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Gwendy Peterson tome 3 sur 3
EAN : 9782253937012
160 pages
Le Livre de Poche (08/11/2023)
3.94/5   62 notes
Résumé :
Lorsque Gwendy Peterson avait douze ans, un mystérieux étranger nommé Richard Farris lui a donné une mystérieuse boîte à garder. Elle offrait des friandises et des pièces de monnaie anciennes, mais elle était dangereuse. Appuyer sur l'un de ses sept boutons colorés promettait la mort et la destruction.

Des années plus tard, la boîte à boutons entre à nouveau dans la vie de Gwendy. Romancière à succès et étoile montante de la politique, elle est à nouv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Les aventures de Gwendy sont une sucrerie dans la bibliographie de Stephen King. Tout a commencé quand il s'est lancé dans une aventure à quatre mains, et un projet plutôt singulier, aux côtés de Richard Chizmar. La dernière mission de Gwendy en est l'apothéose.

Petit retour en arrière. En 2018 sortait en français une novella de 160 pages mettant en scène Gwendy Peterson alors jeune adolescente, et qui voyait débarquer un étrange bonhomme lui confiant une tout aussi étrange boîte à boutons.

Un objet capable d'offrir des chocolats qui revitalisent, mais dont il faut payer le prix, ou encore présentant des boutons dangereux, capables de déclencher des cataclysmes. Une grande responsabilité confiée à une gamine de 12 ans qui veillait à ne pas tomber sous le charme de cet étrange « gadget ».

Une première incursion dans cette histoire qui s'est avérée formidable, pleine de surprises et mettant en scène un personnage particulièrement touchant.

Le second épisode, La plume magique de Gwendy, avait vu Chizmar prendre le lead seul pour une intrigue qui ne poussait pas assez loin le concept, malgré plus de 300 pages de récit. Retour à l'exercice à deux, avec le King rejoignant à nouveau Chizmar pour ce troisième tome qui clôture cette trilogie. À la taille d'un roman cette fois encore, 340 pages.

Une histoire en trois volets, sortie directement en poche.

Gwendy s'y envoie en l'air. Au sens propre, et tout en haut. La voilà sénatrice du Maine, venant de dépasser la soixantaine. La gamine est loin, tout comme sa perception initiale de la boîte à bouton, que l'étrange homme au chapeau melon lui a confié pour la troisième fois durant son existence. Pour une dernière mission qui s'annonce périlleuse pour elle comme pour la terre toute entière. Rien que ça.

Direction l'espace, en 2026, dans un vol habité à destination de la station spatiale internationale. L'occasion pour Stephen King de se frotter à un environnement assez nouveau pour lui, mais toujours avec la même sensibilité et manière de raconter. En se permettant même de se lâcher, à coup de pics bien sentis envers la politique de Trump et de ses successeurs.

Cette histoire n'est pas banale, elle n'est pas qu'un énième récit d'une adolescente ordinaire qui va vivre un destin extraordinaire. Ce dernier épisode contextualise autant qu'il s'inscrit directement dans la cosmogonie des romans mythes du King.

Ce récit qui paraissait simplement ludique, et qui l'est formidablement !, prend une autre dimension, s'inscrivant directement dans le grand Monde construit par l'auteur. Avec des liens forts qui se tissent autour de la ville de Derry, et de plusieurs de ses romans, dont Ça et La tour sombre (c'est inscrit sur la quatrième de couverture, je ne dévoile rien, et vous allez être surpris si vous connaissez les romans du Roi de l'Imaginaire).

« Ce qu'elle savait de Derry n'était pas bon. C'était une ville sombre, sinistre, avec un passé violent un nombre troublant de meurtres, des disparitions d'enfants, ainsi que d'étranges visions et de curieuses activités dûment documentées. Ajoutez à cela une suite d'inondations meurtrières et l'une des communautés anti-LGBT les plus extrémistes de l'État, vous obtenez un lieu que la plupart des non-autochtones évitaient comme la peste ».

