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San Antonio tome 20 sur 175
EAN : 9782266256032
224 pages
Pocket (29/01/2015)
3.64/5   59 notes
Résumé :
Dubois, lui, tout en gobant ses marennes, m'expliquait en détails la gastro-entérite de sa femme de ménage… C'est vous dire si la plus totale harmonie régnait dans la salle à manger de ses bons amis !
Et soudain, au moment pile où la mère Dubois se la radinait triomphalement une gigantesque marmite recélant le cassoulet : vlan ! Ou plutôt "dring" ! Le bignou s'est mis à carillonner….

Source : Fleuve Noir
Paru en 1956 n° SA20
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Alors que notre commissaire préféré casse la croûte chez son ami Dubois et son pachyderme d'épouse, le téléphone sonne, appelant le bon docteur pour une urgence.
San-Antonio continue donc le dîner en tête à tête avec Mme Dubois qui boulotte son cassoulet avec gloutonnerie, jusqu'à ce que le téléphone ne sonne à nouveau.
C'est Dubois qui appelle son ami pour lui signaler qu'il se trouve surement sur une scène de meurtre...
Notre héros le rejoint aussitôt et découvre une femme suicidée dans sa baignoire, et son mari raide mort sur le tapis du salon, étranglé par le fil du tel, s'étant manifestement également donné la mort après avoir découvert sa femme dans la salle de bain, le poignet tranché au rasoir...
Voilà les bases de cet épisode un peu atypique sur la forme, mais toujours aussi excellent!
Une sorte de huis-clos étrange et rapidement inquiétant se met en place pour un dénouement où se mêle les coups de tournevis et les larmes...
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Il y a des invitations que l'on serait bien inspiré de refuser…même lorsqu'il s'agit d'un cassoulet.
C'est sans doute ce qu'aurait dû faire notre commissaire national ; mais non…

Tout commence par cette invitation à dîner chez le Docteur Dubois dont la chère et tendre est une spécialiste de ce fleuron de la gastronomie française. Un coup de fil viendra perturber le déroulement du dîner : une urgence. le Docteur Dubois se rend chez son patient et ne tarde pas à appeler San-Antonio à la rescousse.
Arrivé sur place, il constate que monsieur Vignaz, le patient, gît dans le salon, étranglé par le fil du téléphone, et que madame, les veines tranchées gît, elle, dans la baignoire.
Les officiels, chargés de l ‘enquête - Mignon pour ne pas le nommer - concluront à un double suicide, mais San-Antonio doute. Et quand San-Antonio doute, il fouine.
On sabote sa voiture et c'est l'accident. Blessé, le commissaire sera pris en charge dans la propre clinique privée du Docteur Dubois, en ami…

Voilà à ma connaissance le premier San-Antonio directement lié au crime de droit commun, après un bon nombre de volumes consacrés aux services secrets et à la poursuite de criminels nazis. de plus, on sent ici, même si ce n'est qu'à la fin, l'équipe se constituer ; San-A., Pinaud, Bérurier, même si c'est au tour de Pinaud déguisé avec le costume de facteur de son père de sauver la mise à son chef ; rôle plus souvent dévolu à l'inspecteur principal Alexandre Benoit Bérurier…

Bref, un bon San-Antonio, un peu moins marle que certains, mais bon tout de même ; de facture Frédérique Dard plus que San-Antonio.
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Après les aventures espagnoles du tandem San-A — Béru (« Fais gaffe à tes os »), ce roman m'a paru moins passionnant. Mais il y a quelques moments qui ont attiré mon attention et m'ont fait écrire ces brèves notes de lecture.

Primo, après un tas de volumes consacrés aux services secrets et aux nazis, vient le premier san-antonio consacré au crime de droit commun.

Deuxio, l'importance des gonzesses. Elles y sont présentes non seulement pour la bagatelle. Félicie qui joue à Sherlock Holmes, c'est pas ordinaire !

Tertio, un cassoulet et une invitation à dîner qui mènent pas aux gogues mais jusqu'à la mise au tombeau, c'est un supergala. Et avec un ami qui est à tu et à toi…

Bon, ben, ne permettriez-vous pas que je continuasse ?

Tout commence du dîner chez son ami Dubois. Ce dernier est docteur (pas le Petit Docteur, bien sûr) et sa femme est le plus beau fleuron de la cuisine française.

" La mère Dubois est une aimable baleine de deux tonnes qui cuisine comme un chef — un chef de chez Larue, bien entendu. Elle, sa spécialité, c'est la sauce ! Pour ça, elle est douée, y a pas ! Cette vocation lui est venue alors qu'elle était toute petite et qu'elle apprenait le piano… le tabouret étant trop bas, on l'avait fait asseoir sur le Larousse culinaire. Tiraillée entre le Mozart ouvert devant ses yeux et le Brillat-Savarin fermé sous ses fesses, elle avait — parant la difficulté — fini par céder au second. "

Le coup de téléphone retentit : un appel urgent pour le docteur Dubois. Quelques minutes plus tard le médecin fait un appel au commissaire pour lui demander du secours : ses clients sont morts. Son patient, monsieur Vignaz, est étranglé par le fil du téléphone et sa femme s'est suicidée dans la baignoire, les veines ouvertes. Un vrai carnage.

