L'auteur nous livre une critique de sa vie moniale, car il ne peut critiquer toutes les vies moniales, ils existent plusieurs règles selon les monastères. Bénédictins, Capucins, Franciscain, cistercien, etc.
Certains peuvent dire, qu'il a soit perdu de l'intérêt, de la motivation, la Grâce, qu'il soit blasé, déçu, etc.
En tout cas, il partage ses impressions après vingt années de vie au sein d'une communauté religieuse. Peut-être qu'il n'a pas choisi la bonne maison..
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Intéressant mais beaucoup trop de longueur quand même à partir du moment ou l'auteur rentre au monastère. Bizarrement, ce que j'ai le plus aimé c'est la vie de l'auteur avant et surtout surtout sa relation avec l'oncle Maurice ! Merveilleusement bien écrit.
Mais c'est vrai que cela ne doit pas être évident de relater 20 ans de .... pas grand chose.... sans ennuyer le lecteur. Peut-être valait-il mieux etre plus synthétique, en raconter moins.
Je m'attendais aussi à plus incisif, plus critique. Certes à la toute fin on ressent bien cette désillusion, mais pas assez au cours de toutes ces années.
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Témoignage intéressant sur la vie monastique ,la difficulté à la faire évoluer après le concile ,et qui montre que toute religion est aussi une prise de pouvoir
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Ecriture fluide, réflexions pertinentes, un livre à ne pas manquer…
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J’accuse l’Eglise d’utiliser les hommes comme des instruments, au service de son pouvoir. Je n’en veux a aucun de ces hommes-là, pris un a un. Ils sont captifs d’un système, de l’idéologie la plus meurtrière que l’humanité ait secrétée. Quelles que soient les Eglises, elles se valent toutes : catholique, musulmane, bouddhiste… Machines à broyer.
J’accuse l’Eglise de puiser à la pelle dans ce qu’il y a de plus beau, de plus fragile en nous, et de plus dérisoire : l’idéalisme, notre besoin de noblesse, de droiture, de pureté. Ce qui fait l’homme diffèrent de l’animal.
J’accuse l’Eglise, surtout, de nous avoir privés de ce bien essentiel, indispensable à nos vies et à nos sociétés : Dieu. Pour établir par-dessus lui les murailles de sa domination.
Oui, finalement l’Eglise nous a volé Dieu, à son profit exclusif. Et qui donc, désormais nous le rendra accessible ? Où le trouverons-nous, dans sa fraicheur et sa nouveauté ?
Il ne se passe jamais rien à la tribune des congrès. C’est dans les couloirs, au cours de rencontres informelles ou savamment provoquées que les vrais échanges ont lieu, que les décisions s’élaborent.
Solitude mon amie,
Solitude ma compagne,
te voici toujours à mes côtés,
je ne t’échapperai pas,
Tu es la seule qui dure,
Solitude mon amie...
Je ne crois pas que c'est d'abord Dieu que je rencontrais pendant ces longues cérémonies [liturgiques au monastère]. Mais seulement une émotion esthétique et sensuelle. Je confondais l'un et l'autre, et la satisfaction que je ressentais, me tenait lieu d'expérience religieuse.
«Dieu premier servi» : la famille devait se rendre à l'évidence. On ne lutte pas à arme égale contre une idéologie. Ni le sentiment, ni les pressions ne peuvent venir à bout d'un comportement sectaire. L'Eglise Catholique, avec le poids formidable de ses certitudes, de sa tradition, avait seule le pouvoir de décider des valeurs: ce qui est bon, ce qui ne l'était pas.
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