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Violante do Canto (Traducteur)Yves Coleman (Traducteur)
EAN : 9782012007468
288 pages
Hachette Jeunesse (17/10/2001)
3.9/5   24 notes
Résumé :
Bagdad au XIII° siècle. Un berger génial, Beremiz, étonne tout le monde par l'étendue de ses connaissances et sa capacité à résoudre les problèmes les plus divers... Un conte oriental qui semble tiré des Mille et une nuits.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
L'Homme qui Calculait est un roman jeunesse très original: on suit l'évolution de Beremiz, un jeune berger qui épate le cheikh iezid grâce à ses prouesses mathématiques. Il rejoint le palais pour devenir le précepteur de Telassim, la fille du cheikh. Au cours de son voyage, il fait beaucoup de haltes où il résout aisément et rapidement tous les problèmes de calculs, commerce, héritage, répartition....
Le récit est découpé en courts chapitres, chacun raconte une aventure différente avec, à la clé, une résolution de problème concret.
Ce n'est jamais "rasoir" (même pour ceux qui, comme moi, considèrent les maths comme de la magie quelque part...ou qui y sont un peu allergiques!). L'histoire d'amour de Beremiz et Telassim est en filigrane, mais devient essentielle quand Beremiz doit triompher des épreuves pour gagner sa belle.
C'est un roman jeunesse, c'est vrai, mais je suis sûre que j'ai retenu plus de trucs en le lisant qu'en une année de cours... Sans vouloir offenser les passionnés! A conseiller aux ados en général, les filles, les garçons, ceux qui détestent les maths et ceux qui les aiment!
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'homme trop taciturne déplaît à son entourage ; mais le bavard lasse ou énerve ses proches. {…}
-Il était une fois un vieux marchand qui vivait à Téhéran, en Perse. Un jour, il fit venir ses trois fils auprès de lui pour leur annoncer : "Mes chers enfants, je veux vous proposer une récompense. Celui d'entre vous qui réussira à passer une journée sans prononcer de mots inutiles gagnera vingt-trois tomans."
Le soir, les jeunes gens se rendirent auprès de lui. "Père, affirma le premier, aujourd'hui je n'ai employé aucun mot superflu. J'espère donc mériter ( selon votre engagement ) la récompense promise et qui, comme vous devez vous en souvenir, se monte à vingt-trois romans."
Le deuxième fils s'approcha de l'ancien, lui baisa les mains et lui dit seulement : "Bonne nuit, mon père."
Le plus jeune ne prononça pas un seul mot, aborda le vieil homme et tendit seulement la main pour recevoir l'argent.
Le marchand, ayant observé l'attitude de ses trois garçons, déclara : "Le premier d'entre vous, en arrivant devant moi, m'a agacé en employant plusieurs mots inutiles ; le troisième s'est montré beaucoup trop laconique. J'attribuerai donc la prime au deuxième, qui s'est montré discret et s'est exprimé simplement, sans verbosité ni affection."
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"Les mathématiques, mademoiselle, qui enseignent à l'homme à être simple et modeste, sont à la base de toutes les sciences et de tous les arts.
J'illustrerai cette assertion par le récit d'un épisode de la vie d'un célèbre roi yéménite.
Asad Abou Karib, roi du Yémen, faisait parfois la sieste dans la grande véranda de son palais. Un jour, il rêva que sept jeunes filles marchaient dans le désert. Epuisées et mourant de soif, elles furent obligées de faire une pause sous le soleil accablant. Soudain, une belle princesse apparut, s'approcha des voyageuses et leur présenta une grande cruche remplie d'eau pure et fraîche.(...)
A son réveil, impressionné par ce rêve mystérieux, Asad Abou Karib convoqua un astrologue célèbre, du nom de Sanib, et lui demanda de lui expliquer le sens de la scène à laquelle lui, roi puissant et juste, venait d'assister dans le monde des Visions et Fantasmagories.
"Maître, lui répondit alors Sanib l'astrologue, les sept jeunes filles qui marchaient dans le désert sont les arts divins et les sciences humaines: la peinture, la musique, la sculpture, l'architecture, la rhétorique, la dialectique et la philosophie. L'obligeante princesse qui est venue à leur secours symbolise la grande et prodigieuse mathématique. Sans l'aide de la mathématique, poursuivit le sage, les arts ne peuvent progresser et toutes les autres sciences périclitent."
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Il conclut avec enthousiasme:
"Macha Allah! Quelle merveille! Ce jeune homme me semble très savant et fort habile en matière de calculs. De plus, il s'est montré généreux envers son compagnon et ami. Je veux qu'il devienne, dès aujourd'hui, mon secrétaire particulier!
- Ô puissant vizir, répondit l'homme qui Calculait, je vois que vous venez de m'adresser, en 40 mots et 190 lettres, le plus bel éloge que j'aie jamais entendu. Pour vous remercier, je vais être obligé d'employer au moins 59 mots qui forment un total de 288 lettres, soit presque le double. Qu'Allah vous bénisse et vous protège!"
En entendant ces dernières paroles, nous fûmes tous émerveillés par sa subtilité et son talent extraordinaires. Ainsi, le Calculateur Prodige était même capable de compter les mots et les lettres d'une phrase qu'il venait d'entendre ou qu'il était en train de formuler!
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Certains philosophes se trompent lourdement lorsqu'ils considèrent que la femme possède des capacités intellectuelles limitées. Son intelligence, quand elle est bien orientée, peut parfaitement comprendre les beautés et les secrets de la science ! Il serait facile de réfuter les jugements erronés et injustes émis par ces religieux, car nous connaissons plusieurs exemples de femmes ayant fait preuve d'une prodigieuse culture mathématique
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"Libérez les oiseaux!" répéta le cheikh en agitant sa main couverte de bagues étincelantes.
Les hautes portes du grillage métallique s'ouvrirent. Par groupes ou par paires, les captifs quittèrent leur prison et s'éparpillèrent dans les frondaisons du jardin.
"Chaque oiseau qui déploie ses ailes est comme un livre qui s'ouvre dans le ciel. Quel horrible crime de piller ou de détruire cette bibliothèque miniature créée par Allah!"
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