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André Gabastou (Traducteur)
EAN : 9782923682044
212 pages
Les Allusifs (01/08/2010)
3.56/5   32 notes
Résumé :
La haine et la rancoeur peuvent ronger un être jusqu’à le détruire. C’est ce qui arrive à doña Lena Mira Brossa, épouse d’Erasmo Mira Brossa, avocat, président du Parti national hondurien, et mère d’une fille unique, Teti. Ses griefs envers ses proches se sont accumulés au fil des années. Les frustrations sont telles que le mariage de sa fille Teti, met le feu aux poudres : elle épouse Clemente, divorcé, beaucoup plus âgé qu’elle et qui, comme si c’était trop peu, e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Folie et Fureur chez les Mira Boss, années 60.
Moyà toujours avec la même verve ( chez lui les demi-mesures n'existent pas :)), nous entraîne dans cet opus, au sein d'un couple hondurien. Lui, chef du parti national, politicien de renom, elle, ex-journaliste, propriétaire d'une plantation de café.
C'est le jour de mariage de leur fille. Elle épouse un communiste salvadorien de vingt-quatre ans son aînée. Un gendre âgé, communiste et de surcroît salvadorien, pour la mère c'est la cata, pour sa dignité et sa réputation, mais aussi pour celles de sa famille et même de son pays ! Résultat, elle en robe de chambre, les cheveux en bataille, déchaînée ( une furie que je ne souhaite à personne d'avoir comme femme ou mère ! ), lui enfermé à double tour par elle dans les cabinets, pour l'empêcher de se rendre au mariage, et à travers la porte......Règlements de comptes à OK Corral !
La suite en sera encore pire, avec l'enveniment du conflit Honduras-Salvador. Leur fille mariée ayant suivi son mari dans son pays, la furie va perdre les pédales.....

Un texte qui débute très fort, où Moyà n'y va pas de main morte ! C'est une traduction, donc difficile d'en juger pleinement, mais les mots tapent fort. "Une putain gonorrhéique, taré, pédé, bandes de médiocres, canaille ...." tout est bon pour l'insulte. Une histoire foisonnante, étalée sur trente ans, où il y a aussi meurtre, suspens, guerre...que Moyà nous raconte en trois temps et trois formes narratives divers; une première partie qui rappelle celle d'une pièce de théâtre, une seconde, épistolaire, et une troisième de témoignage, et tout ça en 190 pages.

Une féroce satire du mariage, des relations mère-fille, des conventions sociales superficielles où l'apparence prime sur le fond, de l'hypocrisie politique, des préjugés qui nous aveuglent et glacent notre cerveau, de la fausse information, de la bêtise des masses qui commet l'irréparable, des gouvernements de pacotille......dans une partie du monde qui chauffe.....Mais au fond, Honduras, San Salvador.....le décor de fond n'y change rien , la bêtise humaine est universelle où qu'on y va !
C'est son quatrième livre que je lis, un seul mot pour le décrire, il est Génial !
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Encore un petit trip au Salvador?

Après La Mémoire tyrannique, j'ai retrouvé-  un peu - Clemen Aragòn, fils de Pericles, remarié,   rangé des voitures, et de ses cuites mémorables.. .et même essayant d'empecher celles des autres, puisqu'il est devenu (comme le Cognac),  grand chef trois étoiles.. des Alcooliques Anonymes où viennent battre leur coulpe  tous les militaires d'Amérique centrale, portés sur la tequila ! 

Mais cette fois, le Salvador passe au second plan: pleins feux sur le Honduras, ses propriétaires de latifundia gigantesques,  avec leur mépris atavique pour leur main d'oeuvre  salvadorienne à bon marché, ces  frontaliers toujours un peu guérilleros, prompts à dégommer leur tyranneau local -tous de dangereux  infiltrés communistes qui risquent d'influencer le petit prolétariat hondurien si respectueux du Parti nationaliste au pouvoir..!

Donc j'ai navigué d'une frontière à l'autre, avec en arrière-plan la baie des Cochons, les menaces castristes et l'assassinat de Kennedy, et au premier plan la guerre honduro-salvadorienne dite "guerre du foot"! Oui, vous avez bien lu, du FOOT. Je vais encore me faire incendier par certains, (Pascal, ne lis pas cette chronique ), mais le foot est vraiment le seul sport, à  ma connaissance, à avoir déclenché une vraie guerre avec réfugiés, expulsions, raids aériens et vrais morts, civils et militaires!

Tout commence donc par le mariage du beau Clemen,  mûri et assagi mais toujours salvadorien, avec Teti la fille chérie d'Erasmo , avocat hondurien et bras droit du Parti nationaliste local.

