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Joëlle Touati (Traducteur)
EAN : 9782265089037
276 pages
Fleuve Editions (11/03/2010)
3.99/5   138 notes
Résumé :
Comme nous tous, Colin Beavan en a marre d'assister, impuissant, au réchauffement climatique, à la déforestation et aux gaspillages en tous genres... Il refuse d'être partie prenante dans la fonte des glaces et la disparition des ours polaires. Son défi: vivre un an en réduisant au maximum son empreinte environnementale. Jusque-là, pas de quoi parader, d'autres l'ont fait avant lui. La grande différence c'est que ledit Colin Beavan vit en plein coeur de Manhattan, a... >Voir plus
Que lire après No impact man : Peut-on sauver la planète sans rendre dingue sa famille ?Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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New York, 2006. Colin Beavan a toujours été sensible à l'écologie, mais un beau jour, il décide de passer à l'action. Son objectif : réduire au minimum son empreinte sur l'environnement pendant un an. Après avoir convaincu sa femme, il supprime progressivement tout ce qui est nuisible à l'environnement, d'une manière ou d'une autre : d'abord les plats à emporter, truffés de plastique. Ensuite, il se contraint à marcher ou faire du vélo plutôt que d'emprunter les transports en commun. Il en vient même à se passer d'électricité, utilisant un petit panneau solaire pour alimenter son ordinateur et partager son expérience sur son blog. Ce changement de vie ne va pas sans difficulté puisqu'il il lui faut tenir compte des besoins des autres. En renonçant à l'avion par exemple, il se condamne (lui mais également les autres) à voir sa famille moins souvent.

No impact man

Se passer de presque tout le confort de la civilisation à New York, dans un immeuble de dix étages, la gageure est de taille ! No impact man est non seulement une expérience enrichissante, très agréable à lire, mais aussi un document solidement étayé avec une impressionnante bibliographie à l'appui. L'auteur ne cache pas les difficultés à mener un projet d'une telle ampleur, dans un environnement aussi tentateur. Les habitudes ont elles aussi la vie dure : comment se passer de café par exemple ? L'alternative n'est pas toujours séduisante. Il y a bien sûr quelques ratés, quelques déconvenues. Mais globalement, Colin Beavan et son épouse sont satisfaits de revenir à un rythme de vie plus authentique. Et même si l'expérience prend fin au bout d'un an, leur vie reste marquée par la réflexion menée.

J'ai lu ce livre au mois de mai, juste après Zéro déchet de Bea Johnson et avant de me plonger dans Famille (presque) zéro déchet. Inutile de dire qu'après ce genre de lecture, on a envie d'agir à son tour. J'ai donc commencé à réfléchir à une consommation plus raisonnée, qui me permettrait d'alléger ma poubelle, de consommer moins de produits industriels, et ce sans dépenser plus. Voici le résultat de nos aventures...



Ce qui a changé depuis quelques mois :

les boissons : adieu le soda d'une célèbre marque américaine, bonjour kéfir ! Et finalement, cela ne me manque pas. En revanche, le sac de recyclables s'est considérablement allégé ces derniers temps !

La charcuterie, le fromage : je prends tout à la coupe, en quantités plus adaptées à nos besoins plutôt que de remplir le réfrigérateur à la louche. Bon j'avoue, je n'ai pas encore de contenants adaptés, mais je cherche. Me passer du papier (non recyclable) du rayon coupe, c'est ma prochaine étape !

le fromage râpé par mes soins

La lessive et l'adoucissant faits maison. La lessive est certes compacte (je la recueille à la petite cuillère pour la mettre directement dans le tambour) mais elle sent merveilleusement bon l'huile essentielle de lavande !

le détergent pour lave-vaisselle maison en suivant la recette de Bea Johnson

Pour le liquide vaisselle je cherche toujours la formule idéale. Quoi que je fasse, il est toujours trop épais. Je crois que je vais renoncer.

