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Maurice Castelain (Traducteur)
EAN : 9782251799797
330 pages
Les Belles Lettres (08/09/2004)
3.71/5   28 notes
Résumé :

À Venise, au XVIe siècle, le marchand Volpone, mis en prison pour dettes, y fait la connaissance du rusé larron Mosca. Un coup de chance lui ayant rendu richesse et honneur, et sur le conseil de Mosca devenu son intendant, Volpone fait croire à sa mort prochaine pour duper ceux qui l'ont accablé, en leur promettant son héritage... La pièce de Ben Jonson fut adaptée en allemand par Stefan Zweig (création à ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Dites-moi : le Corbeau Et le Renard, ça vous dit quelque chose, n'est-ce pas ? Et si, par hasard, ce fromage puant, objet de toutes les convoitises, bien avant La Fontaine, c'était un Anglais qui l'avait remis sur le devant de la scène ? (Qui plus est, un Anglais qui porte le nom d'un athlète canadien convaincu de dopage aux Jeux Olympiques de Séoul, alors là, bravo ! vive la France !)

Si j'insinuais cela, vos yeux prendraient cette teinte indignée que seul engendre le mépris. Vous lèveriez vos bras haut dans les airs dans un mouvement de dépit en vous écriant : « Mais qu'est-ce qu'elle va encore nous piller, cette Nastasia de malheur ! Ça ne lui suffit donc pas d'avoir détroussé Molière de son Scapin et dépossédé Corneille de son Cid ?! Faut-il encore qu'elle nous dérobe La Fontaine ? »

Et franchement, si je l'insinuais, vous auriez raison. Mais je ne l'insinue pas, je l'affirme ! Vous voulez une preuve ? Ok, rendez-vous à la scène 5 de l'acte V. Je cite Volpone : « Pourtant il me semble que vous, si versé dans le monde, judicieux marchand, bel oiseau, Corvino (N. B. : c'est-à-dire " corbeau "), dont le nom seul est comme un symbole moral, n'auriez pas dû chanter votre honte si haut, lâcher votre fromage et laisser le Renard narguer votre sottise ! »

C'est étonnant, non ? Mais je ne lui jette pas la pierre à Jean, ni un pavé dans sa mare à La Fontaine car si j'avais eu à plagier quelqu'un, j'en aurais fait autant car il est vrai que le Volpone de Jonson est une comédie délicieuse, cuite à point, aux petits oignons : un chef-d'oeuvre d'orfèvrerie culinaire pour gastronome averti. On sait que notre Jeannot national puisait plutôt chez les antiques (en l'occurence, ici, Ésope et Phèdre, mais ce choix, dès la numéro 2 de son recueil, tout de même, il fallût bien que quelque chose l'inspire ou attire spécifiquement son attention sur cette fable et là, là, mes chez amis, moi je vote pour Ben Jonson. (J'ai peut-être tort, c'est bien possible et ce ne serait pas la première fois, mais je n'arrive pas à me retirer ça de l'esprit.)

Ah ! Shakespeare ! Shakespeare ! L'arbre qui cache la forêt de tout ce succulent théâtre élisabéthain, de toute cette ébullition fantastique, comparable à celle qui agitait l'Espagne au même moment et qui émoustillera la cour du Roi-Soleil une cinquantaine d'années plus tard.

Au fait ! Je ne sais plus si je vous l'ai dit : cette pièce est une merveille ! Il y a partout dans Volpone Ou le Renard un peu de ce côté fourbe, malsain et manipulateur qui anime le sinistre et machiavélique Iago dans Othello, mais poussé ici à son paroxysme et avec une volonté comique évidente. La critique sociale n'en est que plus féroce car le rire et le nappage de ridicule sont des tranchants redoutables.

Les cibles principales de Ben Jonson sont les commerçants, les politiques et surtout, les agents de la Justice, tels que les avocats. Commerçants cupides et sans honneur, politiciens faux et stupides, avocats pourris jusqu'au trognon.

Tout au long de la pièce, Volpone et son acolyte Mosca s'ingénient, avec délectation, à se faire les spécialistes de la flagornerie, de la tromperie, de la dissimulation, dans l'optique d'une extorsion de fonds et de patrimoine aux plus vils rapaces de Venise et ce, en jouant le même jeu qu'eux, plus rapaces, hypocrites et immoraux que tous les autres réunis.

C'est d'ailleurs surtout Mosca qu'on voit à l'oeuvre durant toute la pièce et qui en est le véritable anti-héros (un peu comme on voyait surtout Iago dans Othello). L'élève saura-t-il dépasser le maître ? C'est ce que je vous laisse le bonheur de découvrir.