Tout porte à croire qu'il s'agit d'un double suicide familiale. Même la police, l'inspecteur Mignon, est de cet avis. Mais San-Antonio flaire un super pot aux roses. Un super crime. Un crime parfait.

" Son crime est un crime parfait ! Plus que parfait ! Il comptera dans les annales du meurtre ! Il aura mené son affaire de main de maître, avec une précision extraordinaire… Il s'est entouré de toutes les précautions ; il n'a rien laissé au hasard… "

Et comme il a huit jours de congé, il a l'intention de s'amuser bien en découvrant ce mystère et même boule de gomme.

Un accident de sa voiture l'envoie à l'hôpital et pour la période d'observation San-Antonio vient, en ami, chez Dubois.

" — Oui, tu sais que l'étage au-dessus de mon appartement est à moi. Je l'ai transformé en petite clinique d'accouchement. J'ai trois chambres pour mes clientes qui veulent être soignées par moi… L'une est libre en ce moment. Tu vas t'y installer… Ainsi tu seras sous ma surveillance et tu auras tes aises… La nourriture est bonne, tu ne l'ignores pas… le téléphone sera à ton chevet, tu pourras recevoir n'importe qui à toute heure du jour et de la nuit ! "

Pour une fois, le fameux commissaire va diriger les opérations par téléphone et va mettre en contribution Félicie, sa brave femme de mère…

À mon avis, c'est l'un des médiocres volumes de la série. L'intrigue est niaise : on trouve le coupable dès les premières pages. le tempo et le côté criminel bien étudié du livre sont ses point forts. Mais ce n'est pas suffisant pour le succès et ma lecture était un peu ennuyeuse. Je dirais que Frédéric Dard y a relégué San-Antonio au second plan.

3.0/5
Lien : https://autodidacteblog.word..
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San-Antonio passe tranquillement la soirée chez son ami Dubois. Celui-ci, docteur, se fait interrompre pendant le dîner pour une urgence. Quelques minutes plus tard, il appelle le commissaire à la rescousse : la patient est mort, étranglé par le fil du téléphone. Sa femme est morte dans la baignoire, les veines ouvertes. Tout converge vers la thèse du suicide. Mais le cinquième sens de San-Antonio n'accepte pas cette explication simpliste.

Un accident l'envoie à l'hôpital avec une épaule et quelques côtes fracturées. Pour une fois, il ne sera pas sur le terrain, mais dirigera les opérations par téléphone.

Ce livre est un peu en dessous de la moyenne de la série : le coupable se trouve très facilement, dès les premières pages, et l'intrigue est très classique, sans aucune surprise. Pour ne rien arranger, ni l'argot ni les jeux de mots ne sont à la hauteur, et les personnages secondaires (Bérurier, Pinaud, …) sont aussi aux abonnés absents. Ce tome sera vite oublié.
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Invité à un repas chez des amis, San Antonio se retrouve vite à profiter de ses congés pour mener une enquête et voir si ce qui semblerait être un double suicide ne serait pas plutôt un double meurtre....

Commencé par la gastronomie, San Antonio se retrouve très vite immobilisé au point de devoir éviter l'enterrement grâce à Pinaud, c'est tout dire.

Les femmes sont très présentes dans ce roman, du côté des enquêteurs, et non pas seulement pour la bagatelle. Félicie est très active en particulier !

