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EAN : 9782960226232
174 pages
978-2-9602262 (09/07/2019)
4.21/5   26 notes
Résumé :
Il existe peu de littérature à propos du compositeur Georges Garvarentz, musicien hyper doué qui a mis son inspiration au service de la variété avant de se lancer dans la musique de film et devenir le témoin privilégié d’une époque, reflet des modes et des créateurs qui s’y sont produits avec talent. « Les plaisirs démodés », « Retiens la nuit », « Daniela », « La plus belle pour aller danser » … voilà le sommet de l’iceberg ! A la recherche d’un compositeur, le réa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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J'écoute de la musique de film depuis mon adolescence et je connais pratiquement tous les compositeurs. Bien sûr, je me procure les quelques rares livres disponibles sur le sujet et les revues. J'ai été agréablement surpris de trouver cet ouvrage dans une boutique de la capitale et je ne savais pas qu'il existait. Quelques recherches plus tard, j'ai découvert qu'il s'agissait du seul sur Georges Garvarentz, que ce soit en français ou dans d'autres langues. Bien sûr, l'admiration qu'on consacre au compositeur est personnelle. de mon côté, j'ai toujours aimé son travail, avec de belles trouvailles harmoniques et une mélodie omniprésente, même si rares sont les compositeurs pour l'écran à encore écrire ainsi. le travail de Daniel Bastié (auteur de l'ouvrage) est objectif, sans superlatifs et exclamations dithyrambiques. Si je me réfère à la photographique de ce dernier, située en quatrième page de couverture, il doit s'agit d'un cinquantenaire qui a dû être bercé par le cinéma des sixties et des décennies suivantes. On comprend dès lors qu'il sait de quoi il parle. Pour ma part, je possède une grande partie des disques de Garvarentz, dont quelques-uns sont devenus des collectors. Plus qu'une biographie, ce livre apporte des clefs pour saisir l'oeuvre d'un musicien un peu oublié et son rapport avec les réalisateurs qui ont fait appel à lui. Il s'agit enfin d'un ouvrage qui revient sur un certain âge d'or du cinéma français avec des vedettes telles que Lino Ventura, Bernard Blier, Jean Gabin, Fernandel, Michèle Mercier, Daniel Gélin et beaucoup d'autres. Gros bonus : le prix. A peine plus cher qu'un livre de poche. Attention, il s'agit d'un livre de vulgarisation, sans blabla technique et sans phrases incompréhensibles pour le profane.
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Ses parents arméniens se sont établis en France durant son enfance. Son père Kevork Garvarentz était un poète célèbre. Georges Garvarentz a composé de nombreux succès pour le chanteur Charles Aznavour, dont il a épousé la soeur, Aïda Aznavour, le 17 septembre 1965. Il a composé également pour Eddy Mitchell, Johnny Hallyday et Sylvie Vartan. Très vite, les réalisateurs l'ont sollicité et invité à travailler pour le cinéma. Les grands films se sont succédé : Un taxi pour Tobrouk, le voyage du père, le tonnerre de Dieu, Caroline chérie, le facteur s'en va-t-en guerre, Paris au mois d'août, Surcouf, du rififi à Paname, le tatoué, etc. Nombreuses sont les réalisations à être devenues des classiques de la Cinémathèque, défendues par Jean Gabin, Fernandel, Charles Aznavour, France Anglade. Toujours à cheval entre la variété et le registre symphonique, il s'est également singularisé dans l'univers de l'opérette avec « Douchka » créée par Paulette Merval et Marcel Merkès. Quant à la télévision, il lui a offert quelques fleurons : La lumière des justes, La marchande de pain, Les Mohicans de Paris, Ces beaux-messieurs de Bois-Doré. Décédé au début des années 90, il repose dans le petit cimetière de Montfort-l'Amaury. Il manquait un livre pour célébrer l'homme et son oeuvre. Voilà chose faite avec « Georges Garvarentz et la musique de film » signé Daniel Bastié, journaliste et critique féru de musique pour l'écran. Après de nombreux essais sur le 7e art, il propose un ouvrage complet qui revient sur la discographie d'un compositeur bien injustement oublié par les rééditions et qui mériterait qu'on s'intéresse à nouveau à lui.
