J'ai bien aimé le style de l'auteur, fidèle à l'humour anglosaxon, je pense notamment à la période amoureuse « séchoir rotatif » qui m'a bien fait sourire. C'est bien la seule chose positive que j'ai trouvé à écrire sur ce roman. L'histoire d'amour est somme toute bien classique. Alice croit au grand amour, au prince charmant et à une idée bien arrêté de son futur époux, c'est alors qu'il arrive, Eric, jeune banquier bien sous tous rapports qui lui correspond de prime abord totalement. Viennent les embrassades, les baisers dans le cou, l'amour, le sexe puis l'ennui (du lecteur aussi), Eric n'aime plus, du moins plus autant qu'avant, la relation connaît des hauts et des bas et vous vous doutez de la suite.
Le roman se veut philosophique et il l'est d'une certaine manière, mais je n'en retire aucune leçon, j'ai trouvé le roman trop simpliste, voir idéaliste sur la vision d'un couple banal alors qu'
Alain de Botton aurait pu au contraire nous montrer un couple atypique comme dans
Les Catilinaires d'
Amélie Nothomb. Les personnages sont plats, sans saveur, comme leur relation de couple.
Non vraiment, je n'ai pas aimé ce roman même si le principe de base était une bonne idée.