J'avais du le lire quand j'avais 14 ou 15 ans. 40 ans après, je l'ai relu avec un très grand plaisir. Et je viens de le terminer pour gérer le décalage horaire, à Lima au Pérou.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
— Mais Anne-Marie est très jolie ! s'écrie Félicie.
— Sensationnelle, mais ça n'est pas ce que je veux dire... Tu vois les choses sous cet angle parce que nous sommes hors jeux, depuis quelque temps... Seulement pense à l'avenir, man... Nous sommes presque rétablis. Nous allons rentrer à Paris. Je vais reprendre le turbin. Ma vie, tu la connais ? Un jour là, le lendemain ailleurs...
— Oh ! oui, je la connais, soupire-t-elle.
— Je n'insiste donc pas... Je rentre à la maison lorsque j'ai le temps, je disparais, réapparais pour changer de linge et filer... Il faut la patience d'un mère, man, pour accepter ça... Une femme n'y arriverait pas !
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De temps en temps, en se balançant une fourchetée de baffrante, elle perdait ses fayots... Y en a même un qui s'est payé un viron dans ses roberts... Il y a été englouti pareil à un suppositoire happé par des fesses voraces ! Son soutien-choses, c'était comme qui disait l'annexe des objets perdus... Quand les invités peaumaient un trousseau de clés ou une carte d'abonnement sur les chemins de fer il leur restait encore un espoir ! de les retrouver dans le giron de la bonne dame !
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J'essaie d'en écraser pour oublier la misère humaine, mais des nèfles : j'ai trop mal pour pioncer, et puis il y a dans la chambre d'à côté une petite dame qui est en train de perpétuer l'espèce en appelant sa mère. Bath sujet de méditation.
Un petit polichinelle se prépare à venir. Dans quelques heures il commencera son pèlerinage sur la planète Terre. Tu parles d'un voyage en circuit fermé! On va le gaver de laitages et le guérir de sa première rougeole pour qu'il puisse connaître les bienfaits de la communale, les torgnoles des parents ulcérés par les fins de mois, les humiliations du régiment, les mesquineries du percepteur et celles des femmes.
Pauvre petite chose inconsciente, presque vivante, pas très finie. Jamais finie! Dégrouille-toi de surgir, ta part de gâteau est déjà découpée; elle t'attend, toute chaude, avec une bath décoration en fruits confits, pour que tu mordes dedans avec plus d'appétit.
Tu l'auras, ta première culotte; ta première contravention, ta première paire de cornes... Tout ça est prêt chez le grand magasinier à barbouze qui, d'en haut, nous balanstique les accessoires de notre destin!
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Les jours passent, lentement, mais à une allure folle... Comprenez ce paradoxe si vous avez autre chose qu'un grain de millet sous le dôme, ce qui me surprendrait beaucoup !
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L'auteur, ayant pu apprécier l'imbécillité de ses contemporains, tient à préciser que ceux d'entre eux qui se reconnaîtraient dans ces pages ne seraient que des mégalomanes (1).

S.-A.

(1) ... Et je suis poli !
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Vidéo de Frédéric Dard
« Cette compilation qui se voudrait anthologie complète […] a pour but de proposer aux lecteurs de revisiter l'oeuvre de l'auteur par la lorgnette des aphorismes, des fragments, des éblouissantes et percutantes réflexions qui ont traversé son esprit entre 1943 et 1987 […]. » (Préalable & remerciements)
« […] La meilleure histoire belge, je vais te la dire, c'est la plus terrifiante de toutes : « Il est une fois Scutenaire et les Belges n'en savent rien ». Et les Français non plus. (...) Il dit tout, mais par brèves giclées, Scut. Il sait la vie, la mort, l'avant, l'après (...), l'amère patrie, le surréalisme, les frites, les cons, les moeurs, les larmes et la façon dont, chez lui, il doit éteindre au rez-de-chaussée avant d'éclairer au premier pour ne pas faire sauter le compteur électrique. » (Frédéric Dard)
« le texte lapidaire est une spécialité belge. […] […] cet orpailleur de l'apophtegme reste merveilleusement méconnu […]. « J'écris, dit Scutenaire, pour des raisons qui poussent les autres à dévaliser un bureau de poste, abattre un gendarme ou son maître, détruire un ordre social. Parce que me gêne quelque chose : un dégoût ou un désir. » […] Scut le météorite a tout lu, tout vu, tout englouti et tout restitué dans un habit neuf. « J'ai quelque chose à dire et c'est très court. » Maximes en percussions et sentences en saccades sont étrillées, débarbouillés au gant de crin. Sa façon de dire merde alentour est à nulle autre pareille. […] […] Réfractaire, récalcitrant, insoumis sous toutes les latitudes, Scutenaire n'est point de ceux qu'on puisse congédier en ambassade. Dans les poussées d'angoisse, il usait, comme d'un remède à toute épreuve, des aspirines de l'humour. Elles ne le guérissaient pas mais l'apaisaient. […] » (Patrice Delbourg, les désemparés, Éditions le Castor Astral, 1996)
« Mes inscriptions sont une rivière de Californie, il faut tamiser des tonnes de sable et de gravier pour trouver quelques pépites, voire des paillettes. Remarquez, sable et gravier ne sont pas matières inutiles. » (Louis Scutenaire)
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Référence bibliographique : Louis Scutenaire, J'ai quelque chose à dire. Et c'est très court., Collection d'Inscriptions, évocations et autres textes rassemblés par Jean-Philippe Querton, Cactus Inébranlable éditions, 2021. https://cactusinebranlableeditions.com/produit/jai-quelque-chose-a-dire-et-cest-tres-court/
Image d'illustration : https://www.kobo.com/us/en/ebook/louis-scutenaire-1
Bande sonore originale : Crowander - Don't You Leave Don't You Leave by Crowander is licensed under an Attribution-NonCommercial 4.0 International License.
Site : https://freemusicarchive.org/music/crowander/from-the-piano-solo-piano/dont-you-leave
#LouisScutenaire #JAiQuelqueChoseÀDireEtCEstTrèsCourt #LittératureBelge
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