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EAN : 9782382671061
256 pages
Mnémos (24/01/2024)
3.37/5   19 notes
Résumé :
Le monde est en proie au chaos : la magie règne, l'humanité ploie sous le joug des tyrans et des dieux et même les lois de la causalité semblent incertaines.
Mais un mystérieux individu vêtu de noir, appuyé sur son bâton de lumière, parcourt les terres et remplace petit à petit le chaos par l'ordre, amenant l'humanité vers un nouvel âge de rationalité. Est-il homme ou dieu ? De qui tient-il son autorité et ses pouvoirs extraordinaires lui permettant d'exaucer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Tous à Zanzibar, le Troupeau aveugle, À l'Ouest du temps, … Des titres qui ont franchi le temps et qui ont accompagné ma découverte de la littérature de science-fiction. Leur auteur, John Brunner fait partie de ces écrivains dont on a entendu parler et dont on sait qu'il a compté. Maintenant, un peu moins. Il fait partie des classiques, de ceux qu'on lira peut-être si on trouve un moment. En tout cas, ce qui est net quand on regarde sa bibliographie, c'est qu'il a écrit de la science-fiction et pas de fantasy. D'où ma surprise en découvrant le Voyageur en noir.

L'éditeur n'essaie pas de nous tromper. Au contraire, c'est presque un titre de gloire : le seul récit de fantasy (notable, car d'autres, moins intéressants, sont parus en V.O.) écrit par John Brunner. Et c'est bien vrai, nous sommes dans un monde habité de magiciens, plus ou moins adroits, d'élémentaires et de forces magiques, souvent égoïstes. Comme les êtres humains, en fait.

Mais avant d'aller plus loin, un petit mot sur la composition de cet ouvrage. Car, comme l'explique très bien la préface fort bien faite (et qui ne révèle pas trop l'histoire) de Patrick Moran, le Voyageur en noir n'est pas un roman, mais une série de cinq nouvelles agrégées l'une à l'autre. Et elles n'ont pas été écrites rapidement, mais sur près de vingt ans. Jugez-en par vous-mêmes : 1960 paraît « La Marque du chaos » ; 1966, c'est au tour d'« Abattre la porte des enfers » ; « le pari qu'on perd en gagnant » arrive en 1970 (déjà dix ans) ; « Une redoutable empire » en 1971 (quelle rapidité !) ; et « Ces choses qui sont des dieux », en fait l'avant-dernière histoire, en 1979. Cette inversion s'explique par le fait que John Brunner avait d'abord publié les quatre premières nouvelles sous le titre le Passager de la nuit en 1971. En 1982, il offre une nouvelle version, contenant donc « Ces choses qui sont des dieux », qui s'intercale avant « Une redoutable empire », récit conclusif.

Mais assez parlé cuisine, venons-en aux histoires. le Voyageur en noir coche les cases du genre fantasy. Il porte cependant sur lui un regard légèrement distancié et amusé. le personnage principal, ce voyageur tout de noir vêtu et portant un bâton qui se révèle rapidement magique, a comme pouvoir, entre autres, celui d'exaucer les voeux. Vous vous en doutez, le choix des mots est essentiel et la réalisation de ces souhaits peut conduite à la mort de l'inconscient qui les a formulés. Cela rappelle Les Mille et une nuits (et plus récemment La Cité de soie et d'acier) où les transactions avec les êtres magiques doivent être réfléchies avec soin afin d'éviter tout accident. Ces personnages s'ennuient souvent et tromper les humains est une de leurs distractions favorites.

Ici, le voyageur (qui a porté une multitude de noms et donc n'en donne aucun) ne fait pas le mal pour le mal. Il use juste de ses pouvoirs pour tenter de faire triompher les plus vertueux et de punir les plus cupides, les plus mauvais. Comme ces deux peuples se faisant la guerre et appelant chacun à la perte de l'autre : la colère d'un volcan les a réduits, les deux, au silence et a « purifié » la région. Parfois la punition est moins douloureuse et seul l'orgueil est touché : un pêcheur, se vantant d'une de ses anciennes prises, se trouve ridiculisé quand elle apparaît dans toute sa réalité (et sa petitesse) devant des spectateurs hilares. Mais dans tous les cas, le voyageur exauce le voeu, c'est son rôle. Et très souvent, ceux qui les ont faits s'en mordent les doigts (quand ils en ont encore). Cela donne une touche pleine d'humour aux récits.