La brosse à vaisselle en bois

Des éponges en fibres recyclées

Des gourdes de compote réutilisables. Au niveau de l'ouverture, on n'est pas encore au point et les vêtements reviennent éclaboussées de compote ou de jus de tomate, mais on y travaille !

de l'huile essentielle de palmarosa comme déodorant (et ça marche !). Seulement deux gouttes par jour pour une efficacité inattendue.

du bicarbonate de soude comme shampoing. Il paraît qu'à la longue, c'est abrasif, mais pour l'instant tout va bien. Je teste aussi le shampoing solide que je trouve efficace, si ce n'est qu'il laisse les cheveux emmêlés. Sinon, je suis à la recherche de la formule magique concernant le shampoing maison car celui que j'ai obtenu ne fait que graisser les cheveux...

Les flacons de gel douche et de savon liquide (en quantités industrielles dans mon placard) progressivement remplacés par des savons (en emballage papier ou même sans emballage à l'épicerie bio).

Des disques démaquillants lavables en lieu et place du coton. Même le sachet d'emballage était compostable !

le pain : plus de pain sous vide « au cas où » mais quatre gros pains par semaine achetés et congelés dans une taie, merci Bea Johnson ! Si si, je l'ai fait !

Plus de papier film, plus d'aluminium. On stocke les restes dans des bocaux en verre (comme ça on voit ce que c'est) ou dans un bol fermé par une soucoupe, comme chez mes grands-parents.

Les yaourts sont faits maison depuis longtemps ; lorsque je doit en acheter, je les prends dans des petits pots en verre (et ils ne sont pas légion dans les rayons...)

Et pour les produits que je suis bien obligée d'acheter tout prêts de temps à autre (jus de fruits, conserves, thé, cacao, etc., je privilégie les emballages en verre et en métal).



Quelques produits polluants qui font de la résistance pour l'instant : la pâte brisée toute prête, les céréales pour les enfants (curieusement, le muesli en vrac de la boutique bio n'a pas eu de succès...), les croquettes pour chats, les biscottes...



Bilan : beaucoup de changements, mais peu de bouleversements au final. Il me suffit de savoir ce que je dois acheter et où (vrac à l'épicerie bio, pâtes dans des boîtes en carton dans n'importe quelle grande surface, pain le samedi à la boulangerie, etc.). J'achète parfois des produits un peu plus chers mais en plus petite quantité et j'ai l'impression de gaspiller beaucoup moins. Bien sûr il y a quelques moments de découragement (quand on voit l'ampleur du rayon yaourts dans des emballages polluants ou alors la débauche de plastique dans les magasins de jouets). Malgré tout, nous maintenons le cap ! On a le sentiment d'essayer de faire mieux, même si on est encore très loin du zéro déchet...
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« le dimanche, on lit au lit ».

Je suis en train de lire « No Impact Man ». Je ne l'ai pas encore fini, cela ne devrait pas tarder, mais j'ai déjà envie de vous en parler.

No Impact Man, c'est une année de vie d'un new-yorkais qui, à la manière d'un Superman ou d'un Spiderman, a décidé de vivre en produisant le moins de déchets possibles, en ayant le moins d'impact possible sur son environnement (d'où le nom, of course). Soit d'être No Impact Man durant 365 jours, avec sa femme et sa fillette.

Dément. Fou. Incredible.

Et comme j'adore parler de mes lectures à tout qui croise ma route, je savais que je serais un tantinet (qui a dit, « tu parles, un fameux gros tantinet ») saoulante. Et je l'ai été, puisque tout qui croise ma route actuellement sait que je lis cet ouvrage. Je ne peux m'empêcher d'en parler.

Quand j'ai reçu « No Impact Man », je l'avoue, j'ai trouvé le livre... moche. Il manquait de brillant, et pour cause, il est édité sur du papier recyclé, ce qui est logiquement logique. le contraire eût été choquant, c'est clair.

Puis j'ai lu. No Impact Man, c'et un livre inclassable. A la fois expérience philosophique, analyse de notre société, recueil de renseignements pratiques et témoignage perso à la fois touchant et drôle.

Parce que se lancer dans une telle aventure, ce n'est pas une sinécure. A New-York, qui plus est.

