C'est après un voyage au Maroc, dans la ville de Marrakech que j'ai voulu lire de la littérature marocaine. J'ai longtemps flâné dans la bibliothèque de ma ville car, la littérature marocaine, ça ne court pas les rayons apparemment ! Ce livre m'a d'autant plus séduite du fait que l'intrigue se déroulait à Marrakech.
Nous sommes donc en immersion dans Marrakech et le narrateur est un jeune Marrakchi. L'histoire tourne autour du narrateur et de son ami lors de leur jeunesse. Tout ce qui touche à la jeunesse y passe, l'amour, les études, les désillusions, le chômage, le manque d'argent...
Ce livre est un beau portrait de la jeunesse marocaine (même de la jeunesse en général à quelques exceptions près) qui y montre toute le triste réalité. Ce court récit m'a refait voyagé durant un court instant.
Et enfin, je m'adresse à tous les Babéliotes, si vous avez des conseils sur de la littérature marocaine, je suis tout ouïe !
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Les concours..., ajoutai-je, déterminé à la consoler, les concours ne sont qu'un jeu du hasard, une loterie : la chance y joue plus que le travail, plus que l'intelligence, plus que tout autre chose. Si tu as de la chance, tu peux tomber sur un sujet que tu as bien préparé, puis sur un correcteur généreux, et le tour est joué. Bien entendu, les chanceux ne sont pas les seuls à réussir les concours ; il y a aussi les tricheurs, qui parviennent à tromper la vigilance du surveillant – à supposer que celui-ci soit vigilant ! Il y a aussi les pistonnés qui passent le concours juste pour la forme, leur admission étant garantie d'avance... D'ailleurs, il n'est pas du tout sûr que les milliers de copies amassées à la fin des concours soient toutes corrigées. Quand bien même les organisateurs voudraient le faire, ils n'y arriveraient pas.
La chronique de Gérard Collard - Mohamed Nedali