Mais aussi une tonalité fataliste et assez mélancolique. Quand quatre planètes entrent en conjonction, le voyageur vient voir où en est la terre et les cités dont il suit l'évolution. La magie a-t-elle reflué ? Car on lui a assigné un rôle : « faire émerger l'ordre à partir du chaos. » Et pour cela, il doit faire cesser la domination des pratiques de sorcellerie qui amène le désordre, l'incertitude, le chaos. Discours intéressant pour un auteur social (John Brunner, dans ses romans les plus connus, dénonce les travers de la société et propose d'autres modèles, plus égalitaires, plus respectueux de l'individu) plus porté sur la SF : les inégalités induites par la possession de la fortune due en grande partie à la magie ne sont plus acceptables. Avec la raison viendra le respect de l'autre.

Même si « l'homme sera toujours semblable à lui-même », et ce n'est pas là un constat positif tant les exemples d'humanité qui se dressent devant le voyageur en noir sont frappants de mesquinerie et de cruauté. Ou plutôt non, pas de cruauté, juste d'indifférence devant le sort d'autrui. Les cités décrites par John Brunner sont peuplées d'égoïstes portés sur leurs seuls plaisirs et qui n'hésitent pas à sacrifier des enfants et des adultes pas dizaines si cela peut leur permettre d'obtenir ce qu'il veulent, une jouissance quelconque. Là encore, l'auteur va jusqu'à l'outrance dans ses descriptions de scène de rituels ridicules : « Vivette y ajouta un collier de grosses perles contenant des yeux d'enfants mort-nés » ou de boucheries stupides : « Pellidin, les mains crispées sur trois suppliciés, bouillie de chair et d'os ». Comme s'il se moquait un peu de certains tics de la fantasy de basse qualité, qui se sent obligé d'accumuler les poncifs et les exagérations pour impressionner ses lecteurices.

Quelle belle surprise que ce Voyageur en noir ! J'ai adoré me laisser porter par les pérégrinations de cet envoyé d'on ne sait qui (enfin si, on le découvre dans la dernière nouvelle). Par son regard plein de générosité mais aussi de fatalisme sur les individus qu'il croise et dont il bouleverse les existences. Par le ton légèrement désabusé employé par l'auteur, qui fait le sel de ces aventures. Par l'outrance de certains personnages, obsédés par leurs envies et leurs plaisirs à un point tel qu'ils en deviennent inconscients et sont ainsi conduits, inéluctablement, à leur perte. Vraiment, une lecture bienvenue, d'autant plus belle qu'elle profite de la nouvelle maquette des éditions Mnémos que, pour l'instant, je trouve très réussie. Les teintes un peu pastel, les couvertures assez épurées et les motifs géométriques qui encadrent titre et nom de l'auteur me séduisent. Un changement tout à fait à mon goût.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Comment ? Que dites-vous ? John Brunner, l'un des maîtres de l'anticipation dystopique de nos sociétés, a écrit un livre de fantasy ?
J'y cours.

Voilà ce qui m'est passé par la tête quand j'ai appris que ce livre allait être réédité. Miné par la curiosité.
Curiosité assouvie à présent. Il s'agit en fait d'un fix-up. L'univers de ces cinq nouvelles a accompagné l'auteur pendant près de vingt ans ; la première date de 1960, la dernière de 1979. Cela devait représenter une sorte de pause pour lui, une sortie éphémère hors de ses sentiers battus.
Fantasy, oui, sauf que…

Oui, c'est un vrai monde de fantasy que John Brunner nous invite à visiter. On y trouve Ordre et Chaos, sorciers et chevaliers, rois et ducs assoiffés de pouvoir, démons et élémentaux. le lecteur fantasérudit y verra un peu de Michael Moorcock, de Robert E. Howard dans le décor, un peu plus des Épées de Fritz Leiber ou du Cugel de Jack Vance pour le ton et la gouaille des personnages.
Sauf que ce que l'auteur va s'acharner à réaliser à travers ces récits, c'est effacer tout ce qui en constitue la fantasy, pourvoyant un bâton lumineux à son héros en guise de gomme. C'est tout de même rare de créer un univers pour s'acharner à le vider de sa substance.

Le héros – ce fameux voyageur en noir du titre – est mandaté pour éliminer le chaos et faire enfin régner l'ordre. Il dit aussi « éliminer la diversité pour que toute chose devienne unique », ce qui me paraît plus équivoque. Il est clair que les forces inhumaines qui pillent ce monde ne sont pas à la fête, mais en réalité, le voyageur essaie surtout de supprimer certains comportements typiquement humains, du genre des sept pêchés capitaux, pour rendre l'humanité enfin raisonnable. Pour cela il joue les génies de la lampe, exauçant les voeux de « ceux qui le méritent » pour mieux les punir et pour notre plus grand bonheur (bonheur un peu sadique, au demeurant). Comment ne pas rire du sort de cet apprenti sorcier souhaitant « percer les mystères » pour que l'on se prosterne devant lui et qu'on le couvre trésors, et qui se retrouve figé à jamais, devenu objet de culte ?