Ou encore : « Une femme dont Gwendy était devenue proche pendant une lointaine campagne de levée de fonds, prétendait que, lors de son adolescence à Derry, elle avait été poursuivie le long d'une rue obscure par un homme hilare, habillé en clown. Il avait des rasoirs à la place des dents et d'immenses yeux ronds argentés… du moins l'affirmait-elle ».

De quoi faire sourire et faire fantasmer les fans, croyez-moi. Mais pas que, ce triptyque reste tout de même centré sur la vie de Gwendy, complètement chamboulée, devenant héroïne malgré elle depuis qu'on lui a mis une boîte de Pandore dans les mains.

Plusieurs niveaux de lecture, qu'on soit lecteur assidu de Stephen King ou non. Cette histoire fonctionne aussi très bien si ce n'est pas le cas.

L'écriture à quatre mains est un exercice d'équilibriste, sauf qu'on n'est pas seul à tenter de rester d'aplomb sur le fil du récit. La maîtrise est parfaite, il n'est absolument pas évident de discerner qui a écrit quoi dans ce roman, ni de qui viennent les idées.

On y retrouve cependant clairement la sensibilité du King, son amour des personnages. Avec une histoire prenante, de moments forts, et des passages touchants. Avec quelques thématiques telles que l'âge et Alzheimer, qui semblent le travailler du haut de ses 76 ans.

Je reste convaincu que cette idée de boîte aurait mérité davantage de développement, qu'il y avait matière à aller bien plus loin encore. Mais ça ne gâche pas le plaisir vivace de cette lecture.

La dernière mission de Gwendy clôt une trilogie atypique et pourtant fortement intégrée dans l'univers de Stephen King. Une lecture à plusieurs niveaux, ludique et inspirante, menée avec brio à quatre mains avec son compère Richard Chizmar.

A noter que le roman est à nouveau illustrée par Keith Minnion, avec plusieurs dessins marquants les points clés de l'intrigue.
Lien : https://gruznamur.com/2023/1..
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J'évaluerai plus tard l'action, l'intrigue si vous voulez, de ce troisième livre de cette trilogie, mais je veux d'abord me concentrer sur la vision de l'univers sur laquelle se concentrent les deux auteurs. Ils voient l'univers comme une roue à six rayons avec une Tour Sombre centrale. Il y a un monde, une civilisation ou une communauté particulière à l'extrémité de chaque rayon et il y a donc douze civilisations différentes, six proches de la Tour sombre et six sur un cercle concentrique à une certaine distance. le chiffre trois reste fondamental dans ce tableau mais beaucoup moins que dans le deuxième volume car le six qui est doublé en douze est porteur d'une autre dynamique symbolique. Six n'est pas le chiffre de Salomon ou l'étoile de David car alors il devrait être divisé en deux groupes ternaires, comme les deux coupes de Dieu et de l'humanité, la coupe de Dieu versant sa sagesse dans la coupe de l'humanité. Ce schéma n'est pas présent dans cette roue cosmique. Notez ici qu'aucun scientifique n'accepterait une telle construction car le cosmos, en expansion, disent-ils, n'est pas sur un plan, même épais, mais il est bien tridimensionnel, et il n'est ordonné selon aucune figure géométrique. Il est désordonné à bien des égards, et pourtant, ce qui le soutient et garantit son expansion, ce sont les forces gravitationnelles qui existent parmi et entre tous les éléments, ou entités, qui composent ce cosmos, cet univers. Ces forces dépendent de la masse de chaque élément et du "poids" relatif de tous ces éléments. Il ne faut pas oublier que cet univers se déplace dans son ensemble dans un vide infini et qu'à l'intérieur de l'univers, s'il a des limites, de nombreux corps se déplacent eux-mêmes sur de vastes distances. Beaucoup de planètes et d'étoiles peuvent tourner sur leur axe et/ou tourner autour d'une étoile ou d'une autre planète. Cela crée une vaste entité chaotique dans laquelle tous les éléments se déplacent d'une manière ou d'une autre, même si très peu d'entre eux entrent en collision. Et pourtant, tout cela est équilibré dans cet immense vide, et ne s'effondre pas, bien qu'il existe des trous noirs voraces qui peuvent avaler des étoiles, des planètes et même des galaxies complètes.

