Récit de deux voyages dans les années 1930. Dans la toute jeune Russie communiste où la dialectique matérialiste est devenue le nouvelle religion, puis un second voyage vers le Tibet, plus précisément dans le royaume du Sikkim, Lhassa étant alors encore interdite aux Européens. La plume alerte et incisive de Byron fait mouche quand il s'agit de se moquer du nouveau credo communiste qui émerveille alors certains intellectuels occidentaux, elle est un plus ennuyeuse quand elle part sur de longues descriptions artistiques des églises orthodoxes russes, elle devient presqu'ethnologique quand elle s'attache à décrire par le détail les costumes des habitants et l'architecture des temples du Sikkim. L'ouvrage est aussi un bon témoignage sur le comment on voyageait en 1930 quand on est un pur représentant de establishment britannique.
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L'exotisme et la beauté sont, à parts égales, responsables des moments suprêmes de tout voyage. Le premier flatte l'esprit, l'autre les sens ; et c'est la rareté de leur coïncidence qui fait la rareté de tels instants.