Ben Jonson parvient dans Volpone, par son écriture et son rythme, à créer une comédie satirique incroyablement moderne et efficace. Je vous garantis que vous n'avez jamais le sentiment que ce texte fut écris il y a plus de 400 ans. J'en reste bluffée et très impressionnée.

L'auteur utilise des noms d'animaux qui rendent transparent le caractère de chacun des personnages en question (renard, mouche, vautour, corbeau, corneille). Cependant, il utilise des noms à consonance italienne pour ces animaux, pas toujours facile à retrouver pour un public anglophone, et même un peu pour les dégénérés de latins que nous sommes.

Les biologistes qui connaissent la nomenclature latine des espèces s'y retrouveront un peu plus aisément. Volpone vient du latin vulpes qui donna en français goupil, forme déjà très altérée mais ce nom fut au demeurant supplanté, quasi évincé au cours du Moyen-Âge devant le succès d'un goupil nommé Renart dans le célèbre Roman de Renart.

Mosca vient de musca, nom de genre actuel de la mouche domestique. (Rappelons au passage que Mosquito, à l'origine signifie seulement " petite mouche " et donne le français moustique.) C'est plus facile avec le vautour (Voltore) et les corvidés que sont la corneille et le corbeau (Corbaccio, Corvino).
Ah ! mais j'y pense... Vous ai-je bien dit que cette pièce était fabuleuse ?

« Normal qu'elle soit fabuleuse, me direz-vous, puisqu'elle a été reprise dans une fable, mais ce n'est, là encore, que ton avis Nastasia, fortement teinté de la fougue et de l'absence d'objectivité qui te caractérisent, c'est-à-dire bien peu de chose. Alors va filouter quelqu'un d'autre, nous ne nous y laisserons pas prendre cette fois ! »
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Volpone est une pièce de théâtre -il aurait aussi pu être une fable. Son personnage principal, Volpone, est un vieillard qui a accumulé une richesse qui ferait saliver d'envie bon nombre de ses semblables. Sans amis ni famille, et par crainte d'être délaissé, il feint d'être à l'article de la mort. Si ceux qui l'entourent ne sont pas animés de nobles intentions, et s'ils espèrent avant tout pouvoir récupérer son héritage, Volpone réussit au moins à ne pas être seul. La vieillesse semblait déjà être un lourd fardeau au 17e siècle et Volpone montre qu'un peu d'or dans sa guenille peut changer bien des égards dûs aux vieillards. Ce n'est pas pour rien que Jonson appelle aussi Volpone le "renard" et il continue plus loin, avec les prétendants à l'héritage, à affubler des caractères d'animaux à ses personnages. le cher discipline de Volpone, son complice dans l'art de simuler une agonie, s'appelle Mosca, autrement dit "la mouche". Il aide le vieillard à faire tourner en bourrique Voltore -le "vautour"-, Corbaccio -la "corneille"- et Corvino -le "corbeau". Entre autres personnages apparaîtront également Bonario, Canina et Columba, dont les caractères transparaissent immédiatement dans les dénominations. Il sera toutefois malaisé de jongler entre ces différents personnages qui finissent par se ranger dans les deux catégories presque classiques : les mauvais et les moins pires. Ainsi les trois vautours se mêlent-ils souvent dans un ballet tordu, alternant entre sourires forcés adressés à Volpone et grimaces balancées à Mosca, dans l'espoir d'apprendre ces deux informations cruciales : quand le vieillard va-t-il se décider à mourir, et qui sera son héritier ?


Cette intrigue principale se double d'une intrigue mineure qui emmêle les caractères et ralentit considérablement le rythme de progression de la première. Il semblerait que seuls le premier et le dernier acte soient véritablement dévolus à celle-ci, les actes centraux servant à donner de la longueur à une comédie qui veille à respecter les règles de la dramaturgie classique. Sur le papier, Volpone devient parfois éthéré. On se détache de la lecture en attendant le retour à l'intrigue principale qui, non seulement plus cynique, permettait également de présenter avec plus d'audace le caractère bouffon des personnages et leurs obsessions pour un amour qui n'a rien d'humain, qu'il soit amour-propre ou amour de l'or -les deux se confondant souvent. On se rend compte alors que la forme ne suffit pas à captiver son auditoire et Benjamin Jonson ne parvient pas à enthousiasmer par la seule beauté de ses tirades. Rival de Shakespeare, on se demande parfois qui a copié l'autre tant leurs verve endiablées semblent se poursuivre l'une et l'autre dans la recherche de la plus grande puissance de harangue.