Tout va bien jusque là: gai, gai, marions-les! Mais la mère  se rebiffe. Et à côté de doña Lena, les hystériques de Charcot sont des modèles de zénitude. Ça chauffe donc chez les Mira Brossa. Ou plus exactement dans la salle de bains d'Erasmo Mira Brossa, de part et d'autre d'une porte cadenassée par l'épouse vindicative. Scène d'exposition théâtrale tirant sur le vaudeville trash ( aucun besoin naturel ne nous sera épargné. ..).

Début en fanfare.

Comme dans la Mémoire tyrannique, l'auteur affectionne les ruptures de ton,  les changements de focale et de voix narrative, déployant  l'éventail des genre littéraires: le théâtre avec la farce, le genre épistolaire  avec la tradition de l' heroïde, adaptée au lien filial cette fois, le témoignage avec le compte-rendu factuel et  réaliste  qui sert de conclusion au roman - conclusion à peu près aussi frustrante que la caméra qu'on se prend dans la g.. à la fin du film  Monty Python, Sacré Graal...

Les points communs avec la Mémoire Tyrannique ne manquent pas. 

Même humour décapant, même critique acerbe des élites bourgeoises de part et d'autre de la frontière, même ironie amère dans la vision politique de cette Amérique centrale en ébullition permanente et qui passe d'une dictature à l'autre sans jamais réussir à  établir ses velléités de  gouvernement  démocratique.

Pourtant j'ai moins aimé ce roman-ci  de Castellanos Moya. 

 Doña Lena n'a rien d'une Haydée et Teti pleure plus qu'elle n'agit ou ne résiste à son dragon de mère.  Même la trame m'a paru plus lâche:   le meurtre le plus violent du récit , qui touche tous les protagonistes, ne reçoit aucune explication: " Tant de zèle pour aussi peu de resultats" dira l'ineffable Doña Lena. 

Je ne serais pas loin de dire la même chose de l'ensemble du roman. Much ado about  nothing.

Est-ce que par hasard je ne ferais pas ma doña Lena, sur ce coup-là ? 
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L'année dernière, je me suis embarqué pour le Honduras. J'ai été tellement pris par ce voyage, empêtré dans la poussière et la chaleur de ce pays, que je n'avais pas encore pris le temps de noter mes mémoires. Et pourtant… J'y ai rencontré du beau monde à Tegucigalpa, en particulier Erasmo Mira Brossa, célèbre avocat et président du Parti national hondurien et de son épouse doña Lena Mira Brossa, bourgeoise hautaine. D'ailleurs, c'est jour de fête à Tegucigalpa : ils marient leur fille Teti avec Clemente. Aux dires de doña Lena, il est bien trop âgé pour elle – vingt-cinq ans de plus - mais pire que tout il est communiste et encore plus pire que tout il est salvadorien. Alors Mira qui n'ira pas à ce mariage enferme le pauvre Erasmo dans la salle de bain pour l'empêcher d'aller également au mariage de sa propre fille. S'ensuivent alors des dialogues truculents, des situations grotesques pour ne pas dire absurdes par porte interposée. Sublime à épanouir les sourires du lecteur devant son verre de bière ou de la lectrice dans son maillot brésilien.

Quelques années après, Teti vit au Salvador et entretient une correspondance cachée avec son père Erasmo, lui demandant surtout de maintenir sa femme à bonne distance téléphonique, elle qui la harcèle tout au long de la journée, ennui de la bourgeoisie oisive, et qui risque de lui poser quelques désagréments dans son nouveau pays d'adoption. Quelle trahison, traîtresse de fille qui part à l'ennemi car à cette petite histoire se mêle l'Histoire, celle d'une guerre entre le Salvador et le Honduras, et si j'ai peur pour Tetri et si j'ai pitié pour doña Lena, le pauvre Erasmo se retrouve perdu entre ses hautes fonctions politiques et le déchirement du noyau familial.

… au début, je croyais que tout n'était que propagande des journaux, mais Clemen est tombé sur un autocollant distribué à Tegucigalpa qui dit : « Hondurien, prends un rondin et tue un Salvadorien ! »

