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Sophie Benech (Traducteur)
EAN : 9782714307507
500 pages
José Corti (24/03/2001)
3.75/5   4 notes
Résumé :
Les textes qui composent ce quatrième et avant-dernier volume des œuvres en prose de Léonid Andreïev ont été écrits entre 1910 et 1914.
L'auteur a déjà atteint le faîte de sa gloire et de sa popularité : ses œuvres en six volumes publiées en 1913 ont été tirées à 225 000 exemplaires, chiffre impressionnant pour l'époque. La reconnaissance, quoique mitigée d'innombrables critiques, ainsi qu'une vie personnelle plus stable (Andreïev vit à présent avec sa famill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dans ce livre on est saisi par la tendresse de l'écriture, sa délicatesse lorsqu'elle évoque l'amour qui unit le pilote et son épouse, ou dans la description de l'ivresse céleste. Comme si la fin, loin d'être terrifiante, était celle d'un accomplissement... ce qu'il pouvait y avoir de nihilisme dans son écriture cède la place à une attente et une espérance lumineuse... Comme une lumière, pas si fragile, au fond du gouffre.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La soif d'amour aspire à être assouvie, les larmes cherchent des larmes qui leur répondent. Et quand la nostalgie s'empare de l'âme d'un grand peuple, c'est la vie tout entière qui est emportée par la tourmente, l'esprit de tous les vivants palpite, et les coeurs pures demandent à être immolés.
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Les cieux s’illuminèrent de lumière de tous les côtés à la fois : le temps et l’espace existaient encore, mais il n’y avait plus ni temps ni espace, ni occident ni orient, et le soleil se levait de partout, un seul soleil en une multitude de soleils ; la terre ronde tout entière était devenue une plaine fleurie, une assemblée réunissant tous les êtres. Au fur et à mesure que le ciel s’éclairait, toute la délicieuse agitation des préparatifs s’apaisa sur terre, tous étaient prêts, il n’y avait pas de retardataires ni de laissés pour compte, tous étaient prêts. En même temps que la lumière, le silence se fit sur la terre, et il y avait autant de silence que de lumière ; la lumière devint infinie, et le silence devint infini.
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Il y avait sur terre une vieille femme pauvre et solitaire qui ne trouva pas un seul habit de fête pour ce jour : elle avait déjà envie de pleurer, comme si elle n’avait pas entendu l’appel des archanges. Elle avait envie de pleurer, cette petite vieille, sourde, stupide et inutile, qui ne possédait pas la moindre parure de fête, pas même un fichu blanc ! Et soudain, elle s’illumina d’une lumière intérieure : ses rides devinrent magnifiques, ses cheveux blancs devinrent magnifiques ; et elle entra dans le cercle des appelés comme la plus belle entre les plus belles.
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Video de Leonid Andreïev (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Leonid Andreïev
Le Mur, fable symbolique, fait frissonner : un mur inébranlable se dresse avec cruauté devant des lépreux et des affamés se pressant à ses pieds et leur interdit l’accès à une vie heureuse. Ils représentent l’humanité dans sa lutte pour le bonheur et la liberté. Lecture de Judith Beuret.
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