Etre un No Impact Man, c'est ne plus produire de déchets. Ne plus produire de gaz à effet de serre. Adieu donc, en vrac : les langes, les fast-foods, les voitures, les cafés à emporter, les mouchoirs en papier, l'avion, la bouffe pas de saison, la TV, le métro, le fromage préemballé, les livraisons de plats préparés, l'ascenseur... et ce ne sont que quelques exemples.

En théorie, cela semble facile. Finger in the noze. En pratique, il n'en est rien. Et ce n'est pas uniquement les efforts faits par la famille pour y parvenir, mais également les conséquences de cette nouvelle vie qui sont captivants. Les efforts sont hilarants. Les conséquences sont parfois poignantes. Des problèmes avec la famille, qu'on voit moins, puisqu'on se déplace moins. Puis la redécouverte. Des relations humaines. du respect de la planète. de la vie de famille sans télévision mais avec la discussion. de l'abandon de la course à l'argent qui achète tout sauf le bonheur. Et puis des dégâts que les hommes, la société, l'industrie, ont déjà fait.

J'ai appris que les ours nagent durant des heures à la recherche d'une banquise qui n'existe déjà plus, et qu'ils finissent par se noyer.

J'ai appris que certaines tortues prenaient les sacs plastiques rejetés à la mer pour des méduses et les avalaient goulument, pour ensuite en mourir.

J'ai appris que d'ici peu de temps, les rares poissons encore en vie seraient tellement éloignés les uns des autres qu'ils ne se trouveraient plus, et ne se reproduiraient dès lors plus.

J'ai appris que les bovins, élevés en masse, notamment pour les Mac Do et autres trucs du genre, causaient à eux seuls 19 % des émissions de gaz à effet de serre.

J'ai appris beaucoup de choses qui m'ont foutu une chair de poule incroyable.

Vous allez me dire : Anaïs, pourquoi tu lis ce genre de livre ? C'est déprimant, non ?

C'est vrai, pourquoi ? J'ai même pas de gosses à qui je léguerai ce monde qui agonise, alors pourquoi m'en faire ? Après moi, les mouches, c'est ce qu'on dit non ???

Et puis, depuis la lecture, clair que j'ai fait des courses, et j'ai acheté des mouchoirs en papiers, des plats préparés, des légumes pas de saison, des emballages, des emballages et encore des emballages. J'ai généré des tas de déchets. C'est clair. J'ai continué ma petite vie. Rien qu'en respirant, je pollue, c'est clair aussi. Mais mon regard sur tout ça a changé. Imperceptiblement, sans doute, mais il a changé. Ce livre m'a changée.

Et si, grâce à No Impact Man, chaque regard pouvait changer imperceptiblement. Si chacun pouvait changer un tout petit truc dans sa vie. Si les humains parvenaient à convaincre les industries qu'il est temps, plus que temps. Si...

Ce ne serait pas vain.

J'ai eu un bonheur intense à lire ce livre. J'espère que ce sera pareil pour vous.

Par contre, ne le lisez pas sous la pluie (acide ?). Je l'ai fait, et il m'a semblé qu'il résistait moins bien que les livres sur papier blanchis. J'ai des pages gondolées, maintenant, mais cela importe peu.

Lisez-le, offrez-le, diffusez-le, parlez-en, changez une petite chose en vous. Car il n'est peut-être pas encore trop tard. Pour la planète. Mais aussi pour nous. Peut-être...

Morceau choisi :