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Georges Garvarentz n'a pas tardé à devenir indispensable aux cinéastes, attestant de l'importance que la musique ne dépend pas seulement du producteur et du réalisateur, mais également de l'implication du compositeur. Il a donc toujours veillé à répondre au mieux aux demandes, en s'investissant sans compter dans les projets qui lui ont été soumis et en devenant l'un des maillons du film. On le sait, la musique et le film ont toujours tissé des affinités entre eux. Ses débuts dans la variété l'ont amené » souvent à écrire des morceaux lyriques, sans jamais renoncer à une certaine modernité (principalement dans les moments d'action et de suspense à tout en se définissant comme un artiste ancré dans le XXe siècle. Après le rock et le twist au cours des sixties, il s'est essayé au disco à la grande époque de John Travolta, sans jamais abandonner un certain classicisme né sur les bancs du conservatoire de Paris. Ecoutez « le tonnerre de dieu » et « Caroline chérie » pour vous forger un avis. Daniel Bastié signe un livre complet qui retrace le parcours de ce compositeur au cours de trente années de création. Il est parti de sources éparses : pellicules cinématographiques, 33 et 45 tours, rééditions en Cd. Il s'agit également du premier ouvrage sur le maestro. Pas de photographies du musicien ni reproductions d'extraits de partition. La chose n'est toutefois pas dommageable, puisque ce matériel est disponible sur la toile. Point positif, cet ouvrage est vendu à un prix à peine plus cher qu'un livre de poche.
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Depuis la disparition des disquaires de quartier, les oeuvres de Georges Garvarentz sont principalement disponibles via quelques sites de vente en ligne (Amazon, Priceminister, Ali Baba) ou peuvent être écoutées sur Youtube. Pourquoi ne pas s'enthousiasmer à redécouvrir ses plus belles créations ? Depuis 1993, le compositeur repose au cimetière de Montfort-l'Amaury (Yvelines), étendu pour l'éternité dans la même chapelle funéraire que les parents de Charles Aznavour, son beau-frère. Ensemble et durant près de trois décennies, ils ont écrit près de cent vingt chansons. de son côté, Georges Garvarentz était féru de cinéma et ne regimbait jamais face à un défi cinématographique. Chaque film devenait pour lui l'opportunité de déployer une paletter chromatique passant de la pop au jazz, du baroque à la musique classique contemporaine. S'il n'a jamais noirci de portées pour présenter en salle une symphonie ou un concerto, certains de ses scores pour le réalisateur Denys de la Patellière pourraient faire office d'exemples à suivre.
Après s'être intéressé aux compositeurs Philippe Sarde, Georges Delerue et quelques autres, Daniel Bastié dresse un panorama de l'oeuvre complexe de ce musicien délaissé par les éditeurs et renvoyé dans les archives du septième art. En cherchant à vulgariser, il évite les termes techniques et remet chaque partition dans son contexte d'époque. En un peu moins de deux cents pages, il va à l'essentiel, sans fioritures. Bonus non négligeable : ce livre est vendu à moins de 13 euros !
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Voilà un livre qui suinte la nostalgie, avec tout un pan des années 60 avec ses films en noir et blanc et ses acteurs mythiques (Ventura, Gabin, Mercier, Hossein, Biraud, Darc) et les bons mots nés sur le papier de Michel Audiard. Une vie racontée en un peu moins de 200 pages (petits caractères) et des instantanés pleins de vie. Bien sûr, Georges Garvarentz a également oeuvré au cours des deux décennies suivantes, mais en laissant derrière lui ses partitions maîtresses pour le cinéma. Un ouvrage bien fait où l'on croise un beau-frère nommé Charles Aznavour, un complice de création qui signait Denys de la Patellière et des interprètes vocaux baptisés Johnny Hallyday, Dick Rivers, Eddy Mitchell. Des pages qui traitent de la filmographie complète d'un compositeur chéri par les professionnels des studios et capable de passer d'un registre à l'autre, sans sourcilier, faisant danser la jeunesse sur des rythmes pop ou s'émouvoir les aînés aves des pièces symphoniques le plus souvent orchestrées par le fidèle Maurice J. Coignard. Ce n'est pas une biographie que nous propose Daniel Bastié, mais l'affiche de trente années de création pour l'univers du 7e art à découvrir côté cour (coeur) et côté jardin, devant et derrière le rideau de nos délices récréatifs. Une vie sous le signe du talent et du travail soutenu analysée à partir de vieux 45 et 33 tours, de CD disponibles et de longs métrages toujours disponibles en VHS, DVD ou Blu-Ray. Un régal !
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