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EAN : 9782080283122
288 pages
Flammarion (12/10/2022)
3.75/5   2 notes
Résumé :
Qui n'a pas rêvé un jour d'être un espion ? Au cinéma, des milliers de films consacrent ceux qui parviennent par tous les moyens, et même au péril de leur vie, à obtenir des informations confidentielles. Dans l'univers haletant du cinéma d'espionnage, les agents secrets se dissimulent et se griment comme des acteurs, quand espions et réalisateurs partagent leur passion pour des technologies de captation ultra-performantes.Top secret est le premier ouvrage consacré a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce catalogue de l'exposition TOP SECRET : CINÉMA ET ESPIONNAGE que l'on peut voir à la Cinémathèque jusqu'au 21 MAI, revient sur quasiment un siècle de longs métrages consacrés aux femmes et aux hommes de l'ombre. de l'encre sympathique aux gadgets sophistiqués de James Bond, des résistants français aux agents américains traquant les islamistes au Moyen-Orient, à toutes les époques, sur tous les continents, les agents secrets inspirent scénaristes et cinéastes parmi lesquels Hitchcock, Lang, de Palma, Assayas…
Entrevues, reproductions, affiches, photos, Top Secret rend compte de l'extraordinaire vitalité et de la longévité du genre que les auteurs ont choisi de présenter via un abécédaire: F comme Farewell, N comme Nord Sud Corée, S comme George Smiley… C'est l'occasion de découvrir quelques oeuvres méconnues du public européen (Private Snafu, Hatufim…) et de se remémorer les classiques Notorious ou L'Affaire Cicéron. L'ouvrage fait aussi la part belle aux femmes, non pas comme séduisants appâts mais comme agents actifs, via la fiction (X27, par von Sternberg avec Marlene Dietrich ), ou la vraie vie (Hedy Lamarr, l'inventeure). Top Secret constitue aussi une base de données dans laquelle on pourra aisément piocher de quoi lire et regarder pour les 50 prochaines années au moins.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Au début de l'année 1934, Alfred Hitchcock, cinéaste anglais sans contrat ni studio, traverse une mauvais passe. Le producteur Michael Balcon, qui l'avait fait débuter dix ans plus tôt, lui propose, ainsi qu'au scénariste Charles Bennett, un contrat pour six titres avec Gaumont-British. Comme si une digue avait cédé, Hitchcock tourne presque coup sur coup cinq films d'espionnage, lui qui n'en avait signé aucun jusque là. Dans l'ordre: L'homme qui en savait trop (1934), lointainement inspiré des aventures du détective "Bulldog" Drummond; Les 39 marches (1935), très librement adapté d'un roman de John Buchan, le cinéaste et le scénariste féminisant une intrigue exclusivement masculine, inventant aussi l'inoubliable personnage de "Mister Memory"; Quatre de l'espionnage (1936), tiré d'un recueil de nouvelles de Somerset Maugham, lui même ancien membre du Secret Intelligence Service (SIS) et puisant un peu dans se souvenirs et beaucoup dans son imagination pour créer le personnage d'Ashenden, agent secret au service de sa Majesté; Agent secret (1936) d'après un livre de Joseph Conrad, mais là encore, qui doit aux seuls Hitchcock et Bennett l'idée de ce cinéma de quartier servant d'écran à la planque d'une organisation secrète; Une femme disparait (1938), où une héroïne entêtée met un train sens dessus dessous pour démasquer rune bande de conspirateurs à la solde de l'étranger.
Cinq films trépidants ("Quand je fais un film, mon ambition est de présenter une histoire qui ne s'arrête jamais"), d'une inventivité visuelle et sonore débridée, tous traversés par l'irrésistible humour cockney de Hitchcock, cruels tout autant, surtout inquiets et inquiétants sous des dehors divertissants.
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Un dessin animé peut-il être un secret d'Etat? Même lorsque le créateur de son personnage principal s'appelle Frank Capra, que ses auteurs comptent, entre autres, le Dr Seuss (papa des classiques pour enfants Le Chat chapeauté et Le Grinch), et qu'il est mis en images par les studios Warner Bros? Voila l'étrange destin du soldat ("private" en anglais) Snafu, héros d"un série de courts métrages animés pédagogiques à l'usage de l'armée américaine et produits entre 1943 et 1945. Pour apprendre aux conscrits tout ce qu'il ne faut pas faire sur le front, pour remonter le moral et s'adresser le plus efficacement possible aux moins instruits, naît ce troufion du contre-exemple, au désastre inscrit dans son nom; dans le jargon militaire, Snafu est l'acronyme de l'ironique "Situation Normal: All Fucked Up". (en français, situation normale: c'est le bordel!). Au fil des 24 épisodes produits, il meurt sous les bombes, écrasé par un tank, ou de la malaria. Chuck Jones ou Franck Tashlin y appliquent le même surréalisme comique que Bugs Bunny (qui fait une apparition dans l'épode Gas, 1944).
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En 1965, Sidney Furie adapte le roman d’espionnage Ipcress Files (1962) de Len Deighton, le premier film d’une trilogie consacrée aux aventures de l’impassible agent secret britannique.

Harry Palmer joué par le jeune Michael Caine. Deighton raconte que l’intrigue lui en aurait été inspirée par une de ses voisines russes, Anna Wolkoff, qui aurait travaillé avec un cryptologue de l’Ambassade américaine pour le compte de l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale.

Aux antipodes du cocktail d’exotisme, de glamour et de gadgets du James Bond de Ian Fleming, et à l’exception de leur intérêt pour les jolies filles, Palmer ne partage pas grand-chose avec 007 : il est issu de la classe ouvrière, il est myope, cockney, insolent et débonnaire. Palmer offre à un
Caine l’occasion de jouer un espion attachant.
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Vidéo de Alexandra Midal
LA MANUFACTURE DU MEURTRE présentée par son auteure Alexandra Midal En 1896, à l?âge de 35 ans, Henry Howard Holmes, de son vrai nom Herman Webster Mudget, le premier tueur en série des États-Unis, avoue des dizaines de crimes. Pour mener tranquillement ses activités, il a édifié à Chicago, à quelques encablures des abattoirs les plus sophistiqués du monde, une bâtisse si vaste que ses voisins l?ont appelée le Château. Létal, pratique et confortable, l?immeuble est doté des innovations les plus récentes. Chef-d??uvre rationnel et mécanique cosy du crime en pantoufles, le projet de Holmes, designer de l?extrême, s?inscrit à merveille dans le projet fonctionnaliste des modernes. Cette enquête interroge l?émergence quasi simultanée de la révolution industrielle et de la figure du serial killer. Loin d?être une coïncidence, elle annonce la rationalité de nouveaux modes de production dont la chaîne de montage et le meurtre sériel sont deux émanations. le cas Holmes, anti-héros de l?histoire moderne, permet de mieux saisir le tournant que cette révolution économique, mécanique et culturelle a opéré dans le traitement du vivant. On trouvera, en annexe de cet essai, la première traduction française des Confessions du tueur, publiées juste avant son exécution, en avril 1896.
« La manufacture du meurtre. Vie et ?uvre de H. H. Holmes, premier serial killer américain » de Alexandra Midal Éditions Zones, octobre 2018 ?En librairie ? http://www.editions-zones.fr/spip.php?article180019
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