La référence au douze est, bien sûr, une référence chrétienne, et la Tour Sombre qui tient l'ensemble est évidemment aussi une référence à Jésus-Christ ou à Dieu. Mais j'ai été surpris lorsque j'ai découvert cette Tour Sombre, surtout lorsque la mort du Roi Cramoisi a été mentionnée. Il s'agit d'une allusion directe à la série de romans connue sous le nom de "The Dark Tower". Sept romans de base qui représentent le long voyage, le périple d'un personnage, le gunslinger (flingueur) Roland, et de quelques collaborateurs ou aides qu'il choisit et, en quelque sorte, enlève dans le monde humain. L'objectif du voyage est d'atteindre la Tour Sombre et d'y rencontrer le Roi Cramoisi afin de rétablir un certain équilibre dans le cosmos qui est considéré comme composé de deux mondes : le monde supérieur humain qui est un monde de crise, de guerres, de corruption et de nombreuses autres activités contraires à l'éthique ; et le monde inférieur, le monde de Roland qui est une vaste étendue avec de nombreuses civilisations ici et là mais considérées comme un seul et même monde. Ces diverses civilisations dans ce monde inférieur souffrent de décadence causée directement par les délits ou crimes non-éthique de l'humanité dans le monde supérieur. Ce dernier fait avait été utilisé dans d'autres livres ou histoires de Stephen King comme "Les yeux du dragon", mais il est essentiel dans cette série de romans "The Dark Tower". le fait le plus frappant est que Roland et ses aides atteignent la Tour Sombre et y pénètrent, ainsi que dans la salle du trône du Roi Cramoisi, mais ce dernier est mort et la toute dernière phrase de ce septième volume final est exactement la même que la première phrase du tout premier volume, ce qui signifie que le voyage n'atteint jamais son objectif, car l'objectif est le voyage lui-même, et lorsque vous atteignez une extrémité, en fait, vous recommencez depuis l'autre extrémité. le voyage est circulaire, mais pas comme une roue, de façon plus abstraite.

Mais cette vision même est, d'une certaine manière, surprenante dans ce livre, "La dernière tâche de Gwendy". La boîte à boutons n'est toujours pas expliquée quant à son origine, qui l'a inventée, d'où elle vient, quelle est sa finalité, etc. Nous apprenons cependant qu'au-delà de ces douze civilisations sur les six rayons d'une roue centrée sur la Tour Sombre qui tient le tout ensemble, il existe d'autres êtres qui ne sont pas spécifiés quant à leur origine, leur localisation, leurs objectifs ou leurs civilisations. Ce sont des métamorphes et ils se déguisent en extrêmement beaux jeunes hommes, bien qu'ils soient velus et probablement écailleux en dessous. Ils se présentent dans notre monde vêtus de longs manteaux jaunes, avec des voitures vertes phénoménales et grandioses. Ces gens veulent la boîte à boutons pour appuyer sur le bouton noir et ainsi détruire la Tour Sombre et imposer le chaos à tout l'univers cosmique. Pourquoi et pour quoi faire ? Personne ne le sait. Nous sommes, dans le livre, en 2026 et c'est important.

En 2024, Gwendy Peterson est élue sénatrice contre un sénateur sortant réactionnaire qui voudrait revenir à la vieille lecture traditionnelle et fondamentaliste de la Bible imposée à tous : une politique qui est ANTI-tout ce qui pourrait s'éloigner d'un demi-centimètre de la ligne droite de la soumission totale à la vision de Dieu telle qu'elle est comprise dans les milieux catholiques et protestants les plus extrêmes. Sa campagne est presque stoppée par l'assassinat de son mari, et nous découvrirons que cet assassinat a été perpétré par les extra-terrestres de la voiture verte et des manteaux jaunes qui utilisent, lorsque cela est nécessaire, la beauté de leur déguisement pour attirer ou même séduire certains agents humains. L'objectif était d'empêcher Gwendy d'être élue sénatrice. Mais l'assassinat lui donne de l'élan et le sénateur sortant attaquant l'intégrité de son mari après sa mort, est écartée par les électeurs. Quand elle est sénatrice, elle a un pouvoir énorme, et elle s'investit dans certains programmes comme le programme spatial. C'est alors que Richard Farris revient dans le décor et lui ramène la boîte à boutons avec pour mission de la détruire. Je ne révélerai pas comment elle va s'y prendre.

