Sir Arthur Conan Doyle/5
29 notes
Curieux personnage que ce Sherlock ! Il n'hésite pas à s'entraîner en chambre de tir au revolver, reçoit des gens indésirables et se livre à des expériences scientifiques quelque peu malodorantes. Vraiment, quel locataire déplorable. Reste que ce même homme fréquente aussi les altesses royales, notamment le roi de Bohême, ou encore la belle Irène Adler, aventurière de haut vol, qui demeurera... >Voir plus
Résumé :
Curieux personnage que ce Sherlock ! Il n'hésite pas à s'entraîner en chambre de tir au revolver, reçoit des gens indésirables et se livre à des expériences scientifiques quelque peu malodorantes. Vraiment, quel locataire déplorable. Reste que ce même homme fréquente aussi les altesses royales, notamment le roi de Bohême, ou encore la belle Irène Adler, aventurière de haut vol, qui demeurera... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6)
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Critique de "Un scandale en Bohême"
Un scandale en Bohême est le troisième opus des aventures de Sherlock Holmes, c'est également la première nouvelle d'une très longue série.
Ce qui fait la particularité de cette nouvelle, ce n'est pas vraiment l'affaire sur laquelle nos deux protagonistes vont se pencher, puisqu'il s'agit ici simplement de mettre la main sur une photo qui pourrait compromettre un membre éminent d'une des familles royales d'Europe. Ce qui fait la particularité de cette nouvelle, c'est que la photo en question est en possession de la très belle, intelligente, rusée et mystérieuse Irène Adler, dont on fait la rencontre pour la première fois. Bien que l'on n'apprenne pas beaucoup de choses sur elle, mystère oblige, on se doute qu'elle sera un personnage important et récurrent des aventures de Sherlock Holmes.
Cette nouvelle est aussi celle dans laquelle Watson retrouve Holmes pour la première fois après son mariage avec Mary Morstan et le début de sa nouvelle vie conjugale et professionnelle, puisqu'il exerce de nouveau son métier de médecin dans le civil.
Cette nouvelle n'apparaît pas comme l'une des enquêtes les plus haletantes de notre détective consultant, mais plus comme une mise en place d'éléments qui seront déterminants pour ses prochaines aventures. On ne perd cependant pas ces éléments centraux que sont l'observation et la déduction puisque Sherlock Holmes nous fait à maintes reprises preuve de ses remarquables talents.
Un scandale en Bohême est le troisième opus des aventures de Sherlock Holmes, c'est également la première nouvelle d'une très longue série.
Ce qui fait la particularité de cette nouvelle, ce n'est pas vraiment l'affaire sur laquelle nos deux protagonistes vont se pencher, puisqu'il s'agit ici simplement de mettre la main sur une photo qui pourrait compromettre un membre éminent d'une des familles royales d'Europe. Ce qui fait la particularité de cette nouvelle, c'est que la photo en question est en possession de la très belle, intelligente, rusée et mystérieuse Irène Adler, dont on fait la rencontre pour la première fois. Bien que l'on n'apprenne pas beaucoup de choses sur elle, mystère oblige, on se doute qu'elle sera un personnage important et récurrent des aventures de Sherlock Holmes.
Cette nouvelle est aussi celle dans laquelle Watson retrouve Holmes pour la première fois après son mariage avec Mary Morstan et le début de sa nouvelle vie conjugale et professionnelle, puisqu'il exerce de nouveau son métier de médecin dans le civil.
Cette nouvelle n'apparaît pas comme l'une des enquêtes les plus haletantes de notre détective consultant, mais plus comme une mise en place d'éléments qui seront déterminants pour ses prochaines aventures. On ne perd cependant pas ces éléments centraux que sont l'observation et la déduction puisque Sherlock Holmes nous fait à maintes reprises preuve de ses remarquables talents.
Un régal.
Un recueil de quatre nouvelles, aussi brillantes que variées. du kidnapping d'un enfant au meurtre d'un ancien marin, du chantage d'une ancienne amante à l'étrange virus qui affaibli Sherlock, il y en a pour tous les goûts.