"Ces coquins honteux, rogneux, pouilleux, miteux et marmiteux, avec un pauvre liard d'antimoine au naturel, galamment encortiqué de divers cartouches, peuvent fort bien, sans nul remords, vous tuer une vingtaine de gens par semaine; mais ces gaillards décharnés et faméliques, qui ont les organes de l'âme à moitié bouchés par les terrestres obstructions, ne manquent point de trouver des zélateurs parmi les pauvres artisans racornis, mangeurs de salades, qui sont ravis d'avoir un sou de purgatif, dût-il les dépêcher dans l'autre monde!"


On s'accroche à ces belles pièces de langue jusqu'à ce que survienne enfin le dernier acte qui, renouant avec l'intrigue principale, permet au lecteur de retrouver enfin la connivence qui lui avait échappé. On regrette que les oiseaux de malheur qui s'agitent autour de Volpone n'aient pas eu le courage de rester plus longtemps au chevet du vieillard. le cynisme semble avoir honte de lui-même et traverse la pièce à toute vitesse, se laissant plus comprendre qu'il n'ose vraiment se faire voir. Benjamin Jonson tiendrait-il lui aussi du vautour ? ...
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Volpone 1602
Ben Jonson, dramaturge (1572-1637), de sang écossais probablement

Il est sûr que les amitiés s'appauvrissent en nombre ou désertent comme on voudra autour de soi quand la vieillesse s'installe, que la solitude rode, sauf peut-être prennent-elles une tournure particulière quand cette même vieillesse devienne digne d'intérêt à cause d'une fortune amassée pour laquelle il n'y a pas d'héritier à première vue. Les scrupules se font plus rares, naissent-ils d'une présupposée faiblesse liée à l'âge ? Il peut paraître judicieux de susciter la convoitise plus que l'indifférence, au moins a-t-on le sentiment d'exister un peu, de voir les attentions s'ouvrant vers soi alors qu'elles ne sont que l'expression de la bassesse humaine.

Il n'a manqué ni stratagème, ni volonté à Volpone pour vérifier de plus près la cupidité qui anime ses amis s'intéressant trop à ses affaires après sa mort. Non sans un humour grinçant, Ben Jonson va leur infliger un sort bien dérisoire, alors que tout portait à croire à des rôles inversés.

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Une comédie aux accents italiens en ce début de XVIIème, cela fait penser à de la commedia dell'arte. Alors forcément, on retrouve des avares et cupides, des serviteurs rusés, des nobles trop crédules, des vieillards libidineux... Certaines scènes font penser à du Molière, notamment lorsque le serviteur manipule son maître, que l'hypocrisie des médecins est dénoncée, assimilée à celle des charlatans, ou que le noble anglais caché sous une carapace se fait battre comme Géronte par Scapin.
Mais c'est une comédie italienne, non de Molière. Donc la pièce ne finit pas par un mariage - les deux jeunes gens innocents sont trop évanescents pour être intéressants, même si la tentative de viol sur Clélia est bien sombre et glauque. Non, toute la société dans son ensemble est corrompue, il n'y a pas de rédemption possible. Et si les méchants sont punis, leurs victimes le sont aussi à la fin, puisque leurs propres motifs étaient malhonnêtes. Tous des rapaces, des parasites, voulant vivre les uns aux dépends des autres, comme dans les fables antiques reprises par La Fontaine.
J'ai enfin particulièrement aimé l'appareil critique qui montre que la traduction adaptation d'une pièce change toute sa réception et son sens.
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Volpone est à l'article de la mort, tous ceux qui veulent hériter se précipitent, veules, avec de riches présents, dans l'espoir de se voir couché sur le testament.
A l'article de la mort, Volpone ? C'est sur ce ressort que repose la comédie de moeurs et de caractère, où l'argent, la cupidité est au centre du caractère humain.
Une fois la supercherie révélée se multiplient les rebondissements, chacun essayant de sauver sa peau et ses avantages économiques.
Alors, que sortira vainqueur de cette guéguerre de roublardise ?
A noter : la pièce est censée se dérouler à Venise. Traduisez de l'italien au français le nom des postulants à l'héritage : Voltore, Corvino, Corbaccio…vous obtiendrez Vautour, Corneille et Corbeau. Parlant, non ?
Cette pièce est une adaptation. Dans le texte original, les allusions politiques de l'époque et le charabia faisant étalage de la culture grecque et latine de l'auteur rendait sa compréhension trop difficile. Il s'agit donc d'une pièce recomposée, qui met l'accent sur les caractères.


