Coup de coeur pour ce tome tant attendu !
Quel plaisir de retrouver cette bande et de les suivre avec nostalgie dans les années 80.
J'aime toujours autant la plume de cet auteur.
J'ai vraiment ri en lisant le chapitre sur Bono, beaucoup d'émotion en lisant le dernier chapitre sur le joueur et mention spéciale pour les Impromptus, c'est brillant.
Hâte de lire le tome 5 !
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Carrément Jubilatoire, comme je l'ai attendu ce volume 4... j'ai langui force 4 !! sans dec' j'y croyais plus : j'avais hâte de retrouver cette asphalte des mots, tout y est, j'adore ces loosers magnifiques, pas tout à fait perdants, tellement, tellement attachants ; alors j'attends impatiemment le volume 5 hein M. BENCHETRIT c'est vous qui l'annoncez... Allez, allez on y va ... Entre le volume 3 et le 4 : 13 ans !! j'srai plus de ce monde si vous n'accélérez pas le mouvement
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L’écrivain offre un regard poétique et souvent très drôle sur son enfance dans des HLM pas si blêmes.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Plus tard, on avait été invités à la boum de Delphine Armano, qui était née le 3 juillet ; sa fête marquait tous les ans le début des vacances.
Ce qui devait être la plus belle soirée de l’année s’était vite transformé en fiasco pour la bande et moi. Tout était pourtant absolument parfait. Les filles étaient là, plus nombreuses que les gars, les joues maquillées, les jupes raccourcies, nos Nike cirées, les assiettes remplies, les bouteilles pleines, les lumières tamisées, les platines chargées. Il ne manquait rien… sauf Abdelkrim Bouglaoui qui n’était pas sûr de venir car il devait se « préparer » pour son rôle !
Si on invitait une fille à danser, elle nous demandait :
— Tu crois qu’Abdelkrim va venir ?
— J’en sais rien, moi !
Le réfectoire servait parfois de salle de réunion ou de spectacle comme celui qu’on faisait en fin d’année ; il suffisait de pousser les tables, les chaises et d’en installer d’autres par rangées pour le public. Et c’était toujours bizarre de voir nos parents assis en rang d’oignons pour nous regarder jouer dans des pièces pourries à l’endroit où d’habitude on était assis en cercle pour bouffer des trucs pourris.
À la famille Pinardier, éboueurs de père en fils, qu’il rencontra sur le chemin de l’école :
— Eh les mecs, c’est quoi le diplôme pour devenir éboueur ? Le Bac à ordures ?
— Il est con celui-là !
— Ça va, c’est de l’humour quoi !
La réaction de Samuel Benchetrit face aux violences en banlieue oct 2015 #shorts #onpc