Dans le quatrième épisode de cette série consacrée à la mafia à New York, nous retrouvons Arnold Rothstein, dont nous avions déjà fait la connaissance dans le tome 2. Il est déjà riche et respecté dans le milieu. Pendant ce temps, deux adolescents, Meyer Lansky, futur cerveau de la mafia, et Benny Siegel, futur fondateur de Las Vegas, font leurs premières arnaques avec leur bande de Grand Street.
Comme dans les autres tomes, le scénariste introduit un personnage de fiction , ici c'est un certain Leland Turner qui aura la mauvaise idée de gagner un pari contre Rothstein... et on ne prend pas impunément de l'argent à Rothstein !
J'aime toujours beaucoup cette série qui est très bien documentée. J'aime bien la façon dont sont relatés les événements avec une voix off, son côté cinématographique, l'ambiance de l'époque, le parler des malfrats, et l'efficacité du scénario.
On pourra cependant lui reprocher la brièveté des albums : 36 pages seulement, c'est peu pour raconter une histoire et ça empêche d'entrer dans les détails et de fouiller les personnages. le dessin est quant à lui un peu quelconque bien qu'efficace notamment pour les scènes de rues et l'architecture new new-yorkaise.
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Chauvel continue de sauter successivement du milieu mafieux italien au milieu mafieux juif, au gré des personnages centraux. Après avoir abordé le gangstérisme juif dans le deuxième tome, ce quatrième tome va se concentrer sur deux des cerveaux de cette mafia juive : Meyer Lansky et Arnold Rothstein.
En 1917, un parasite de salon, nommé Leland Turner aura la malchance de croiser ces deux futurs "grands" de la mafia américaine et commettra surtout l'erreur de remporter un pari face à Arnold Rothstein.
De leur côté, Meyer Lansky et Benny Siegel, dit Bugsy, le futur créateur de Las Vegas, forment la bande de Grand Street, et font leur premier coup.
Le dessin de le Saec sans être exceptionnel, reste sobre, clair et efficace et colle parfaitement bien à cette série.
Chauvel continue de nous conter avec brio l'histoire de la pègre new-yorkaise en suivant les débuts de grands noms du crime organisé. Tout en suivant l'évolution chronologique de la maffia new-yorkaise, Chauvel parvient à se concentrer sur une anecdote particulière pour chaque tome : ici il s'agit du pari entre Leland Turner et Arnold Rothstein.
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Travaillant le jour dans un atelier de carrosserie, il passait ses soirées à des activités autrement exaltantes. Comme cambrioler des particuliers ou des entrepôts. Jouer les gros bras dans la salle de craps tenue par les frères Albert. Ou encore tabasser des jaunes, casser des machines ou arroser des marchandises d’acide lorsqu’on tentait de briser la grève menée par le syndicat qui avait loué ses services.
Des premiers pas de la Mano Nera à la chute de Lucky Luciano, un demi-siècle d'histoire de ce crime organisé new-yorkais qui a tant marqué son époque.
Ceci est l'histoire d'une nation. Celle qu'on a surnommée le cinquante-deuxième état. Mafia, Cosa Nostra, Camorra, Organisation, Syndicat... Appelez-la comme vous voudrez. C'est aussi l'histoire des hommes qui l'ont bâtie : Rothstein, Luciano, Lansky, Costello... C'est enfin et surtout l'histoire de leur ville : New York. Alors que se dessine une crise dévastatrice, la guerre des gangs fait rage.
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