A la fin du précédent tome nous étions sans nouvelles de Nathalie et de son chien Cédric, et plutôt inquiets pour tout dire...
Ce deuxième tome va combler cette lacune, avec "La petite fille et le dobermann" nous allons suivre Nathalie tout au long du récit. Après s'être échappée grâce à la lime offerte par David, Nathalie s'énivre de sa liberté nouvelle mais elle déchante très vite, elle a faim, elle a froid et se demande où elle va bien pouvoir dormir.
La chance aidant parfois, elle va croiser la route d'un convoi qui va la déposer à Almoha où elle se retrouve très vite à la rue, décidément la vie n'est pas facile...
Brussolo va une fois de plus se montrer imaginatif et ingénieux en nous concoctant un scénario habile dans un contexte sombre et crépusculaire, celui d'une ville en déliquescence gouvernée par la peur et la superstition.
Un scénario qui va s'avérer délirant et pourtant cohérent, impossible de faire l'inventaire de toutes les trouvailles de l'auteur mais croyez moi il est au top dans ce tome deux.
La planète Santäl est plus que jamais la principale héroïne de ce roman avec ses particularités géologiques, sismiques, et bien sûr ses bourrasques légendaires.
Une fin du monde annoncée propice à une prolifération de sectes et génératrice d'une folie de tous les instants, la description d'un monde dominé par le "Saint allégement", les musiciens médecins et Isi, et aussi le Muséum habité par Werner le fou, dernier bastion et refuge de Nathalie.
J'ai quelquefois reproché à
Brussolo de ne pas assez exploiter la richesse de ses univers, ce n'est pas le cas ici, je me suis régalé.
Hâte de voir ce que l'auteur va nous proposer en conclusion !