Théo retrouve dans une gare son grand-père qui le fait monter à bord du train jaune, un vieux train. le grand-père raconte à Théo les exploits du train jaune. Un magnifique album où la lumière de ce train contraste fortement avec les nouveaux express et la ville. Les couleurs sont superbes et le choix du format, tout en hauteur apporte de l'ampleur au récit. La traversée de cette ville toute en verticalité et la course du train avec les chevaux dans la plaine se répondent et s'opposent en double-page pleines. Mise à part sur la couverture, le ciel est moins important que la terre sur laquelle roule le train. D'ailleurs, on file sur les rails dès la deuxième de couverture et on les retrouve sur la troisième de couverture. C'est un voyage dans le temps qui nous est proposé mais aussi dans l'imagination. L'image de Théo endormi serrant les clés des songes, de ses rêves est paisible et lumineuses.
Les personnages sont Théo et son grand-père, le train jaune et les trains bleus express. L'histoire se passe en Amérique.
Résumé : le train jaune ne va pas vite mais il est là depuis plusieurs générations. Les habitants ont créé des trains plus rapides : les trains bleus express. le train jaune est allé dans des endroits où il n'y avait rien sauf : la neige, la forêt remplie d'animaux ou les indiens. Cela a permis aux villes de s'agrandir en particulier New Caldera.
Le grand-père emmène son petit-fils avec lui pour lui confier le train jaune. Il lui apprend à le conduire.
J'ai aimé le train jaune parce qu'il parle de plusieurs générations : la relation entre un petit-fils et son grand-père.
Le Train Jaune a toujours su prendre le temps de vivre, Théo. Mais il sait aussi filer comme le vent s'il le faut. C'est ainsi qu'il semait à coup sûr les Indiens Couchés, allongés sur leurs chevaux lancés au grand galop. La légendaire tribu des Hommes Serpents : ces grands guerriers qui se tatouent des écailles de reptile sur tout le corps.
Où l'arbre a-t-il été trouvé?