C'est toujours un plaisir de lecteur de retrouver le célèbre enquêteur et son comparse Watson.
Heureusement que le bon docteur est là, d'ailleurs, car en plus d'être le narrateur il donne à son ami l'occasion d'expliquer ses incroyables raisonnements, pour notre plus grand plaisir !
A noter : c'est dans "Un scandale en Bohême" qu'apparaît Irène Adler pour la première fois...
C'est toujours un plaisir de lecteur de retrouver le célèbre enquêteur et son comparse Watson.
Heureusement que le bon docteur est là, d'ailleurs, car en plus d'être le narrateur il donne à son ami l'occasion d'expliquer ses incroyables raisonnements, pour notre plus grand plaisir !
A noter : c'est dans "Un scandale en Bohême" qu'apparaît Irène Adler pour la première fois...
Un recueil simple de quatre nouvelles, sans lien véritable, vite lues, et avec toujours autant de plaisir. Sherlock Holmes est toujours aussi perspicace et original, tant par ses expériences que par ses crises d'angoisse comme ses éclairs de génie.
Après des années de lecture de Conan Doyle (il n'y a pas que Sherlock Holmes) je reste toujours très bon public pour cet auteur.
Après des années de lecture de Conan Doyle (il n'y a pas que Sherlock Holmes) je reste toujours très bon public pour cet auteur.
Les enquêtes de Sherlock Holmes se suivent mais ne se ressemblent pas !
Pour preuve ce petit recueil qui enchaîne un face à face quasi amoureux, une victime tuée au harpon, un kidnapping campagnard, et un Sherlock mourant demandant à voir un autre médecin que son cher Watson !
Des textes courts qui vont droit au but, efficace !
Pour preuve ce petit recueil qui enchaîne un face à face quasi amoureux, une victime tuée au harpon, un kidnapping campagnard, et un Sherlock mourant demandant à voir un autre médecin que son cher Watson !
Des textes courts qui vont droit au but, efficace !
Citations et extraits (5)
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Pour Sherlock Holmes elle est toujours la femme. Je l'ai rarement entendu parler d'elle sous un autre nom. A ces yeux elle éclipse tout son sexe, elle est supérieure à toutes les femmes.
Non pas qu'il éprouvât pour Irène Adler un sentiment qui ressemblât à l'amour. Tous les sentiments, et celui-là en particulier, répugnaient à son esprit froid, lucide et admirablement équilibré. Etant, à mon sens, la machine à raisonner et à observer la plus parfaite que le monde eût jamais vue, il se serait en tombant amoureux, placé dans une fausse position.
Non pas qu'il éprouvât pour Irène Adler un sentiment qui ressemblât à l'amour. Tous les sentiments, et celui-là en particulier, répugnaient à son esprit froid, lucide et admirablement équilibré. Etant, à mon sens, la machine à raisonner et à observer la plus parfaite que le monde eût jamais vue, il se serait en tombant amoureux, placé dans une fausse position.
Des pas lourds dans l’escalier et le corridor, un arrêt devant la porte, puis un coup sec et autoritaire.
— Entrez, dit Holmes.
C’était un homme d’au moins six pieds six pouces qui se présenta devant nous ; il était taillé en hercule, et vêtu avec une élégance qui touchait au mauvais goût. Son pardessus croisé sur la poitrine était bordé sur le devant et aux manches de larges bandes d’astrakan. Le grand manteau bleu jeté négligemment sur son épaule était doublé d’une soie couleur de feu, et fixé au cou par une broche qui consistait en un béryl étincelant. Des bottes à mi-jambes garnies de fourrure complétaient l’aspect d’opulence exotique que suggérait l’ensemble de sa personne. Il tenait à la main un chapeau à larges bords et son visage était caché jusqu’aux joues par un domino noir qu’il venait évidemment de mettre à l’instant même, car il le tenait encore lorsqu’il entra. À en juger par le bas de son visage, c’était un homme de beaucoup de volonté avec une grosse lèvre tombante, un menton long et droit, signe d’un caractère résolu jusqu’à l’obstination.
