Je ne m'étais pas rendue compte immédiatement que j'avais déjà lu ce manga puisque j'avais effectué une lecture de l'intégrale et non du premier tome. Qu'à cela ne tienne, ne m'en étant pas rendue compte immédiatement, j'ai décidé de (re)lire ce deuxième tome jusqu'au bout !
Cette fois, l'histoire démontre d'autant plus les dérives et les problèmes du capitalisme avec de la théorie économique expliquée de façon claire grâce à l'intrigue, qui sert de prétexte pour expliquer les idées de Marx et Engels.
Engels devient vraiment un professeur, celui qui explique aux lecteur•rices le capitalisme en vulgarisant le propos. C'est un peu plus intéressant que le premier tome et plus concret, si bien que cela ne m'a même pas gênée de le relire !
Même si les illustrations ne sont pas à mon goût, je suis contente de savoir qu'il existe un manga qui vulgarise le capitalisme et l'économie selon Marx et Engels. C'est très intéressant, à mettre entre toutes les mains !
Commenter  J’apprécie         290
Par rapport au tome 1, nous sommes cette fois-ci beaucoup plus dans la démonstration des mécanismes du capitalisme. Engels est en quelque sorte le pédagogue, le démonstrateur. Chaque développement est commenté : le récit en est plus saccadé, plus complexe, mais plus passionnant. Il s'agit presque d'un cours d'économie présentant les cycles de crises, le chômage et ses victimes inéluctables, l'augmentation nécessaire de la consommation, la notion de plus-value.
En conclusion, ce manga est un résumé de la pensée économique marxiste. Il ne manquera pas de critiques d'un côté pour dénoncer son anti-capitalisme, de l'autre son aspect purement économiste. Les facettes historiques, sociologiques, philosophiques ne sont pas abordées.
Commenter  J’apprécie         20
- Les capitalistes exploitent les faiblesses des gens dans la précarité. [...] La force de travail est remplaçable à volonté ! Et tous ces gens tributaires de la charité ou d'une allocation chômage pour vivre... On appelle cela "l'armée de réserve de travailleurs".
- Ne serait-ce pas sur nos faiblesses que repose le capitalisme ?
La richesse des sociétés dans lesquelles règle le capitalisme se présente comme une gigantesque accumulation de marchandises.