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EAN : 9782266125154
430 pages
Pocket (08/04/2004)
  Existe en édition audio
4/5   10928 notes
Résumé :
Pédiatre, David Beck exerce dans une clinique pour le compte de Medicaid, structure sociale qui prend en charge les pauvres sans couverture sociale. Il aime son métier et l'exerce avec passion. Mais sa vie a été brisée lorsque son épouse, Elizabeth, qu'il connaissait depuis l'enfance, fut assassinée par un tueur sadique qui marquait ses victimes au fer rouge.

Huit  ans après ce drame, il reçoit un étrange e-mail codé dont la clé n'était connue que de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (420) Voir plus Ajouter une critique
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sur 10928 notes
Un thriller haletant avec des changements de rythme assez spectaculaires: de la lenteur tristesse /mélancolie dues à un deuil on passe à de l'action pure et dure : l'espoir, la peur, l'envie de comprendre, mêlé d'une dose d'humour. C'est assez trépident, angoissant et rapide. On se laisse facilement emporter jusqu'au bout.

J'ai pratiquement lu d'une traite "Ne le dis à personne", en ce sens le roman remplit son contrat. Tout a commencé avec un coup de foudre pour l'intrigue. Un homme qui découvre huit ans après la mort de sa femme que cette dernière est toujours en vie, une traque impitoyable, le FBI qui s'en mêle, des énigmes... tout étant réuni pour donner un polar haletant. Commence alors une course dangereuse pour connaitre la vérité autour de ce nouveau mystère. Tueurs et voyous, rendez-vous manqués, suspicions, doutes, bagarres, dangers mais aussi amitiés et humour sont les ingrédients de ce thriller.

J'ai trouvé le personnage principal assez réussi, dans le sens où on sent que c'est un personnage assez ordinaire qui se trouve tout d'un coup catapulter dans l'extraordinaire. Pas une seconde de répit pour Alex, malmené physiquement et psychologiquement de bout en bout mais qui continue de rechercher coûte que coûte la vérité pour pouvoir retrouver sa femme. Alex véhicule extrêmement d'émotions ne laissant personne indifférent. Il est rempli d'amour pour sa femme, d'espoir, il fait preuve d'une obstination sans nom pour la retrouver, il n'abandonne jamais. de plus, ses réactions sont crédibles, ses décisions de même. Talonné par le danger, il ne se révèle pas soudain ultra intelligent, ne se découvre pas des réflexes d'agent secret. Et dans la galerie de personnages, ils sont nombreux à être plutôt bien esquissés.

Le début ne m'a pas déçue, j'ai dévoré les pages pour avancer dans l'histoire et puis petit à petit, ma lecture est devenue plus automatique, toujours aussi curieuse mais moins exaltée. le FBI toujours aussi lourdaud, le beau-père qui a des secrets qu'on devine rapidement, le médecin qui fiche le camp en étant innocent... Bref, quelques détails qui m'ont agacée. Mais le reste est surprenant, le suspens faisant son oeuvre : on échafaude des hypothèses dans notre petite tête, on essaie de trouver un sens à l'avalanche d'événements qui entourent le narrateur. Mais quoi qu'on imagine, on est loin du compte…

J'ai été totalement conquise par ce thriller nerveux, brutal, tendre et captivant.
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Elisabeth est morte depuis huit ans, assassinée par un tueur en série, et pourtant son mari, le docteur Beck, vient de la voir sur son ordinateur, filmée par une webcam. Persuadé de l'avoir reconnue, contre toute logique, il se lance à corps perdu sur ses traces.

C'est le début des ennuis. Accrochés à ses basques, voyous, tueurs, FBI, police vont concourir à transformer la vie du bon praticien en enfer. Heureusement que sa soeur Linda et son amoureuse, Shauna, mannequin grandes tailles de son état, sont là pour lui sortir la tête de l'eau quand il est prêt de se noyer. Deux dealers noirs vont aussi jouer les bons samaritains pour le doc qui décidément s'est fichu dans de sales draps pour retrouver l'amour de sa vie.

