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Mafia Story - BD tome 2 sur 8
EAN : 9782756006055
44 pages
Delcourt (17/01/2007)
3/5   18 notes
Résumé :
Dutch Schultz a vaincu ses ennemis et a définitivement mis la main sur la loterie de Harlem. Il est désormais au sommet de sa gloire, caïd parmi les caïds, et rien ni personne ne semble pouvoir l'arrêter... Si ce n'est Thomas Dewey, un jeune procureur particulièrement coriace, qui s'est juré d'avoir la peau du Hollandais. Entre les deux hommes, une lutte à mort s'engage, sous le regard désapprobateur du "milieu". Le caractère irascible et la violence atavique de Sch... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Soit je me suis vite habitué au style des auteurs... soit ce tome est plus digeste que le précédent...

J'opte pour la seconde possibilité. On est dans de la BD documentaire, historique... donc les textes explicatifs abondent, les noms et les visages aussi. C'est parfois compliqué de s'y retrouver et de tout assimiler. Mais c'est palpitant. C'est un thriller. OK, cela pourrait être mieux rendu, mais il y a un "truc"... quelque chose se passe (en tout cas pour moi). Je me suis pris au jeu de la cavale de Dutch Schultz et de ses démêlées avec la justice. Car, oui, la justice le prend comme cible, à l'instar de ce qu'ils ont fait pour Al Capone. Les impôts, les taxes...

Mais la loi du milieu, l'omerta, va protéger le malfrat pendant pas mal de temps. le ver est dans le fruit et c'est de l'intérieur que vient la solution fatale. César et Brutus n'auraient pas mieux dit.

Cette BD a les défauts de ses qualités. Côté pile, c'est hyper documenté. Il y a un travail considérable sur les détails historiques et les visages. Car les auteurs ont tenu à faire ressembler les personnages aux vrais. Les dernières pages (comme dans le tome 1) donnent des détails historiques impressionnants et qui ajoutent une touche imparable à l'ensemble. Côté face, il y a énormément à lire. Les cases sont pleines. Elles débordent parfois. le style aurait pu être amélioré, rendu plus vif. Heureusement, il n'y a pas de redondance entre les phylactères de dialogues et les textes explicatiifs.

Bilan... plutôt positif. J'ai été bercé, dans mon adolescence, par des séries de BD historiques. Comme les Belles Histoires de l'Oncle Paul... Effectivement, à l'époque je trouvais cela indigeste. Cela l'était sans doute... Ici, je trouve cela plutôt bien réussi.
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Suite et fin du diptyque que les auteurs ont consacré à Dutch Schultz, mafieux new-yorkais des années 30. Il n'arrivait pas à la cheville du capo de tutti capi Lucky Luciano mais c'est à partir de son cas que les autorités non corrompues de la ville ont réussi petit à petit à affaiblir la Cosa Nostra.
Comme les onze précédents albums des différentes séries des auteurs sur la mafia, ce tome n'est "qu"'une bande dessinée documentaire. Elle met en images et en (beaucoup de) texte les faits historiques, même si les auteurs ont dû choisir pour chaque scène parmi les nombreuses et souvent contradictoires versions parues dans différents ouvrages.
Peut-être que les auteurs se sont améliorés mais la lecture de cet album a été la plus aisée. Certes, il y a toujours l'irrésoluble problème des personnages qui se ressemblent tous, mais l'histoire en elle-même était plus captivante. Peut-être qu'avoir opté pour des diptyques biographiques était la bonne solution.
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Après avoir suivi l'ascension d'Arthur Flegenheimer, alias Dutch Schultz, dans le premier tome de la version relookée de "Ce qui est à nous", cette fin de diptyque va se concentrer sur la chute du Hollandais.

Tout comme al ‘Scarface' Capone, Dutch Schultz va rencontrer son Eliott Ness, en la personne de Thomas E. Dewey. C'est avec ténacité que ce jeune procureur va faire face au crime, en s'acharnant sur Dutch Schultz après avoir fait tomber le bootlegger Waxey Gordon.

Si l'ascension du Hollandais pendant cette période de la Prohibition aux Etats-Unis était intéressante, la chute de ce ténor du crime organisé newyorkais est encore plus passionnante. Tout prédateur suivra avec plaisir les derniers déboires de cette bête traquée, pendant que ces amis chacals se partagent son corps pas encore froid. Les places aux Panthéon du crime sont chères et le crime ne paie toujours pas ...