Supprimer les méchants comportements de l'humanité ? Est-ce possible, même avec un bâton de lumière ? Quel sera le monde une fois son oeuvre accomplie (ce qui prendra des siècles, mais qu'importe au voyageur) ? Lui-même n'en a aucune idée.
Je gage que John Brunner voulait dire que le nouveau monde est le nôtre, avec moins de magie. Mais plus de raisonnable ? L'auteur de Tous à Zanzibar se révèle railleur, n'y croyant sûrement pas.

Avec ce bouquin, on peut réfléchir un peu, mais surtout on s'amuse. Un vrai plaisir.
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Brunner est fort bien placé dans mon Panthéon des auteurs SF , « le Troupeau aveugle », « Tous à Zanzibar » sont pour moi ses incontournables . mais j'ignorais qu'il avait aussi écrit dans le domaine de la fantasy .Aussi c'est avec curiosité et gourmandise que j'ai ouvert cet ouvrage : il se présente sous la forme de 5 textes produit en 19 ans . Un même personnage en est le héros éponyme : « voyageur en noir » armé d'un « bâton de lumière » , il ne paie pas de mine mais possède de redoutables pouvoirs , lui permettant de dompter les puissances du Chaos et de réaliser les voeux des humains (ce qui ne leur est pas toujours bénéfique). Il évolue dans un univers classique de fantasy : nom exotiques , cultes déments, êtres maléfiques ,artefacts magiques . Sa tâche est d'éradiquer la magie et de faire accéder le monde à la rationalité. Ce qu'il fait non sans une certaine mélancolie. le ton est celui de la fable , proche des histoires de « La Terre mourante » de Jack Vance ou de Moorcock . Mais le personnage évoque aussi les personnages d'Austin Train et Chad Mulligan des romans cités ci-dessus , prophètes de malheurs criant dans le désert .Car ce que constate le voyageur en noir , c'est la responsabilité humaine , celle des apprentis sorciers qui utilisent la magie pour satisfaire leur hubris , leur cupidité ou leur lubricité. Un texte de qualité ,d'une grande finesse et proposant un vrai plaisir de lecture.
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On y suit les pérégrinations d'un certain voyageur en noir toujours muni d'un bâton lumineux. En effet, celui-ci est chargé par une entité anonyme de rétablir l'ordre en éradiquant la magie car cette dernière est source ici de chaos et constitue à ce titre un danger. La tâche semble de longue haleine, alors arrivera-t-il à mener sa quête jusqu'au bout ?

Dans le Voyageur en Noir, John Brunner prend la fantasy à contre-pied. En effet, il ne s'agit pas ici d'un roman d'apprentissage dans lequel le jeune héros doit apprendre à maîtriser ses pouvoirs afin de libérer son monde d'un quelconque oppresseur. Pas plus que l'on assiste entre ces lignes à une lutte entre magie blanche et magie noire.

En fait, dès les premières lignes du livre, on sent l'auteur de science-fiction derrière ce récit de fantasy car il a mis beaucoup de rationalité dans le traitement de la magie. Celle-ci étant surtout tournée vers un usage personnel dans l'univers imaginé par John Brunner, on comprend donc d'autant mieux sa vision pessimiste car elle va à l'encontre de l'intérêt collectif. On en prend, d'ailleurs, la mesure dans la deuxième partie intitulée, Abattre la porte des enfers où l'on goûte à la destinée tourmentée de la cité d'Ys et de ses habitants qui voient s'abattre sur eux bien des calamités. Ceux-ci ont péché par excès en invoquant des puissances néfastes pour sauver la ville de sa déchéance plutôt que de se retrousser les manches et en payent donc le prix.

Mais plus que d'implorer magiciens ou élémentaux, la population réclame aussi, à cor et à cri, l'intervention d'un dieu qui tel un messie sera à même de les guider et de leur trouver des solutions à leurs problèmes. Ainsi, dans la première partie, La marque du chaos, le voyageur en noir exauce non sans humour leur voeu puisqu'il extrait Bernard Brown de son époque pour lui faire endosser ce rôle divin. Une manière de prouver au peuple que seule la réflexion et l'astuce peuvent régler la situation.

