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Michel Lederer (Traducteur)
EAN : 9782253170914
382 pages
Le Livre de Poche (06/10/1999)
3.52/5   272 notes
Résumé :
À Taylorsville, non loin de New York, Justin. Six mois, et sa baby-sitter Rebecca, quinze ans, disparaissent. Pas de demande de rançon. Aucune trace. Les raisons de cette disparition restent inexpliquées. Fugue ? Acte d'une femme en mal d'enfant ? Crime d'un pervers sexuel ? Les hypothèses ne manquent pas. Les soupçons du chef de la police local se portent bientôt sur Ellen Henson. Souffrant d'une dépression due à la mort prématurée de son fils en bas âge, elle pour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Cela faisait un bon bout de temps que ce livre traînait dans ma bibliothèque. Je me suis donc enfin décidée à le sortir pour le lire. Malheureusement, l'histoire n'a pas été si passionnante que ça ; ce qui fait que je ressors mitigée de cette lecture.

Dans un parc, en plein jour, le petit Justin Wallace accompagné de sa jeune nounou, sont tous les deux mystérieusement kidnappé. Quelques jours plus tard, la nounou est retrouvée morte dans les bois. Qui a bien pu s'emparer de l'enfant ? Pour quel motif ? Des interrogations que le policier Cameron va tenter de percer à jour.

Tout d'abord, le noeud de l'enquête aurait pu être intéressant. Mais l'intrigue n'est pas assez noircie, assez approfondie, ce qui ne rend pas l'enquêtre intriguante, ni très prenante. de plus, l'auteure entraîne le lecteur sur diverses pistes, de sorte que chaque personnage est - au minimum une fois - tenu pour responsable du rapt du bébé. Ce n'est pas très folichon, mais l'histoire est plaisante à lire - même si la multiplicité des personnages tend à parasiter le récit.

Hormis l'intrigue principale, Patricia Macdonald nous tisse une toile de visages féminins aux problèmes très différents. Il y a tout d'abord la jeune Heather, qui subit des attouchements sexuels de son professeur, mais que personne ne prend au sérieux. Hellen, la quarantenaire qui a perdu son jeune fils Ken, qui n'arrive pas à se remettre de sa mort. Maddy, la maman au mari infidèle. Et finalement Bonnie, l'amoureuse passionnelle. L'auteure exploite donc les sentiments féminins, en décryptant les réactions de chaque personnage, suivant le déroulement du récit.

J'ai bien aimé ma lecture, mais je ne le relirais pas une seconde fois, c'est certain. L'intrigue est pas mal, mais sans plus ; pas assez exploitée, peu captivante, mais agréable à lire.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Ce roman nous raconte l'histoire d'un rapt d'un bébé. Mais à travers ce livre, l'auteur veut aller plus loin que l'histoire d'enlèvement sans originalité. En effet, l' intrigue est primaire et pas la peine d'avoir un doctorat ou être sherlock Holmes pour comprendre qui a kidnappé le nourrisson.

L'auteur utilise le pretexte de l'enlèvement pour montrer aux lecteurs la souffrance psychologique que peuvent endurer les femmes dans diverses situations. La souffrance d'une femme qui a perdu un enfant, la souffrance d'une femme qui ne peut rien faire contre l'enlèvement de son bébé, la souffrance d'une adolescente victime de pulsions pédophiles d'un homme, la souffrance d'une femme voyant son couple explosé et la souffrance d'une femme qui n'a jamais été aimé.

Mensonges, infidélité, pédophilie, kidnapping et folie névrotique, tous ces vices sont les sujets de ce roman qui feront beaucoup de victimes à la fin de l' histoire.

