Un livre accessible et lumineux que je recommande à tous ceux qui assistent à la messe : l'auteur fait (re)découvrir aux lecteurs la richesse symbolique de la liturgie de l'Eglise. Cela permet aussi de mettre des mots sur des intuitions du croyant. Enfin, chacun pourra y trouver des symboles qui l'es toucheront particulièrement.
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Ce livre n'est pas un traité (les sacrements de l'initiation ne sont pas envisagés dans leur déroulement, ils sont évoqués à travers les éléments qu'ils mobilisent), mais un faisceau d'éclairages qui voudrait transformer, par coups de projecteur, le regard que porte le lecteur sur les célébrations liturgiques. Nous espérons qu'il pourra ainsi participer plus profondément aux saints mystères dont l'expérience déborde ce qu'on peut en écrire. (...)
Entré dans l'église, le lecteur pourra se laisser former par l'ordonnancement symbolique de l'espace. Il se tiendra tous sens en éveil pour recevoir les messages sonores, visuels, olfactifs d'une célébration et chacune des substances utilisées lui révélera un aspect du mystère.
Introduction
Si le "symbole", littéralement, "rassemble" (cf. sa racine grecque), et en l'occurrence rassemble la Terre et le Ciel ainsi que l'homme avec lui-même et avec ses frères, sa dynamique de vie s'oppose à celle du "dia-bole", autrement dit celle de la division "diabolique" qui sépare toutes les réalités. En cela, le symbole constitue bien la langue maternelle des Ecritures, du rituel, du sacré en général, et par là de toute tradition religieuse vivante. Raison pour laquelle la perte du sens symbolique s'apparente à une véritable cécité quant à ces dimensions essentielles de l'expérience humaine; et revient à un amoindrissement, voire un gauchissement -d'autant plus nocif qu'il est inaperçu- des ressources fondamentales de notre vie personnelle et collective.
De fait, le symbole n'est-il pas le seul à pouvoir parler des réalités métaphysiques directement au coeur de chacun, quelles que soient son intelligence et son instruction? Pas le coeur sentimental, mais le coeur profond, où réside notre capacité à reconnaître dans les formes diverses de ce monde une expression des réalités d'En-Haut. Là où se cache notre faculté à mener ainsi ces formes terrestres à leur accomplissement tout en assumant et dépassant par ce geste notre propre finitude.
La liturgie est ainsi le canal par lequel l'Esprit Saint vient guérir et vivifier la racine de notre être, de telle manière que toute notre personne et finalement toute notre existence sont transformées. Action souterraine, souvent insensible, mais dont l'effet en nous et autour de nous devient, au fil des ans, manifeste.
Encore faut-il que nous participions vraiment à la liturgie. Vatican II a souligné la nécessité d'une participation "consciente, active et fructueuse". Mais en quoi consiste-t-elle ? Non pas d'abord dans des activités extérieures (parler, lire, organiser...), mais dans une intériorisation des mystères célébrés sous le voile des symboles. Or, enfants de la modernité plus que de nos Pères dans la foi nous avons perdu le sens du langage symbolique. La liturgie ne peut s'en passer, car elle exprime un ordre de réalité qui déborde les limitations de la pensée philosophique. Seul ce langage, qui établit des correspondances entre les divers niveaux de la création, lui convient.
(En cela elle s'inscrit dans la droite ligne des Ecritures, dont on fait traditionnellement l'exégèse en distinguant quatre niveaux de sens (Catéchisme de l'Eglise catholqiue, § 117). Dans l'Apocalypse, livre au sein duquel la forme symbolique est poussée le plus loin, la participation à la vie trinitaire est décrite comme une grandiose célébration liturgique (Catéchisme de l'Eglise catholique, § 1138). )
Introduction
Inscrite dans le temps et dans l'espace, la liturgie propose tout un itinéraire : elle est invitation au voyage, à la Pâque avec le Christ, compagnon des pèlerins d'Emmaus.
Chaque jour, elle nous accompagne du matin au soir et jusque dans la nuit : les Heures nous rappellent à Dieu le Père, car il nous appelle à le rejoindre en notre vie concrète, pour les vigiles nocturnes, les laudes et les vêpres à l'aurore et quand baisse le jour, pour ces petites rencontres du milieu de la journée (tierce, sexte et none) et pour la dernière prière, celle de complies.
Chaque semaine, le dimanche, jour du Seigneur, elle nous fait partir du Christ pour aboutir à lui, qui est le Soleil levant, le Ressuscité, précédé et suivi de tout le cortège des astres: la lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus et Saturne donnent leurs noms à nos jours de la semaine, en hommage à leur Créateur et Sauveur. Le dimanche est le premier jour de la semaine, le jour-source, où renaît dans le sacrifice eucharistique toute notre activité dans le Christ : (...) : la liturgie, comme le concile Vatican II nous l'enseigne, est vraiment "source et sommet de toute l'activité de l'Eglise".
Préface
fr. Robert Le Gall, o.s.b. archevêque de Toulouse
https://www.laprocure.com/product/1434503/accart-xavier-le-lutin-du-tilleul-la-joie-retrouvee-du-royaume
Le Lutin du tilleul : la joie retrouvée du Royaume
Xavier Accart, Raphaël Gauthey (auteur illustrateur)
Éditions CRER-Bayard
« Il était une fois, dans un pays lointain, un vieux fermier complètement ruiné à qui un lutin est apparu lui promettant la richesse à la condition qu'ils remplissent ses trois exigences. Voilà le début d'une histoire qui, vous vous en doutez, comprendra beaucoup de rebondissements et rien ne se passera comme prévu. C'est le très beau conte que nous propose Xavier Accart. Car chez Bayard. le Lutin du tilleul, c'est un conte qui permet à chacun, aux enfants notamment, d'entrer dans le mystère et la joie de Noël, qu'ils soient ou non des habitués de la foi chrétienne. C'est un conte aussi, qui bénéficie de très belles illustrations, pleines de tendresse, d'humour et de poésie. Grâce à Raphaël Gauthey, voilà un cadeau qui peut trouver sa place au pied du sapin ou devant la crèche. »
Guillaume Vanier, libraire à la librairie La Procure de Paris
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