Les lecteurs attentifs de "Ce qui est à nous" prendront plaisir à découvrir les liens entre certains passages de ce premier diptyque de "Mafia Story" et quelques scènes du deuxième cycle de cette série ("Ce qui est à nous - Deuxième époque"), qui se déroule dans le même espace-temps.

Au niveau graphisme, Erwan le Saëc est égale à lui-même. Alors que certains dessinateurs se contentent parfois de dessiner leurs personnages devant des décors uniformes, Le Saëc reconstruit les décors newyorkais durant l'âge d'or du mythe du gangster avec une méticulosité à toute épreuve. Une réalité historique basée sur un travail de documentation impressionnant, dont on retrouve quelques traces sous forme de notes, références et anecdotes en fin de tome.

Finalement cette série relookée garde un même niveau de qualité, tout en nous livrant des tomes plus digestes, où les auteurs se donnent la place pour développer leurs histoires sur deux tomes au lieu d'un. le découpage s'en retrouve plus aéré et les scènes ne sont plus seulement narrées, mais souvent également dessinées sur plusieurs cases.
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Suite des « aventures «  du caïd new-yorkais « Dutch » Schultz, ou de la difficulté de faire tomber un criminel notoire dans une ville aussi corrompue que New-York dans les années 30.
Un peu moins figé et pesant que le premier épisode, ce tome reste cependant un livre d'illustrations sur la mafia.
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Ce second tome, ne me réconcilie pas du tout avec le diptyque. C'est toujours aussi bavard, au point que j'en oublie les images.
Pour les dessins, il se trouve qu'en plus je confond le visage de certains personnages, ce qui au lieu de m'aider à comprendre, ajoute de la confusion. Parce que finalement le texte est suffisant pour comprendre.
Dommage.
Un rendez vous raté
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
A l'arrivée des secours et aussi incroyable que ça puisse paraître, aucun des quatre hommes n'était mort.
Ni Abbadabba Berman, qui avait reçu six balles, dans le cou, l'épaule, le buste, le coude et le poignet.
Ni l'increvable Abe Landau, qui était maintenant assis dehors comme en prière, et qui en avait reçu trois, une dans le dos, une dans le bras gauche et une dans le poignet droit.
Pas plus que Lulu Rozencrantz, qui avait le record du nombre de projectiles dans le corps, pas moins de sept, disséminés dans la poitrine, l'abdomen, le bras droit et le pied droit.
Ou que Schultz qui, lui, n'avait eu droit qu'à une balle, la deuxième ayant raté sa tête de peu, mais bien placée puisqu'elle avait tout de même réussi à lui traverser l'estomac, le gros intestin, la vésicule biliaire et le foie.
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- Dutch Schultz : Quelle bande de... et puis d'abord qu'est-ce que c'est que ce pays où on demande aux gens de payer des impôts sur des activités illégales ?!
- Dixie Davis (avocat) : Bienvenue aux Etats-Unis d'Amérique !!
- Dutch Schultz : Il faut acheter qui ?!
- Dixie Davis (avocat) : Je me suis rencardé mais pas de bol, le district attorney, un certain Dewey, ne mange pas de ce pain-là.
- Dutch Schultz : 'Suffit de mettre le prix !
- Dixie Davis (avocat) : Non, Dutch, je déconne pas. Cette fois, c'est bel et bien impossible...
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aussi bien que le premier j ai bien aimé
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Videos de David Chauvel (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de David Chauvel
Des premiers pas de la Mano Nera à la chute de Lucky Luciano, un demi-siècle d'histoire de ce crime organisé new-yorkais qui a tant marqué son époque. Ceci est l'histoire d'une nation. Celle qu'on a surnommée le cinquante-deuxième état. Mafia, Cosa Nostra, Camorra, Organisation, Syndicat... Appelez-la comme vous voudrez. C'est aussi l'histoire des hommes qui l'ont bâtie : Rothstein, Luciano, Lansky, Costello... C'est enfin et surtout l'histoire de leur ville : New York. Alors que se dessine une crise dévastatrice, la guerre des gangs fait rage.
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