AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Amélie Audiberti (Traducteur)
EAN : 9782752902641
320 pages
Phébus (19/04/2007)
2.9/5   25 notes
Résumé :
Trois anciennes camarades de classe se retrouvent après s'être perdues de vue quelque cinquante années plus tôt. Elles s'étaient séparées d'un cœur léger l'été de leurs dix ans, en se jurant, face à la vie qui s'annonçait, de décrocher monts et merveilles. Un demi-siècle plus tard, tout proclame qu'elles ont "réussi" leur existence mais, reportant leur regard en arrière, elles ne peuvent s'empêcher de se dire qu'elles l'ont bel et bien ratée-les adultes, sur ce chap... >Voir plus
Que lire après Les Petites FillesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce roman m'a touchée. Je me suis attachée à cette histoire d'enfance et d'amitié, qui interroge le destin, la destinée, ou qu'importe le nom donné au fil tendu entre premier cri et dernier soupir.

Dans Les petites filles, Elizabeth Bowen prend l'angle d‘une amitié d'enfance interrompue par la guerre. Diana, Clare et Sheila sont meilleures amies. Elles ont onze ans au printemps 1914 et vivent dans une mignonne petite ville de la côte sud-est de l'Angleterre, école perchée sur la falaise et pique-niques sur la plage. Elles se sont inventé des noms de code, Dicey, Mumbo et Sheikie, et d'improbables missions secrètes.

Au début du roman, cinquante ans ont passé. Les trois amies ne se sont jamais revues depuis l'été 1914 et se sont oubliées. Mais un jour, Diana a un déclic et cherche à les retrouver en passant de rocambolesques petites annonces dans les quotidiens locaux et nationaux. Il y a beaucoup d'humour dans ce roman, très anglais. de fil en aiguille, nous allons assister à leurs retrouvailles et aux nouvelles relations entre elles trois.

Elizabeth Bowen tisse sa narration avec une construction très habile, et y piège l'âme de ses personnages. Elle nous les offre sur le plateau de ses mots, frétillants de vie et prêts à mordre ; des personnalités authentiques et très justes, dans leurs subtilités et leurs travers. Il y a les femmes qu'elles sont devenues, les enfants qu'elles furent et les liens qu'elles avaient forgés – ces liens existent-ils toujours quelque part en elles ? Que seraient-elles devenues si elles ne s'étaient pas perdues de vue ?

Il ne se passe pas grand-chose dans Les petites filles. L'intérêt de cette histoire niche ailleurs. Ce roman psychologique est composé majoritairement de dialogues, un art dans lequel excelle Elizabeth Bowen. L'écriture est très détaillée, souvent ampoulée et pas des plus fluide, hélas, et cela m'a parfois gênée. Je ne sais pas si c'est dû à la traduction, qui date de 1967, ou au style de l'autrice en lui-même. Cela ajoute un léger parfum suranné à l'époque disparue.

La quatrième de couverture situe Elizabeth Bowen « quelque part entre Jane Austen et Virginia Woolf », et j'aurais tendance à abonder dans leur sens ! Je ressors en tous cas de cette lecture séduite, et j'ai maintenant très envie de lire rapidement Emmeline et L'adultère, eux aussi dans ma pile à lire.
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
Commenter  J’apprécie          90
Je remercie tout d'abord Babelio et Libretto, j'ai obtenu un des lots du concours, et ce livre en fait partie.
Les petites filles, sont devenues grandes. Trois camarades d'école, se retrouvent suite à la petite annonce déposée par Dinah dans plusieurs journaux. Elles ont caché des objets dans un coffre il y a plus de 50 ans, et Dina, veut qu'elles l'ouvrent après toutes ces années.
L'histoire est beaucoup plus complexe que ce simple fil rouge. Progressivement, on découvre la personnalité et la vie des ces femmes âgées qui ont un jour été des enfants. Se découvrent les aigreurs, les regrets, les rancunes de ces trois fillettes devenues grandes. le style de l'auteur surprend parfois, peut-être la traduction joue-t-elle de cet effet. L'ambiance tout anglaise se retrouve dans les lieux où se déroule le récit, les maison, les salons de thé. La seconde guerre est passée, chacune a mené sa vie et n'ont plus grand-chose en commun sauf cette histoire de coffre finalement secondaire.
Je suis restée un peu mitigée sur cette lecture, j'ai apprécié certains passage et la subtile ironie piquante de la plume. Mais j'avoue avoir eu du mal à accrocher aux personnages, même si je me suis laissé emmener parfois.
Commenter  J’apprécie          20


autres livres classés : littérature irlandaiseVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (91) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz de la Saint-Patrick

Qui est Saint-Patrick?

Le saint patron de l’Irlande
Le saint-patron des brasseurs

8 questions
251 lecteurs ont répondu
Thèmes : fêtes , irlandais , irlande , bière , barCréer un quiz sur ce livre

{* *}