Un excellent polar que je n'ai pas laché. Non qu'il soit très original dans sa composition, les mauvais garçons et les bonnes âmes sont sensiblement les mêmes qu'ailleurs. Cela tient plutôt à la densité des personnages, même les seconds rôles. Mais aussi et surtout à l'irrépressible désir, comme le héros, de découvrir (fût-ce au prix d'une nuit écourtée) la vérité. Une vérité qui n'est vraiment pas celle qu'on imagine !
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Il y a déjà eu beaucoup de critiques sur ce roman mais je me lance quand même.
Cette histoire m'a plu: Alex Beck, le héros, a perdu sa femme Elizabeth dans des conditions étranges; il a même était soupçonné, car il avait été assommé par les personnes qui l'ont enlevée, mais s'en est sorti donc forcément suspect… mais le meurtre est mis sur le compte d'un serial-killer car le corps retrouvé passablement défiguré, et néanmoins identifié par le père d'Elizabeth, portait sa marque

Depuis Beck, comme l'appelle ses proches, est inconsolable, se culpabilise d'être en vie, se noie dans le travail (il est pédiatre dans un centre médical financé par le groupe Medicaid) et a tendance à boire un peu plus que de raison:

« Oui, je bois. Mais je ne suis pas un ivrogne. Ce n'est pas un déni. Je sais que je flirte avec l'alcoolisme. Je sais également que flirter avec l'alcoolisme est à peu près aussi inoffensif que de flirter avec la fille mineure d'un gangster. «

Et voilà qu'un jour, (la date de leur anniversaire et donc connu d'eux seuls) il reçoit un message curieux via webcam suggérant qu'Elizabeth est peut-être en vie. Alex va essayer de reprendre l'enquête, et résoudre le mystère.

Des éléments nouveaux permettent de pimenter l'histoire, avec des caïds prêts à tuer, presque pour le plaisir, des inspecteurs du FBI qui ont retrouvé deux cadavres dans une zone très proche de l'endroit où a eu lieu l'agression et veulent à tout prix prouver que Beck est coupable du meurtre de sa femme.

Évidemment, toutes les catastrophes, imbroglio, vont tomber sur la tête de Beck, lorsqu'il se lance à la poursuite de sa femme, et avec un rythme haletant, car il court tout le temps, on se sent aussi épuisé que lui. C'est un héros attachant, parfois naïf, un peu le docteur Mamour de la série « Grey's « anatomie »…

Ceci nous permet de rencontrer des personnages hauts en couleurs, telle Linda, la soeur de David, qui fricote avec des gens peu recommandables, sa compagne Shauna, l'amie sincère avec laquelle il partage ses secrets, (personnage qui me plaît beaucoup), le père d'Elizabeth, ancien flic au comportement un peu étrange ou encore un dealer dévoué à Alex qui a sauvé de son fils, et bien-sûr des flics louches et des délinquants…

Un petit clin d'oeil au passage à Chloé, le chien de Beck qui comble les vides affectifs (ah! le pouvoir thérapeutique des animaux de compagnie!):

» … j'aimais bien regarder Chloé en promenade. Ça semble bizarre, je sais, mais un chien tire un tel plaisir de cette simple activité que la regarder est un bonheur totalement zen »

Je me rappelle que j'avais aimé le film de Guillaume Canet (adaptation libre de ce polar, avec entre autres, François Cluzet), alors qu'étrangement je ne gardais aucun souvenir de l'histoire, seulement d'une ambiance, mais cela m'arrive souvent avec les films…

Bref, un polar bien ficelé, que j'ai lu pratiquement en apnée, car le poser était difficile, même pour manger ou dormir, avec des rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine, même si c'est quelquefois un peu « capillotracté »…

C'est le deuxième roman d'Harlan Coben que je lis et j'aime bien son style, ses phrases courtes, presque lapidaires, la vitesse à laquelle l'enquête se complique tout en progressant, donc je vais continuer l'aventure.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Je suis fière de poster cette centième critique sur la fiche Babelio de ce fabuleux roman d'Harlan Coben. Une nouvelle fois, l'auteur a réussi à m'embarquer dans son univers, à me faire tressaillir et surtout, à me faire tourner en rond. Chapeau l'artiste !

Comme dans tout bon thriller qui se respecte, le début du livre est un énorme point d'interrogation pour le lecteur. Certes, les faits sont là, bien exposés, écrits et souvent décrits tels qu'ils se sont passés. Mais le lecteur sait pertinemment qu'il y a aiguille sous roche ; un thriller aussi calme et simple, ce n'est pas banal. Et effectivement, peu de temps après, une nouvelle intrigue vient relancer cette mystérieuse entrée d'histoire. Mais pas n'importe quelle intrigue ; celle que nous découvrons est telle qu'elle nous cloue sur place, nous terrifie, et renouvelle notre lot de questions. Ne vous leurrez pas : le lecteur n'est pas au bout de ses peines... du mystère, il y en aura jusqu'à la fin. du flou ? Ne m'en parlez pas, vous serez perdu tout au long du livre. Et le dénouement ? Ne soyez pas trop pressé. Tout se résout à la fin, nos questions trouvent des réponses cohérentes, et les intrigues pèles-mêles arrivent enfin à se délier.