Cette tâche finale révèle le fait qu'à la soixantaine, Gwendy Peterson est en train de développer un cas sévère d'Alzheimer et que le livre porte sur ce qui peut être fait. Que peut faire la « patiente » ou la « victime » avant de perdre sa propre conscience et le contrôle de ses actions ? Que peut-elle décider de la façon dont elle veut mettre fin à cette maladie, c'est-à-dire mettre fin à sa propre vie avant que la maladie ne la transforme en un sac de patates pour éventuellement vingt ou trente ans, enfermée dans une chambre d'hôpital et branchée à d'innombrables machines pour garantir qu'elle ne mourra pas de soif, de faim ou d'une quelconque infection. La solution proposée par les auteurs est brillante pour trois raisons. 1- Gwendy met fin à sa maladie. 2- Gwendy détruit la boîte à boutons. 3- Gwendy garantit que la Tour Sombre ne sera pas détruite. Il manque une chose : les extra-terrestres qui veulent le chaos ne sont pas détruits.

Deux clichés sont largement développés dans ce livre. le principal danger que Gwendy doit rencontrer et détruire est un agent humain, un homme d'affaires extrêmement riche et cupide qui accepte, pour une misérable somme d'argent, mais pour les cupides, il n'y a pas de petites ou de grosses sommes d'argent, il n'y a que de l'argent, de tuer tous ceux qu'il doit tuer, à commencer par Gwendy, afin de voler la boîte à boutons et de la livrer aux extra-terrestres susmentionnés. Ce discours contre les patrons richissimes est un cliché, même s'il est vrai qu'il y en a pas mal qui sont odieux, voire venimeux comme les cobras et les serpents à sonnette. le deuxième cliché est une caricature hostile ridicule qui frise le racisme concernant les Chinois déclarés comme étant 1- des voleurs en tout genre ; 2- des gens cupides par essence ; 3- des traîtres à l'espèce humaine, et il faut les tenir totalement à l'écart et les enfermer dans leur petit, le plus petit possible, territoire. C'est absurde et en 2026, quand les USA auront enfin tourné la page des antiquités anciennes qui gouvernent le pays, s'ils peuvent le faire en 2024 avec une élection entre deux personnes de plus de 80 ans, le monde risque de beaucoup rire de cette littérature antichinoise. L'équipe chinoise concernée dans ce livre est de toute façon inutile puisque le traître humain peut toujours utiliser ses amis ou patrons extra-terrestres non-humains pour le transporter d'un endroit A à un endroit B, en particulier le monde merveilleux que ces extra-terrestres lui ont promis, et ce monstre riche et avide aurait une deuxième ou peut-être une troisième occasion d'être exploité par les beaux jeunes hommes en qui/que/quoi ces extra-terrestres se déguisent. Notez que cet élément du livre est anti-gay. Les auteurs auraient pu faire mieux.

Appréciez le livre et souvenez-vous que l'intrigue va s'épaissir rapidement au fil de votre lecture et qu'elle va vous faire vomir – au moins en avoir envie – page après page. Mais c'est un livre qui se dévore parce que les êtres humains aiment l'horreur, surtout l'horreur répulsive.