En conclusion, un livre qui se lit non pas pour son intrigue basique mais pour son coté psychologique.
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Taylorsville, une petite bourgade non loin de New York connaît un fait divers retentissant : Rebecca, une jeune baby-sitter de quinze ans, a disparu avec Justin, le bébé de 6 mois qu'elle gardait. La police est sur les dents et tente par tous les moyens de retrouver au plus vite les deux enfants. Il faut dire aussi que la ville se remet à peine d'une affaire nébuleuse d'accusations de harcèlement sexuel visant un professeur de lycée, Doug Blake, qui a été blanchi après que l'accusatrice ce soit rétractée. le chef de la police – père de l'élève accusatrice – commence son enquête sur les chapeaux de roue. Sans surprise, il a un oeil sur ledit professeur, qui, il faut l'avouer, ne fait rien pour se faire oublier. Mais un tableau de personnages éclectiques, et tous bien singuliers, nous est présenté au fil des premiers chapitres. Il y a Maddy, la femme de Doug, dévouée et compréhensive jusqu'à un certain point. Il y a Charles Henson, l'avocat qui a innocenté Doug et a qui tout réussi en apparence, et Ellen, sa femme, à la dérive après la perte d'un enfant quinze ans auparavant qui a laissé une blessure insurmontable. Il y a Nick, le prêtre, qui doit quitter sa paroisse pour une nouvelle mission au Canada et que des sentiments inconvenants pour Maddy perturbe. Il y a enfin Terry et Bonnie Lewis, et leur bébé Sean, un couple étrange tout droit arrivé du Maine, et avec qui Maddy et Doug vont avoir maille à partir suite à un accident de la route.
La construction de ce roman policier est classique. On nous présente d'abord tous les protagonistes, en prenant soin, bien sûr, de nous montrer ce que l'on veut que l'on sache. Puis nous découvrons leurs travers et surtout, leurs liens. L'auteure nous fait entrer dans la psychologie des individus : les apparences sont, comme souvent, trompeuses et les faux-semblants sont redoutables. En bref, cette enquête ne sera assurément pas facile.
La quatrième de couverture est alléchante et accrocheuse et on n'est pas déçu de la lecture. Pour avoir lu récemment La femme à la fenêtre, je dois dire que ce roman est moins bien ficelé et va moins en profondeur. Mais je dois avouer que j'aurais voulu me vanter d'avoir trouvé le coupable rapidement : et bien non, ce ne fut pas le cas. Il faut attendre pas mal de temps pour que tous les éléments s'imbriquent et là est la marque d'un récit de qualité à mon sens.
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Un enfant et sa nounou disparaissent. Maddy est l'épouse de Doug qui vient d'être acquitté pour le harcèlement sexuel envers la fille du chef de la police. Il a été défendu par Charles Henson qui, avec son épouse, ont perdu leur fils il y a 21 ans. Maddy et Doug ont un accident et se retrouvent à héberger Bonnie, une jeune femme et Sean, son fils, qui se trouvaient dans la voiture d'en face pendant que Terry, l'époux de Bonnie, ancien prisonnié, est hospitalisé. Toutes les vies de ces personnages vont être bouleversées. Mais qui sait où se trouvent les 2 disparus ...
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Deux personnes disparaissent et rien ne permet de savoir ce qui leur est arrivé.

J'ai absolument adoré le roman «Personnes disparues » de Patricia MacDonald. de nombreuses personnes sont impliquées dans une situation qui les dépassent, chacune de leur côté, chacune à leur façon. Diverses actions se retrouvent à interagir entre-elles et à en influencer d'autres.

Entre la femme qui soutient son mari accusé d'agression sexuelle sur une mineure, l'avocat dont la femme est en dépression, les parents des deux disparus qui espèrent le retour de l'enfant manquant et un couple débarqué de nulle part, il est difficile de trouver le lien qui les unis tous. Pourtant, un simple accident de voiture semble devenir la clé de l'énigme.

J'ai découvert l'auteure avec ce très agréable roman à suspense et je dois dire que j'ai été captivée par son oeuvre. Sur la quatrième de couverture, MacDonald est comparée aux plus grandes auteures, soient Mary Higgins Clark ainsi que Ruth Rondell. On la surnomme d'ailleurs la reine du suspense. Avec ce que j'ai lu dans « Personnes disparues », je crois qu'elle peut effectivement se classer sur le même pallier que ces grandes romancières. Je n'hésiterais pas à me procurer un autre de ses romans.

Le style de l'auteure est précis, direct et simple, il nous tient facilement en haleine. Au début du roman, j'avoue que j'étais un peu effrayée de voir un aussi grand nombre de personnages, car j'avais peur de m'y perdre. Pourtant, chaque fois que je tournais une page, mes doutes s'effaçaient un peu plus et j'entrais de plus en plus dans un engrenage sans faille.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Sa mère lui avait un jour confié que son mari et elle ne s'étaient jamais couchés en restant fâchés. Maddy, qui avait toujours admiré le couple que formaient ses parents, s'était efforcée d'appliquer cette règle au sien, encore qu'elle n'eût pas tout le temps réussi.
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Cela se passait toujours ainsi avec les femmes. Au début, elles étaient tout sucre et tout miel, désireuses de plaire, et puis elles devenaient froides et intraitables. C'était dans la nature de la bête.
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Bonnie se leva. Ses vêtements semblaient vieux et élimés, tandis que ceux du bébé sentaient le frais et le neuf. C'est tout à fait typique, songea Maddy. On habille toujours mieux les enfants qu'on ne s'habille soi-même.
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C'est drôle, se dit Maddy, comme certains moments semblent se prolonger et les mots rester suspendus en l'air, tandis qu'instantanément, tel un ordinateur, on examine les différentes possibilités, on s’efforce d'étudier les conséquences de chaque solution possible et de déterminer laquelle offre les meilleures chances de survie.
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Doug essuya le tableau en décrivant un arc de cercle avec l'éponge. Il soupira. Si seulement les erreurs humaines étaient aussi faciles à effacer !
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