Le protagoniste est un personnage typique de roman. Il n'a rien d'extraordinaire, pas de signe particulier d'originalité, et se glisse aisément dans le moule des personnages types de thriller. Par contre, les personnages secondaires qui n'interviennent que périodiquement dans le déroulement de l'intrigue, attirent l'oeil. le couple Linda/Shauna est original, elles sont drôles, atypiques, bienveillantes... en plus, Harlan Coben approuve la mixité, et n'hésite pas à ajouter un couple d'homosexuel dans son récit, avec en plus, un enfant naît de cet union. le père de la jeune fille "disparue", Hoyt Parker, aurait également pu passer pour un personnage banal sans grand intérêt, mais son ancien statut de policier, son caractère sec, droit et horrifiant, font de ce retraité quelqu'un qui sort du lot. Il est également mystérieux au plus haut point (comme presque tous les personnages présents dans ce roman), et c'est dur de déceler ses vraies pensées.

L'intrigue en elle-même est plutôt cohérente, quoique exagérée à certains moments. Elle est néanmoins très bien menée et se dévoile au fur et à mesure de l'avancée de notre lecture. Harlan Coben a fait une nouvelle fois preuve d'une grande originalité dans son récit. Comme toujours, le lecteur est laissé sur la touche, à des années-lumières de découvrir le pot-aux-roses.

Ne le dis à personne... est un thriller psychologique, certes, avec maintes mystérieuses intrigues, mais il est également rempli d'actions et d'aventures qui font que le lecteur ne s'ennuie pas un instant au court de sa lecture. Tout s'enchaîne rapidement, à notre plus grand plaisir.

Le lecteur, quant à lui, retient son souffle jusqu'aux dernières lignes de ce polar. le dénouement est très attendu, et surprend aussi beaucoup les idées que se faisaient chaque personne en lisant ce livre.

J'ai passé un très bon moment en compagnie de ce roman. Une nouvelle fois, je suis tombé sous le charme d'Harlan Coben, qui a su me retourner le cerveau à plusieurs reprises. Ne le dis à personne... a reçu un prix ; celui des lectrices du magazine ELLE, et je trouve que ce prix est mérité.
Adapté au cinéma en 2006 par Guillaume Canet, c'est le très célèbre acteur d'Intouchables, François Cluzet, qui adopte le rôle principal de David Beck. Après avoir lu le livre, je pense me jeter sur le film sans plus tarder...

Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Inutile après une centaine de critiques de revenir sur l'histoire de ce thriller alors je serais bref.

Pour ma part ça a été une lecture plaisante, un bon thriller, sans temps morts, du suspens, de la tension, les pages qui s'enchaînent à grande vitesse.

L'histoire n'est au final pas la plus originale du genre mais les personnages tiennent le roman à bout de bras (contrairement au film). j'ai particulièrement aimé Linda et Shauna dont la personnalité ajoute du piment et de l'humour à cette sympathique lecture.