« Il est plus facile de s'acheter un iPhone ou une télé à écran plat, de se payer un voyage aux Bermudes ou une quelconque distraction, que de s'interroger sur le sens de la vie. Il est plus facile de partir du principe que le but de notre existence consiste à avoir un bon job et un bon salaire, une bonne boîte pour vivre et une bonne boîte pour se déplacer et d'espérer que ces boîtes nous protégeront de tout. Y compris de ce genre de questionnement. Comment dois-je vivre ? Pourquoi suis-je là ? »
Lien : http://www.le-celibat-ne-pas..
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Livre que j'ai lu au moins 10 fois, il y a quelques années. Il reste aujourd'hui une référence pour moi sur le chemin à accomplir pour toute personne voulant décroître, pour vivre mieux avec moins.
Vous allez me dire "oui mais c'est un américain qui a écrit le livre et de plus est un new-yorkais, qu'est-ce qu'il va pouvoir nous apprendre car les States sont les plus gros consommateurs et producteurs de déchets au monde!"
Ok, ok, on est d'accord que si tout le monde vivait comme un américain il faudrait 5 planètes.
Oui, mais celui-ci d'américain a voulu se lancer un défi d'être plus vertueux, ce qui lui a fait prendre conscience de la tonne de déchets engendrés, de l'électricité consommée, de l'origine de ses fruits et légumes, vêtements etc... Cela lui a fait aussi prendre conscience qu'il était temps de se reconcentrer sur sa famille et surtout de moins consommer,de se tourner vers des loisirs pas nécessairement matériels, se reconnecter au monde, le vrai et être jusqu'au boutiste pour réévaluer son mode de vie.
Au final après un an d'expérience il ne garde que le meilleur, sans pour autant sacrifier la technologie.

A méditer!
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Un livre témoignage qui relate l'expérience de son auteur qui à mis en application certaines méthodes pour diminuer son impact sur la planéte au quotidien . Certes tout n'est pas parfait ici , mais l'intéret est réel de découvrir la tentative de cet homme qui à bouleversé son quotidien pour mettre en application le respect de la nature . L'expérience est assez concluante et l'ouvrage s'avére prenant et instructif .
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Le journaliste new yorkais Colin Beavan décide pendant une année de modifier ses habitudes de citadin lambda pour réduire au maximum son impact sur l'environnement à tel point qu'il est qualifié par son éditeur du nom super-héroïque de No impact man.

Aussi, au cours de cette année, et de façon progressive, Colin Beavan, tentera de ne produire aucun déchet, de n'acheter aucun bien neuf, d'avoir une alimentation durable, de consommer le moins d'énergie fossiles et de compenser son impact négatif par un impact positif.
En plus de faire l'objet d'un livre, son expérience est également développée sur son blog noimpactman.typepad.com.

A première vue, l'idée m'était apparue comme vraiment formidable. En effet, vivre sans déchets, ne plus polluer (ou le moins possible) me semblait accessible à tous mais à condition d'avoir de bons conseils pratiques, ce que j'espérais obtenir en lisant ce livre. de plus, je souhaitais développer ma « culture générale écologique ». Je dois avouer que j'ai été quelque peu déçue. En effet, l'auteur ne s'attache pas vraiment à délivrer des conseils innovants à ceux qui voudraient reproduire cette expérience. Utiliser un mouchoir en tissu au lieu d'un mouchoir en papier pour produire moins de déchet ; prendre le train au lieu de l'avion… un peu léger non ? Mais d'autres idées sont intéressantes comme rapporter ses sacs en mousseline au lieu de prendre un sac plastique pour ses légumes.

Par ailleurs l'auteur insiste beaucoup sur son ressenti ce qui, en soi, peut être intéressant, mais le côté moralisateur américain et psychologisant était trop présent à mon goût.

Malgré ces remarques négatives, j'ai appris pas mal de choses notamment grâce au références chiffrées ou non en matière d'écologie. Par exemple, en 1950, une coalition menée par la General Motors a supprimé plus de cent lignes de tramway !! de plus, ce livre donne envie d'agir davantage à notre niveau et montre que cela est tout à fait possible, surtout en France.