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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
VOLTORE : Mais suis-je bien le seul héritier ?
MOSCA : Oui, pas d'autres :
Le testament fut confirmé ce matin même :
La cire est tiède encore et l'encre à peine sèche.
VOLTORE : Comme je suis heureux ! Mais par quel bon hasard,
Délicieux Mosca ?
MOSCA : C'est votre seul mérite ;
Je ne vois pas d'autre raison.
VOLTORE : Ta modestie
T'empêche de la voir : nous ne l'oublierons pas.
MOSCA : C'est votre état, Monsieur, qui l'a d'abord séduit.
Il m'a dit maintes fois combien il admirait
Ce métier libéral qui permet de plaider
Conformément au droit toute cause possible,
Et le pour et le contre, à s'enrouer la gorge ;
Ces souples avocats qui savent lestement
Pirouetter, nouer des nœuds, les dénouer ;
Donner de bons conseils fourchus ; prendre — et serrer —
L'or tentateur reçu des deux mains. Ces gens-là
Savent tirer parti de leur humilité ;
[...] dont la langue subtile,
Et bruyante pourtant, ne peut sans honoraire
Ni s'agiter, ni guère observer le silence,
Et dont le moindre mot qui tombe est un sequin.

Acte I, Scène unique.
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MOSCA : Dieu ! que le parasite est un être admirable !
Tombé du ciel au lieu d'être engendré sur terre,
Parmi tous ces lourdauds, ces balourds, ces butors !
Je ne vois pas pourquoi cet art si libéral
Ne serait point promu au rang d'une science ;
Car, naturellement, les sages de la terre
Ne sont guère que grands ou petits parasites.

Acte III, Scène 1.
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VOLPONE : Richesse, dieu muet, qui donne à tous des langues
Et qui, ne faisant rien, nous permet de tout faire !
Prix des âmes ! L'Enfer avec toi vaut le Ciel.
Tu confères l'honneur, la gloire, la vertu,
Tout le reste. Celui qui te possède est noble,
Sage, honnête, vaillant...

(VOLPONE : Riches, the dumb god, that giv'st all men tongues,
That canst do nought, and yet mak'st men do all things ;
The price of souls ; even hell, with thee to boot,
Is made worth heaven. Thou art virtue, fame,
Honour, and all things else. Who can get thee,
He shall be noble, valiant, wise — )

Acte I.
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SIR POLITICK HASPIR : Tout d'abord l'attitude : elle doit être grave,
Sérieuse, Monsieur, discrète, renfermée :
Cacher tous vos secrets, même de votre père ;
Et serait-ce une fable, être très circonspect ;
Défiant dans le choix des gens, et des propos ;
Se garder de jamais dire une vérité...
PEREGRINE : Comment !
SIR POLITICK HASPIR : Aux inconnus : c'est avec eux surtout
Qu'il vous faut converser : vous ne devez connaître
Les autres que de loin, Monsieur, crainte d'ennuis ;
Autrement, à toute heure, ils vous joueraient des tours.
Pour la religion, n'en professer aucune,
Mais s'étonner toujours de leur diversité.

Acte IV, Scène 1.
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PEREGRINE : Les babouins, m'a-t-on dit, seraient des espions
Et viendraient d'un pays du côté de la Chine,
Un peuple très subtil.
SIR POLITICK HASPIR : Hé oui, les Mamelucks.
Ils ont trempé, c'est vrai, dans une ou deux intrigues
Des Français.

(PEREGRINE : I have heard, sir,
That your baboons were spies, and that they were
A kind of subtle nation near to China.
SIR POLITICK WOULD-BE : Ay, ay, your Mamaluchi. Faith, they had
Their hand in a French plot or two.)

Acte II, Scène 1.
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Video de Ben Jonson (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ben Jonson
le costume de « Lady Juliet », réalisé par Jean Hugo pour « La Femme silencieuse » de Ben Jonson (1925), est conservé à la BnF dans le département des Arts du spectacle avec sa maquette. le costume vient d'être restauré et numérisé en 3D - découvrez tous ses détails dans cette vidéo.
Le costume est actuellement exposé en galerie Mazarin, dans le parcours du musée de la BnF : https://www.bnf.fr/fr/le-musee-de-la-bnf
Et pour en savoir plus sur les métiers de la restauration et de la conservation à la BnF : https://www.bnf.fr/fr/les-metiers-de-la-restauration-et-de-la-conservation-la-bnf
© Réalisation/Post-production : Jérémy Halkin / BnF
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