💄 Quatorzième tome de la série Agatha Raisin.💋
Après avoir fait fuir son ex-mari James Lacey, après avoir fait fuir son ancien voisin, un nouvel homme, informaticien s'installe dans le cottage voisin d'Agatha Raisin : Paul Chatterton. Agatha décide de l'ignorer royalement même si elle ne peut s'empêcher de mener une enquête sans intérêt avec lui afin de passer du temps ensemble. On ne sait jamais... une demande en mariage pourrait avoir lieu... donc autant être sur son 31 et prête à sauter sur l'occasion. Et ce n'est pas une histoire de maison hantée qui va effrayer notre Agatha ! Par contre, quand Mrs Whiterspoon, la femme victime du fantôme est retrouvée morte, les choses se corsent...
Rien de nouveau dans les Costwolds. 😒 Une Agatha Raisin courant après le voisin du cottage d'à côté, des mauvaises langues dans le village, et des morts en pagaille. L'enquête policière est franchement assez molle avec une intrigue sans grande saveur. Rapidement, vous comprenez où l'auteur veut vous amener et cela devient franchement lourd.
Ce tome se caractérise par une petite nouveauté avec un voisin vraiment mesquin, voire grossier. C'est l'archétype de l'homme de Cro-Magnon par excellence. La lectrice a rapidement envie de lui casser les dents, tant sa mauvaise foi, ses propos sont machistes.
À part cela... franchement, on revient dans du déjà lu, déjà vu, déjà vécu. Agatha Raisin passe son temps à osciller entre sa conscience et sa libido. Elle passe son temps à se nourrir de plats surgelés alors qu'elle concocte des plats élaborés à ses chats.
Au final, ce quatorzième roman est dans la même veine que les précédents. L'auteur nous propose non pas une enquête policière élaborée, mais un moment de lecture décalée et très britannique. Entre scones, thé, et campagne anglaise, le lecteur aurait de quoi se détendre sans trop avoir à réfléchir. Cela se lit vite ... et s'oubliera vite. Mais bon, ma maman aimant cette série et le visuel des couvertures, je suis partie pour les lire tous puisqu'elle aime en parler. Super 😒
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Agatha Raisin est loin d'être un canon de beauté avec sa silhouette trapue et ses petits yeux d'ourse mais cela ne l'empêche pas de se croire l'objet des attentions de tous les mâles à la ronde.
Après avoir tenté pendant plusieurs volumes de séduire son voisin, elle jette son dévolu sur le vétérinaire, sur un second voisin, sur le nouveau vicaire, sur un policier puis sur un troisième voisin…mais le plus souvent en vain.
Et vu qu'on en est au 14eme volume, le tout sent un peu le réchauffé.
Et entre ses nombreuses tentatives de séduction dignes d'une adolescente de 14 ans, elle essaie aussi de résoudre des crimes, même si sa façon d'enquêter, loin d'être subtile, engendre souvent d'autres meurtres.
Au fil des volumes, le charme s'atténue car les enquêtes se suivent et se ressemblent furieusement, l'humour en moins.
Je me suis vraiment ennuyée dans ce tome qui nous appâte avec une fausse histoire de fantômes et qui s'avère bien peu palpitante et surtout très répétitive.
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Par une journée ensoleillée, elle était allongée dans un transat, soigneusement enduite de crème solaire, ses deux chats, Hodge et Boswell, à ses pieds, lorsqu’un « bonjour » hésitant se fit entendre. Agatha ouvrit les yeux. Son voisin était accoudé à la barrière. Une masse de cheveux blancs comme neige couronnait son visage mince, où des yeux noirs pétillaient d’intelligence.
« Oui ? répondit Agatha sans aménité.
– Je suis votre nouveau voisin, Paul Chatterton.
– Et alors ? Qu’est-ce que vous voulez ? demanda Agatha, refermant les paupières.
– Juste dire bonjour.
– Eh bien, c’est fait, trancha Agatha en rouvrant les yeux et lui décochant un regard torve. Et si vous essayiez “au revoir”, maintenant ? »
– C’est Barry Briar ?
– Je ne sais pas, je ne l’ai jamais vu. Jette un coup d’œil.
– Non, je crois que je vais être malade.
– Ne touche plus à rien. J’appelle la police.
– Il faut vraiment ? Ils vont être furieux.
– Aggie, il y a un mort là-dessous. Nous ne pouvons pas nous en aller comme ça.
– Comment sais-tu qu’il est mort ?
– Quand un homme gît sur le dos, le cou tordu, le regard fixe et vitreux, il y a dix chances contre une pour que ce soit le cas.
Les petits yeux d’ours d’Agatha s’étrécirent.
« Vous savez quoi ? Je pense que vous n’êtes pas marié pour un sou et que votre Juanita n’existe pas. Bon, écoutez, si je vous ai fait entrer, c’est parce que cette histoire de fantômes m’intéresse, et pas pour vous mettre dans mon lit.
- Vous êtes toujours aussi directe ? interrogea Paul, l’œil soudain amusé.
- Oui, quand on me raconte des bobards.
- Mais Juanita existe bel et bien. Elle a de longs cheveux noirs…
- Et elle joue des castagnettes avec une rose au coin de la bouche. Laissez tomber, décréta sèchement Agatha.
C'est comme si la célèbre détective d'Agatha Christie avait rajeuni, adopté des moeurs de cougar, un humour caustique, et mangé de la vache folle. On est en Angleterre...C'est un régal.
Le point
NDL : Je n'aurais pas dit mieux.
– Pas tout près, effectivement. Aucun meurtre ?
– Non, Mrs Raisin, et à mon avis, vous avez eu votre dose. Mais il y a quand même un petit mystère. Il n’y a pas longtemps, on a demandé à mon mari Alf de pratiquer un exorcisme, mais il a refusé. Il dit qu’il ne croit qu’au Saint-Esprit, pas aux esprits malins.
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