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Citations et extraits (150) Voir plus Ajouter une citation
Je suis, comme tout le monde, enclin à juger sur les apparences - ou, pour employer une expression plus actuelle, le profil racial.On le fait tous. Si vous traversez la rue pour éviter une bande d'adolescents noirs, c'est de profilage racial ; si vous ne traversez pas de peur de passer pour un raciste, c'est du profilage racial ; si vous croisez la bande et qu'elle ne vous inspire aucune réaction, c'est que vous venez d'une autre planète où je n'ai jamais mis les pieds.
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...quand on y pense, c’est la télé qui nous enseigne les plus grandes leçons de la vie. L’immense majorité de nos connaissances sur les interrogatoires, les droits du prévenu, l’autoaccusation, les contre-interrogatoires, les listes de témoins, le système du jury, nous les puisons dans « New York Police Blue » et compagnie. Si je vous jetais une arme et vous demandais de vous en servir, vous feriez ce que vous avez vu faire à la télé. Si je vous disais : « Attention à la filoche », vous sauriez de quoi je parle pour avoir entendu ça dans Mannix ou Magnum.
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Il y a cinquante ans et des poussières, le lac Charmaine avait abrité une colo pour gosses de riches. Le propriétaire avait fait faillite, et grand-père avait racheté le plan d'eau et le terrain environnant pour une bouchée de pain. Il avait retapé la maison du directeur et abattu la plupart des constructions qui bordaient le lac. Mais au-delà, dans les bois, où plus personne ne s'aventurait de toute façon, il avait laissé pourrir les dortoirs des mômes. Ma soeur Linda et moi, on partait les explorer, fouillant les ruines à la recherche d'un trésor, jouant à cache-cache, bravant le croque-mitaine, qui, nous en étions sûrs, nous épiait et guettait le moment propice. Elizabeth se joignait rarement à nous. Elle aimait que chaque chose soit à sa place. Se cacher lui faisait peur.
En descendant de voiture, j'ai entendu les fantômes. Plein de fantômes - trop -, qui tournoyaient et se disputaient mon atten­tion. C'est celui de mon père qui a gagné. Le lac était immobile, lisse comme un miroir, mais je jure que j'ai perçu le hurlement triomphal de papa tandis qu'il se catapultait du ponton, les genoux contre la poitrine, le sourire jusqu'aux oreilles, faisant naître une gerbe d'eau pareille à un véritable raz-de-marée aux yeux de son fils unique. Papa aimait bien atterrir à côté du radeau où ma mère prenait ses bains de soleil. Elle le réprimandait, sans pouvoir s'empêcher de rire.
J'ai cligné des paupières, les images se sont évanouies. Je me suis rappelé cependant comment le cri, les rires, le bruit du plongeon se réverbéraient dans le silence de notre lac, et je me suis demandé si l'écho de ces bruits et de ces rires-là avait vraiment disparu, si quelque part dans les bois les joyeux ululements de mon père ne continuaient pas à ricocher d'arbre en arbre. C'était bête comme idée, mais que voulez-vous.
Les souvenirs, ça fait mal. Surtout les bons.
- Ça va, Beck ? a demandé Elizabeth. Je me suis tourné vers elle.
- Je pourrai m'envoyer en l'air, hein ?
- Vieux pervers va.
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[ Incipit ]

Il aurait dû y avoir un souffle funeste dans l'air. Ou un froid à vous glacer la moelle des os. Quelque chose. Une mélodie éthérée que seuls Elizabeth et moi aurions pu entendre. Un sentiment de tension. Quelque classique prémonition. Il y a des malheurs quasi prévisibles - ce qui est arrivé à mes parents, par exemple - et puis d'autres moments sombres, des moments de violence soudaine qui changent irrémédiablement le cœurs d'une existence. Il y a eu ma vie avant le drame. Et il y a ma vie actuelle. Les deux, hélas ! n'ont plus grand-chose en commun.

Elizabeth se taisait pendant le trajet, mais cela n'avait rien de surprenant. Même gamine, il lui arrivait de sombrer dans d'imprévisibles accès de mélancolie. Murée dans son silence, elle se laissait aller à la contemplation ou à la trouille, je ne savais jamais. Ça devait faire partie du mystère, je suppose, mais là, pour la première fois, j'ai senti le fossé entre nous. Notre couple avait survécu à tant d'épreuves. Survivrait-il à la vérité ? Plus exactement, aux mensonges par omission ?

La climatisation bourdonnait doucement dans l'habitacle bleu. Dehors, il faisait une chaleur moite. Typique du mois d'août. On a traversé le pont de Milford au-dessus de la Delaware et on a été accueillis en Pennsylvanie par un sympathique employé du péage. Une quinzaine de kilomètres plus loin, j'ai repéré la borne sur laquelle on lisait : LAC CHARMAINE – PROPRIÉTÉ PRIVÉE. J'ai bifurqué sur le chemin de terre.
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A propos, il était toujours en vie, KillRoy. Notre système d’appel offrait à ce monstre la possibilité de respirer, de lire, de parler, d’être interviewé sur CNN, de recevoir des visites de la part d’âmes charitables, de sourires. Pendant que ses victimes pourrissaient. Comme je l’ai déjà dit, Dieu ne manque pas d’humour.
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Videos de Harlan Coben (80) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Harlan Coben
Cet épisode a été enregistré avec des patients hospitalisés au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour de l'AP-HP situé à Hyères à l'automne 2023.
Le livre lu dans cet épisode est « Ne le dis à personne » d'Harlan Coben paru aux éditions Pocket. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements à Marie-Thérèse Poppe, éducatrice spécialisée au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour, Paul Grégoire, éducateur spécialisé au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour et Isabelle Michel, cadre socio-éducatif de l'hôpital San Salvadour à Hyères, ainsi qu'à Marcus Malte, écrivain.
 
*** Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur.
Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine). le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024. A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail.
Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP.
 
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