Effondrement est le second roman de Horacio que je lis. Une merveille, une pépite, de la littérature sud-américaine avec ses classes, ses trahisons, ses amours et ses guerres et surtout une poussière à toutes les pages qui vous donne terriblement soif. Un grand moment, qui oscille entre le cynisme et la jubilation, je me ressers un verre, truculence du houblon, faut bien se remettre de telles émotions, et puis après tout le mariage c'est un jour de fête, sauf chez les Mira Brossa ! Merci.
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"Effondrement" commence par une scène de ménage d'anthologie.
Nous sommes au Honduras en 1963, dans une famille bourgeoise aisée et bien comme il faut. C'est le jour du mariage de Teti, 25 ans, fille unique des Mira Brossa.
Mais quel peut donc bien être l'objet de la dispute, dans ce milieu feutré ? le mariage lui-même, pardi ! Teti va épouser Clemente, deux fois son âge, divorcé, salvadorien et, last but not least, communiste. C'en est trop pour Doña Leña, la mère, qui refuse d'assister à cet événement proprement scandaleux qui jette la honte sur son nom et la réputation de la famille. Et comme cela ne suffit pas, elle décide que Don Erasmo, son mari, accessoirement père de la mariée, avocat et président du parti nationaliste hondurien, n'y assistera pas non plus. Ni une ni deux, Doña Leña l'enferme dans la salle de bain. S'ensuivent des dialogues d'une drôlerie et d'une violence inouïes, menés par une harpie enragée, paranoïaque, hystérique et asphyxiante. C'est tendu et jouissif.
Nous sommes ensuite en 1969, au Salvador, où Teti et son mari ont déménagé juste après leur mariage pour échapper à l'emprise de Doña Leña. Pourtant, la sérénité n'est pas de mise : la situation entre les deux pays est électrique, et la relation mère-fille est à peine plus calme. Pendant que la guerre se prépare de chaque côté de la frontière, celle des Mira Brossa n'a jamais cessé. A travers les lettres échangées par Teti et son père, on apprend que Doña Leña, toujours aussi hystérique, harcèle sa fille pour qu'elle rentre au pays en raison du contexte politique de plus en plus compliqué, tout en la traitant de façon odieuse. Malgré l'assassinat de Clemente dans des circonstances étranges, la candide Teti résiste. C'est un peu moins tendu, un peu moins jouissif, un peu plus dramatique.
Nous sommes enfin en 1991, au Honduras, dans la propriété de Doña Leña, désormais vieille, veuve, isolée, et hystérique comme jamais. Un des domestiques, Mateo, retrace le fil des événements de la dernière décennie, au cours de laquelle Doña Leña, perfide vipère jusqu'au bout, aura fait le vide autour d'elle, provoquant la dispersion du patrimoine familial et l'éparpillement définitif des derniers Mira Brossa. C'est encore un peu moins tendu, plus dramatique, et surtout plus triste.

Trois parties, trois genres, du théâtre de vaudeville, du roman épistolaire, et du roman plus classique et linéaire. La tension baisse au fil du temps, mais on ne va pas vers l'apaisement. On assiste à un effondrement progressif et inexorable d'une famille et d'une femme qui aura causé sa propre perte au cours d'une vie vouée au ressentiment, aux frustrations, à la méchanceté et, à nouveau, à l'hystérie. La triste fin de Doña Leña, riche mais seule et sans amour, contraste avec la joie simple de Mateo, son domestique, tout heureux de fêter en famille son petit héritage.
Chronique d'une vie gâchée à pourrir celle des autres, "Effondrement" dresse un portrait mordant de la classe possédante hondurienne, avec en toile de fond l'un des innombrables épisodes de violence qui ont secoué l'Amérique centrale.
Au fil de ses romans, Castellanos Moya construit une oeuvre dans laquelle il observe les névroses d'individus coincés dans des sociétés tourmentées par des conflits en tous genres. "Effondrement" en est une nouvelle pièce maîtresse.

En partenariat avec les éditions Métailié.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Au début des années 60 au Honduras, la fille d'un politicien de renom se marie avec un Salvadorien, bien plus âgé. Ce que n'accepte pas Lena, la mère de la mariée. Insultant tout ce qui passe à sa portée , elle fait tout pour empêcher son mari d'assister à la cérémonie mais également tout pour éviter le départ de son petit fils Eri "avec sa trainée de mère et cette ordure de salvadorien".

Roman construit de façon originale puisqu'il se décline en trois parties.
La première au début des années 60 dans la capitale hondurienne dont j'ai la flemme de chercher l'orthographe exacte, la seconde sous forme de roman épistolaire entre 1969 et 1972 et enfin la troisième au début des années 90 , à nouveau au Honduras sous forme de récit d'un jardinier. le tout reste harmonieux et finalement apporte une plus valu à l'ensemble.
Ce livre , au delà des relations mère enfant et de la folie qui peut en résulter, au delà des complots politiques , est une porte ouverte à la compréhension de la guerre dans cette partie du globe (si l'on se donne un peu de volonté pour se renseigner). L'auteur, à travers les lettres de la mariée, plutôt pleine de candeur, décrit la bêtise humaine d'une guerre fratricide qu'aucun compromis ne semble pouvoir éviter. La description de la montée des rancoeurs autour d'un pauvre match de foot renforce le sentiment général de connerie humaine !