Dr Jacques COULARDEAU

Lien : https://jacquescoulardeau.me..
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La dernère mission de Gwendy, termine comme son nom l'indique le cycle Gwendy Peterson, commencé avec Gwendy et la boîte à boutons et poursuivi avec La plume de Gwendy. Cette chronique vaut pour l'ensemble des trois romans, qu'il est préférable de lire dans l'ordre, comme beaucoup de cycles de ce type.
Cette oeuvre est écrite en collaboration avec Richard Chizmar, qui eh a signé seul le deuxième opus. Elle pose le problème présent dans toutes les collaborations littéraires: qui a fait quoi?
Selon SK, elle trouve son origine dans une esquisse de nouvelle de sa main, reprise et développée sur l'instigation et avec le concours de Chizmar; acceptons-en l'augure. Cependant l'écriture reste très proche de celle de King, comme c'est le cas dans ses collaborations avec son fils, Joë Hill, très supérieures aux productions indépendantes de ce dernier.
Pour autant, ce n'est pas du meilleur SK, comme d'ailleurs ses dernières oeuvres, Billy Summers, Après et Conte de fée, ces deux derniers proches du roman pour ados.(Toutefois la dernière parue, Holly, quatrième opus du Cycle Bille Hodges, que je suis en train de lire, me semble plus prometteuse.)
Dans ces limites, le cycle de Gwendy est tout à fait honorable et plaisant à lire.
L'histoire des tribulations de l'héroïne aux prises avec la mystérieuse Boîte à boutons qu'elle lui incombe de de garder et d'empêcher de faire le mal est une reprise appuyée et d'ailleurs assumée de la quête de Frodo porteur de l'Anneau Unique dans le Seigneur des Anneaux, à un registre inférieur naturellement.
Et ce serait même un très bon livre s'il était dû à un auteur moins doué.
Mais c'est un constat général: ces derniers temps, les écrivains et lleur héros, du Commissaire Montalbano à Harry Bosch en passant par Walt Longmire, sont fatigués. Et je ne parle pas par charité du malheureux Adamsberg....
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Gwendy a 64 ans, a été élue sénatrice et participe à voyage spatial pour rejoindre une station orbitale. Elle transporte une mallette contenant des documents classifiés que la vedette n°2, un milliardaire qui a payé son voyage, lorgne régulièrement dessus.

Dernier tome de la trilogie avec Gwendy qui met un point final à l'histoire de la boîte à boutons et de Gwendy. Si j'étais contente de retrouver ce personnage, j'ai mis beaucoup de temps à entrer dans le récit. Les chapitres sur le voyage spatial alternent avec des chapitres décrivant ce qu'il s'est passé pour que Gwendy devienne sénatrice et la raison de ce voyage. Puis on reste dans le présent du récit. Gwendy réussira-t-elle sa mission ? Il va falloir le lire pour le savoir.
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La dernière mission de Gwendy de Stephen King et Richard Chizmar, présentation
2026, Floride, toujours le coronavirus présent. Une fusée, avec Gwendy, 64 ans, à son bord, doit décoller. Elle est membre du Sénat et porte une mallette blanche que personne ne doit approcher.

Gwendy a des pertes de mémoire.

Avis La dernière mission de Gwendy de Stephen King et Richard Chizmar
Je retrouve Gwendy quelques mois après avoir lu le premier tome et je retrouve Stephen King avec grand plaisir même si ce n'est pas un coup de coeur.


Gwendy avait rendu la boîte à boutons qu'elle avait gardée pendant plusieurs années. Depuis elle a réussi sa vie professionnelle et familiale. Elle a été sénatrice, a été mariée mais n'a jamais eu d'enfants. Les auteurs relatent comment et pourquoi elle se retrouve, de nouveau, avec la boîte à boutons qui est passée entre plusieurs mains. Gwendy a revu Farris, devenu l'ombre de lui-même et qui lui donne cette dernière mission. Que la boite à boutons disparaisse à jamais car elle prend de plus en plus de pouvoir sur ceux qui l'ont entre les mains, ceux qui la voient. La boîte veut détruire le monde.

Gwendy part dans l'espace avec un équipage et un passage, un milliardaire, payant. Après des semaines d'entrainement, une quarantaine, la fusée doit décoller. Dès le départ, la mémoire de Gwendy lui fait défaut et elle ne veut pas que ses équipiers s'en aperçoivent. Toutefois, cela ne sera pas le cas car elle est soumise à des tests.