En outre, le voyageur en noir prend ici les traits du génie qui intervient pour exaucer les voeux. Seulement les gens ignorent à qui ils ont affaire et professent des désirs à tort et à travers sans l'avoir mesuré au préalable. Or, ceux-ci prennent des tournures inattendues et bien souvent désagréables. En cela, l'auteur souligne l'inconséquence humaine qui cherche toujours un coupable dans autrui et n'assume généralement pas ses actes. Figure du magicien ou jedi, le voyageur en noir endosse au fil des pages bien des rôles, du simple observateur à l'acteur. le regard qu'il pose sur ce monde en perdition est désabusé car nul ne semble jamais apprendre de ses erreurs. C'est donc avec beaucoup d'ironie et de lassitude qu'il porte sa mission d'ordonner le monde.

Comme dans beaucoup de ses textes, on retrouve certains de ses thèmes de prédilection, notamment son rapport à l'écologie et à la problématique de la pollution comme dans Ces choses qui sont des dieux où toutes sortes d'immondices, des cadavres d'animaux ou d'humains aux déchets végétaux sont jetés dans Métamorphia rendant la consommation de l'eau impropre tout en enrichissant une sorcière malhonnête.

En rééditant ce texte, les éditions Mnémos nous donnent accès à un grand nom de la science-fiction qui s'est essayé à la fantasy et évitent ainsi que ce patrimoine culturel ne s'éteigne à jamais.... suite sur Fantasy à la Carte.




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En voilà un texte surprenant, loin d'une fantasy classique. le voyageur en noir de compose de cinq parties et se déroule dans un monde typé fantasy avec ses créatures magiques et sa magie tout court. le voyageur est une entité qui parcourt ces terres en exhaussant des souhaits formulés à haute voix. Ainsi, le roman a un aspect un peu conte moralisateur puisque, dans son voyage, le voyageur rencontre bien des gens différents qui souhaitent des choses sans réfléchir aux conséquences...

Le voyageur a été envoyé par quelqu'un pour chasser le chaos et rétablir l'ordre... Mais qu'est ce que le chaos ? Qu'est ce que l'ordre ? Pourquoi ce personnage mène t il une mission au terme de laquelle il disparaîtra forcément ? Ce roman a un côté philosophique et contemplatif. Il dépeint un univers très riche dont on ne voit que des petits morceaux. Il pose des questions auxquelles le lecteur est invité à donner ses propres réponses. Il a, ironiquement, un aspect chaotique plutôt marqué dans sa narration.

La préface de Patrick Moran permet de replacer l'ouvrage dans son contexte historico-culturel, ce qui lui donne une nouvelle dimension.

J'ai apprécié la découverte de ce texte, la manière dont il aborde la folie de l'humanité, avec un peu d'humour mais aussi un peu de fatalité. Un roman à relire plusieurs fois et sur lequel réfléchir.
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critiques presse (2)
Syfantasy
19 mars 2024
Car c'est finalement ça, la beauté dramatique du Voyageur En Noir : ce regard porté sur l'humain, sur sa fatalité à faire le mal, mais au sein duquel des entités tentent de redresser la barre avant le chavirement final.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Elbakin.net
20 février 2024
Le Voyageur en noir n’est pas un banal recueil de nouvelles disjointes. Le tout est cohérent, travaillé, pensé comme un, et utilise ses cinq épisodes pour explorer un concept inédit (pour l’époque), avant de nous amener avec maestria à l’inévitable dénouement de ce « roman ». Par ailleurs, la plume est particulièrement travaillée et poétique. L’ensemble aurait légitimement dû se hisser au rang de classique de la fantasy et c’est tout ce que l’on peut souhaiter à cette nouvelle édition.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Depuis longtemps, il avait constaté avec étonnement que la cuisine ressemblait beaucoup à la magie ; il fallait partir de quelque chose de brut pour parvenir à un résultat concluant. Il prit la ferme résolution de surveiller davantage les cuisiniers à l'avenir.
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Je pense, disait Eadwil, que cela marque la fin d'une époque. Nous devons apprendre à nous passer de la magie.
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Les malheureux n'avaient même pas la protection d'un enchanteur pour se défendre contre les Ténèbres !
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Il fut un temps où le Voyageur pouvait hâter, et même modifier le cours des saisons; mais un tel pouvoir appartenait au règne des Ténèbres, à la frénésie des Immatériels bouleversant toute chose.
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Le nom n’a pas d’importance lorsque la nature est unique.
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