétexte qu'il n'a aucune limite ? Condamner un artiste peut-il aller de pair avec la reconnaissance de son Art ? Telles sont les questions que l'on est amené à se poser durant cette lecture.

Philémon le Bellégard signe un thriller psychologique qui ne manque pas d'originalité, tout en délaissant les codes habituels du thriller. Ici il n'est pas question de twists, ni de grosses interrogations. Les personnages sont placés dès le départ, leur rôle connu, et l'addiction naît de l'envie de savoir jusqu'où vont aller l'artiste et le milliardaire pour assouvir la soif de création de l'un et son rôle de mécène pour l'autre. On assiste avec dégoût au fil des chapitres au développement de l'Oeuvre, à la montée en puissance de la folie créatrice d'un personnage, à la fois génie surhumain et monstre déshumanisé, qui devient ingérable.

Une histoire de pacte, de peinture et de passion, au dénouement pitoyable et tragique.

Mon blog : http://bibli-oli.blogspot.be
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Que cela soit ou non du sang, qu'est-ce que cela change ? Cela diminue-t-il l'intérêt de mon Œuvre, cela le grandit-il ? Je pense que la technique n'a d'intérêt que pour les techniciens : elle n'en a pas pour le public. J'ai choisi de présenter mon Œuvre au public. Et pour le public, ce qui est important, c'est la charge émotionnelle d'une œuvre, pas ses caractéristiques techniques. Par exemple, un spectateur, au cinéma, ne se dit pas "oh, quel magnifique travelling !" ou bien "Tiens, le réalisateur a dû utiliser une pellicule de 100 ASA". Le spectateur s'en fout. Ce qu'il veut, c'est voir un film qui lui plaise, qui parle à sa conscience ou à son inconscient. Un film qui l'émeuve, l'excite ou l'irradie. Moi quand je peins, c'est ce que je souhaite : provoquer de l'émotion ET les moyens d'y parvenir restent le secret du peintre. Un magicien ne révèle jamais ses tours.
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« L’entrée de Stendriek Borgen fut fracassante. L’immense salle de réception du Titanium Palace avait été chauffée à blanc par les six mille invités, triés sur le volet – appartenant tous à ce qu’on aurait pu appeler l’élite intellectuelle internationale – qui bouillaient d’impatience de découvrir le Grand Œuvre de Stendriek Börgen, que l’on annonçait, depuis plusieurs semaines, à travers le monde, comme exceptionnel et grandiose, sublime et transcendant… »
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Envoûté par cette voix, ému par ce murmure, bouleversé par cette confession, chaque esprit explorait son ciel. Un ciel plein d'espérances, de visions, de délires. Cet homme qui se confiait, c'était touchant, bien sûr ; mais ce qui était beaucoup plus émouvant, c'était la certitude d'avoir ici le plus beau spécimen d'écorché vif, le plus exceptionnel névrosé, un artiste autiste, un magnifique psychotique, un pathétique paranoïaque, un apôtre du délire schizophrénique, bref, un Artiste, un vrai, semblable aux figures fantasmatiques dont tous les déformés de la psychocritique ont, un jour, rêvé, forgeant l'archétype du Génie incompris, à la complexité psychologique impénétrable, au passé lourd de douleurs et de plaies non refermées.
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Alors, en tournoyant, en gesticulant, en m'élançant, j'envoyais la matière, sous forme de taches, de gouttes, de lignes, qui, en impacts fluides, éclaboussait, éclatait, explosait sur la surface immaculée des toiles. C'était extrêmement jouissif. J'étais comme un enfant jouant au pistolet à eau ou à la bombe à eau, et admirant les effets de son carnage liquide. Sur un plan artistique et conceptuel, je revisitais à ma façon le dripping et le pourring de Jackson Pollock.
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Tout est allé trop vite…Je n’ai pas pris le temps de m’arrêter, de regarder le chemin parcouru…de me retourner pour contempler les œuvres que j’ai produites. Quand…quand je me suis…quand mon rythme de production s’est ralenti, je me suis rendu compte que…c’est prétentieux ce que je vais dire, mais…que tout était parfaitement maîtrisé. Je n’ai rien retouché, rien ! Toutes mes œuvres…toutes mes toiles de ces dix dernières années passées, sont là, derrière ces portes. Toutes ! Toutes sont mon reflet…elles correspondent à ce que j’ai été à un instant…
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