Gwendy a une mission pour ce voyage. S'occuper de l'écologie, faire des visio conférences… Mais elle a également une mission cachée que personne ne connaît.

Les deux auteurs alternent la partie du voyage et ce qui a pu se passer avant ce voyage. Ils reviennent sur le passé de Gwendy jusqu'à ce voyage. Ils reviennent sur cette nouvelle rencontre avec Farris et comment Gwendy a pu participer à ce voyage. Pendant ce voyage, il va se passer pas mal d'évènements même si le lieu est fermé et qu'ils ne peuvent pas faire grand chose. Gwendy se méfie de l'autre passager, Gareth Winston, et elle fait bien. Même si elle perd la mémoire, certains évènements ne sont pas dus à cette perte. Pour l'aider, elle fera confiance à un membre d'équipage. Et elle fait bien car va aller au-delà de ses espoirs.

Mais un évènement entre Gwendy et Gareth va obliger l'équipage à prendre une grave décision. Décision qui ne sera pas suivie par Gwendy car elle a décidé comment elle devait se débarrasser de la boîte à boutons sans impliquer ceux qui sont à ses côtés. Car cela peut très vite basculer lors d'un retour sur terre.

La grande odyssée de l'espace avec comment aller toujours plus loin pour explorer ces mondes inconnus et donner aux plus riches le droit d'y accéder. Cela va très vite, c'est une course contre la montre entre les différents pays.

Toujours une critique acerbe de l'Amérique, de ses représentants, notamment ceux en faveur de Trump et tout ce que cela implique. le coronavirus tient également une bonne place, tout comme la cupidité des plus riches qui veulent encore plus, notamment l'immortalité, l'avidité… Ils n'hésitent pas à utiliser tous les moyens. Un roman qui mélange fiction, réalité et également surnaturel.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
22 février 2024
Impossible de résister à un inédit de Stephen King, qui a ici été coécrit avec l’éditeur Richard Chizmar. [...] Bon, comme toujours.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Une femme dont Gwendy était devenue proche pendant une lointaine campagne de levée de fond, prétendait que, lors de son adolescence à Derry, elle avait été poursuivie le long d'une rue obscure par un homme hilare, habillé en clown. Il avait des rasoirs à la place des dents et d'immenses yeux ronds argentés... du moins l'affirmait-elle.
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Gwendy cessa de croire que tout allait bien chez elle au printemps 2024, environ quatre mois après son rendez-vous avec Charlotte Morgan. Ce fut un misérable article de trois pages qui la convainquit. Un travail des plus élémentaire, qu'elle aurait dû achever en une heure mais qui abattit son mur de déni aussi sûrement que le bouton rouge de la boîte à boutons avait abattu la grande pyramide de Gizeh.
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- "Ce qu'elle (Gwendy Peterson) savait de Derry n'était pas bon. C'était une ville sombre, sinistre, avec un passé violent - un nombre troublant de meurtres, de disparitions d'enfants, ainsi que d'étranges visions et de curieuses activités dûment documentées. Ajoutez à cela une suite d'inondations meurtrières et l'une des communautés anti-LGBT les plus extrémistes de l'État, vous obtenez un lieu que la plupart des non-autochtones évitaient comme la peste."
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- "J'ai la foi, je crois qu'existe un Dieu qui surveille tout ce qu'il a créé, et je crois qu'existe un endroit merveilleux où vont tous ceux qui choisissent de mener une bonne vie. Je ne sais pas à quoi ressemble le paradis, ni où il est, ni si c'est seulement un endroit au sens matériel du terme. À dire vrai, j'ai plutôt des doutes à propos du scénario qui met en scène des anges en robe blanche posés sur les nuages et jouant de la harpe."
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- "Garde tes plus beaux sourires pour les connards et regarde-les toujours dans les yeux. Les femmes croiront que tu craques sur leurs boucles d'oreilles, les hommes que tu craques sur eux. Aucun ne devinera jamais que tu guettes leurs moindres mouvements."
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