Ce que j'ai toujours apprécié dans cette série, c'est que malgré l'étiquette «"eunesse", elle ne prenne pas ses jeunes lecteurs (et moins jeunes) pour des imbéciles ou des petites choses fragiles qu'il faut épargner à tout prix.
Sans pour autant verser dans la violence et le sang ou monter des récits dignes d'un polar hard-boiled, les auteurs n'en restent pas moins réalistes : quand on mène des enquêtes, on s'expose aux dangers !
Pourtant, au départ, cela semblait être une histoire sans danger, sans péripéties : le père d'Irene va rendre visite à un vieil ami qui désire lui vendre son manoir écossais.
Sherlock et Arsène sont du voyage afin de comprendre pourquoi cet homme veut absolument vendre le château à Léopold Adler… Puisque Sherlock s'ennuyait sans mystères à résoudre, ça tombe plutôt bien, non ?
Ce onzième tome va nous en apprendre un peu plus sur le personnage d'Irene Adler. C'est par petites touches que les auteurs nous en apprennent un peu plus sur ses origines.
Toujours par petites touches, ils mettent aussi Irene face à une question importante : qui se Sherlock ou d'Arsène se sent-elle le plus attiré ? Nos jeunes amis grandissent, les envies commencent et une fille coincée entre deux mecs, ça pourrait mal tourner.
Une fois de plus, si l'écriture est simple, elle n'est pas non plus simpliste. Les auteurs nous parlent des difficultés d'être une femme durant l'ère victorienne, même si, dans son cas, Irene jouit d'une plus grande liberté que les autres filles de son âge. L'intrigue ne cassera pas une pipe à Holmes, mais au moins, elle est fraiche et bien menée.
Un roman policier jeunesse qui plaira aux plus jeunes comme aux plus âgés. Un roman parfait pour lire sous un plaid, avec une tasse de thé et quelques biscuits, car il est réconfortant.
Le seul défaut des romans de cette série est toujours le même : ça se lit trop vite !
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