— Vous avez reçu mon billet, demanda-t-il d’une voix grave et rude empreinte d’un fort accent allemand. Je vous y prévenais de ma visite. »
— Entrez, dit Holmes.
C’était un homme d’au moins six pieds six pouces qui se présenta devant nous ; il était taillé en hercule, et vêtu avec une élégance qui touchait au mauvais goût. Son pardessus croisé sur la poitrine était bordé sur le devant et aux manches de larges bandes d’astrakan. Le grand manteau bleu jeté négligemment sur son épaule était doublé d’une soie couleur de feu, et fixé au cou par une broche qui consistait en un béryl étincelant. Des bottes à mi-jambes garnies de fourrure complétaient l’aspect d’opulence exotique que suggérait l’ensemble de sa personne. Il tenait à la main un chapeau à larges bords et son visage était caché jusqu’aux joues par un domino noir qu’il venait évidemment de mettre à l’instant même, car il le tenait encore lorsqu’il entra. À en juger par le bas de son visage, c’était un homme de beaucoup de volonté avec une grosse lèvre tombante, un menton long et droit, signe d’un caractère résolu jusqu’à l’obstination.
— Vous avez reçu mon billet, demanda-t-il d’une voix grave et rude empreinte d’un fort accent allemand. Je vous y prévenais de ma visite. »
Sa réception ne fut pas trop chaleureuse. Elle l'était rarement; mais il était, je le crois, content de me voir. Ce fut à peine s'il dit un mot, mais avec un regard bienveillant, il m'indiqua un fauteuil, mes passa par-dessus la table son étui à cigares et du doigt me montra dans le coin une cave à liqueurs, et une bouteille d'eau gazeuse. Après quoi il se planta devant le feu et me regarda de haut en bas., de cette façon pénétrante qui lui était propre.
- Le mariage vous réussit, remarqua-t-il. Je crois, Watson, que vous avez pris sept livres et demie depuis que je ne vous ai pas vu.
- Le mariage vous réussit, remarqua-t-il. Je crois, Watson, que vous avez pris sept livres et demie depuis que je ne vous ai pas vu.
Il ne parlait jamais des choses du coeur qu'avec une pointe de raillerie et un rire moqueur. Ces passions étaient des choses admirables pour l'observateur - excellentes pour dévoiler les mobiles et les actions des hommes. Mais, pour le logicien entraîné, admettre de telles intrusions dans son tempérament précis et bien organisé, c'était introduire un élément de trouble susceptible de jeter un doute sur tous les résultat obtenus par son intellect.
Je ne pus m'empêcher de rire devant l'aisance avec laquelle il expliquait la marche de ses déductions.
- Quand je vous entends exposer vos raisons, remarquai-je, la chose me semble toujours si ridiculement simple que je pourrais aisément en faire autant moi-même ; et pourtant à chaque nouvel exemple de votre raisonnement je reste déconcerté jusqu'à ce que vous expliquiez la façon dont vous l'avez déduit. Je crois cependant que mes yeux sont aussi bons que les vôtres !
- Très certainement, répondit-il tout en allumant une cigarette et en se laissant tomber dans un fauteuil. Vous voyez, mais vous n'observez pas. La distinction est claire. (p. 8)
- Quand je vous entends exposer vos raisons, remarquai-je, la chose me semble toujours si ridiculement simple que je pourrais aisément en faire autant moi-même ; et pourtant à chaque nouvel exemple de votre raisonnement je reste déconcerté jusqu'à ce que vous expliquiez la façon dont vous l'avez déduit. Je crois cependant que mes yeux sont aussi bons que les vôtres !
- Très certainement, répondit-il tout en allumant une cigarette et en se laissant tomber dans un fauteuil. Vous voyez, mais vous n'observez pas. La distinction est claire. (p. 8)
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de Vincent Mallié d'après Arthur Conan Doyle
https://www.ecoledesloisirs.fr/livre/premiere-aventure-sherlock-holmes-etude-rouge
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