A propos de la France, je tenais quand même à citer un passage assez drôle et, à mon avis, peu vraisemblable, qui décrit ce pays comme parfaitement écologique :

« J'ai accompli mes premiers pas dans l'univers des produits frais avec un idéal en tête, pas si éloigné de ce que l'on peut voir sur les marchés des villages du sud de la France, mais aussi dans les petits commerces des quartiers résidentiels de Paris. [….] Si vous n'avez pas de cabas à provisions réutilisables et que vous réclamez un sac en plastique, le commerçant vous regarde de travers et vous propose l'un des cartons dans lesquels sont arrivées les livraisons du matin. »

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
A propos des raisons qui nous poussent à consommer :
Une pub Pepsi. Un mec qui dort. Son réveil sonne. Il appuie sur la touche de répétition de l'alarme. Il resonne. Encore. Encore. Encore. Finalement, il se lève et file au boulot, les cheveux en bataille. Il arrive en retard à une réunion, on le prie de prendre la porte. Retour au type dans son lit. Le réveil sonne. Il boit une canette de Pepsi, se lève d'un bond, enfile un superbe costume dans lequel il ressemble au plus séduisant des James bond, arrive frais et dispo à sa réunion, où il prend la parole et où tout le monde l'applaudit.
Ce qu'il y a d'intéressant dans cette pub, c'est qu'au premier abord, on pense que le message est celui-ci : buvez du Pepsi et vous réussirez. Or la récompense, ce n'est pas la réussite, mais les applaudissements. buvez du Pepsi, nous dit-on, alors vous réussirez et vus serez aimé.
Annie Leonars relève ce point dans sa vidéo en ligne The story of Stuff. Toutes les pubs disent la même chose : vous êtes un gros naze, mais si vous achetez ceci ou cela, vous deviendrez quelqu'un de bien et tout le monde vous appréciera. Ce que les pubs taisent, en revanche, c'est que si nous avons tant besoin d'amour, c'est parce que nous nous tuons à la tâche pour nous payer les trucs dont elles vantent les mérites. Totalement absorbés dans notre travail, nous laissons l'amour nous filer sous le nez.
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Il est plus facile de s'acheter un iPhone ou une télé à écran plat, de se payer un voyage aux Bermudes ou une quelconque distraction, que de s'interroger sur le sens de la vie. Il est plus facile de partir du principe que le but de notre existence consiste à avoir un bon job et un bon salaire, une bonne boîte pour vivre et une bonne boîte pour se déplacer et d'espérer que ces boîtes nous protégeront de tout. Y compris de ce genre de questionnement. Comment dois-je vivre ? Pourquoi suis-je là ?
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Et comme je ne trouvais pas de vinaigre local en vrac, j'ai appris à en faire. Voici la recette :
Hachez grossièrement vos restes de fruits : trognons de pommes, fruits rouges trop mûrs,etc. (Personnellement, je n'ai pas utilisé de fruits rouges parce que ce n'était pas la saison.) Délayer le quart d'une tasse de miel (normalement du sucre) dans un litre d'eau. ajoutez les fruits hachés et couvrez d'un linge propre. Laissez macérer deux ou trois semaines en remuant de temps à autre.
Un assaisonnement idéal pour -vous l'aurez deviné- la salade de chou.
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Selon William Mc Donough et Michael Braungart, les auteurs de Craddle to Craddle, les Indiens Menominee pratiquent le commerce du bois depuis plusieurs générations. en 1870, les Menominee ont évalué à 3 millions de stères le bois sur pied de leur 118000 hectares de forêts. Depuis cette date, ils ont débité presque deux fois ce volume : 5,3 millions de stères.
S'ils avaient employé la méthode de "coupe rase" de certains gros exploitant forestiers, qui consiste à abattre la totalité des arbres d'une parcelle, les Menominee n'auraient plus aujourd'hui un seul arbre sur pied, et je ne parle même pas des dégâts qu'ils auraient infligés à la faune et à la flore sylvestres. Or ils possèdent actuellement 4 millions de stères de bois sur pied, davantage qu'en 1870, ainsi qu'un écosystème riche et varié. Parce qu'ils ne coupent que les arbres faibles, ne touchent pas aux arbres-mères et préservent la canopée, qui est l'habitat des animaux arboricoles.
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C'est qu'au lieu de rester assis dans un fauteuil à refaire le monde en palabrant, nous ferions mieux d'essayer concrètement de le sauver. Si nous faisons tous des efforts, chacun à notre niveau, même si certaines de nos initiatives ne servent à rien, peut-être que sur le lot, il y en aura quelques-uns, ou quelques milliers, qui porteront leurs fruits.
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