Livre intéressant dans sa structure , dans son apport historique mais aussi pour tout ce qu'il contient d'autre en 200 pages
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- Où es-tu ? Pourquoi ne réponds-tu pas ?
Erasmo pose ses coudes sur ses cuisses et cache son visage entre les paumes de ses mains.
- Erasmo, je te parle. Ne joue pas la victime... Je sais ce que tu cherches : laver ta faute. Comme tu as aménagé une maison et acheté une voiture pour cette putain adipeuse, reconnu cette paire d'enfants de pute qui n'ont pas de père et que cette grosse t'as mis sur le dos, que tu as l'esprit pourri par la trahison et que tout le monde le sait et en parle, comme ta dépravation t'a mis dans la merde jusqu'au cou, tu veux maintenant te laver de tes immondices en approuvant le mariage de cette autre dégénérée qui n'a hérité de toi que le pire...
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Mais ce que je peux vous dire, c'est que tous se moquent du président Sanchez Hernandez, qu'ils appellent, comme vous le savez, "Bouchon" parce qu'il est nain et qu'il a une grosse tête, mais surtout parce qu'il se prend pour le grand stratège et se compare au général israélien Moshe Dayan qui a vaincu les Arabes. Pour ma part, ce Bouchon ne me revient pas du tout depuis qu'il a sorti cette phrase : "Il y a plus de chances que l'homme marche sur la Lune que les Salvadoriens sur les trottoirs du Honduras", comme s'il y avait un rapport quelconque entre le grand voyage de l'espace de Neil Armstrong et cette guerre stupide.
Moi, chaque fois que je peux, je préfère regarder les informations sur l'alunissage plutôt que celles qui empoisonnent la vie avec cette maudite guerre, mais les journaux ressemblent à des chiens enragés, ils ne parlent que de combats, d'incursions, de prises de villes et de biens qui me mettent les nerfs en boule, comme si les pas de l'homme sur la lune n'étaient pas plus importants qu'une guerre entre deux pays frères.
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… très souvent, dans l’histoire, ce n’est pas le bon sens qui nous permet de comprendre les agissements des hommes, parce que ce n’est précisément pas lui qui leur sert de guide. Ce n’est qu’en acceptant « the irrational in human history » que nous pouvons aspirer à trouver la vérité, comme le dit le grand Gibbon…

(Les Allusifs p.149)
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… au début, je croyais que tout n’était que propagande des journaux, mais Clemen est tombé sur un autocollant distribué à Tegucigalpa qui dit : « Hondurien, prends un rondin et tue un Salvadorien !
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… au début, je croyais que tout n’était que propagande des journaux, mais Clemen est tombé sur un autocollant distribué à Tegucigalpa qui dit : « Hondurien, prends un rondin et tue un Salvadorien ! » Comment est-ce possible, tant de haine, d’irrationalité ?

(Les Allusifs p.93)
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Videos de Horacio Castellanos Moya (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Horacio Castellanos Moya
EN LIGNES avec Jacques Aubergy, éditeur et traducteur.
Aujourdhui "Severina" de Rodrigo Ray Rosa
Avoir comme conseiller Pablo Ignacio II, c'est gage d'exigence et d'engagement. Se former au droit, “faire” cadre dans la restauration collective, s'essayer à la traduction et devenir par rupture éditeur d'une littérature latino américaine qui explore le continent, c'est marque d'un désir accompli. Ainsi est née “L'atinoir”, néologisme, maison d'édition, librairie et belle adresse marseillaise
"L'atinoir – édition" Conçu au Mexique sous l'impulsion de l'écrivain Paco Ignacio Taibo II et créé à Marseille en 2006, L'atinoir publie de la littérature, des essais et de la poésie écrits pour l'essentiel dans des pays d'Amérique latine. Depuis 2014, les choix éditoriaux privilégient les formes brèves de la fiction. La plupart de ces textes sont publiés en version bilingue. http://www.latinoir.fr/
Plus loin... Jacques et son "métier" https://desmotsdeminuit.francetvinfo.fr/tripalium/la-serie-documentaire-dmdm-jacques-aubergy-editeur-de-passion-latino/ Jacques Aubergy est notamment traducteur de l'écrivain salvadorien Horacio Castellanos Moya. https://desmotsdeminuit.francetvinfo.fr/mot-a-mot/horacio-castellanos-moya-la-litterature-contre-les-escadrons-de-la-mort/
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