Ses parents arméniens se sont établis en France durant son enfance. Son père Kevork Garvarentz était un poète célèbre. Georges Garvarentz a composé de nombreux succès pour le chanteur
Charles Aznavour, dont il a épousé la soeur, Aïda
Aznavour, le 17 septembre 1965. Il a composé également pour Eddy Mitchell,
Johnny Hallyday et
Sylvie Vartan. Très vite, les réalisateurs l'ont sollicité et invité à travailler pour le cinéma. Les grands films se sont succédé : Un taxi pour Tobrouk, le voyage du père, le tonnerre de Dieu, Caroline chérie, le facteur s'en va-t-en guerre, Paris au mois d'août, Surcouf, du rififi à Paname, le tatoué, etc. Nombreuses sont les réalisations à être devenues des classiques de la Cinémathèque, défendues par Jean Gabin, Fernandel,
Charles Aznavour, France Anglade. Toujours à cheval entre la variété et le registre symphonique, il s'est également singularisé dans l'univers de l'opérette avec « Douchka » créée par Paulette Merval et Marcel Merkès. Quant à la télévision, il lui a offert quelques fleurons : La lumière des justes, La marchande de pain, Les Mohicans de Paris, Ces beaux-messieurs de Bois-Doré. Décédé au début des années 90, il repose dans le petit cimetière de Montfort-l'Amaury. Il manquait un livre pour célébrer l'homme et son oeuvre. Voilà chose faite avec «
Georges Garvarentz et la musique de film » signé
Daniel Bastié, journaliste et critique féru de musique pour l'écran. Après de nombreux essais sur le 7e art, il propose un ouvrage complet qui revient sur la discographie d'un compositeur bien injustement oublié par les rééditions et qui mériterait qu'on s'intéresse à nouveau à lui.