Il y a des clowns tristes...
Ici, on découvre
un tueur triste. Comme si
un tueur pouvait être gai !
Et pourtant, le notre, Lino a tout pour l'être. Pensez donc, napolitain, et puis Lino... Mais non, Lino est triste : une enfance malheureuse issue d'un père inconnu et d'une mère qui l'est trop, selon la formule consacrée... Des petites bêtises qui en entraînent d'autres ; plus grosses... de mauvaises fréquentations... On aura compris que le Lino n'est pas entré en banditisme pour faire carpette (pas pu m'en empêcher...)
Tout commence par un vol de bijoux... Et tout finit boulevard des allongés... Étonnant, non ?
Entre deux , on assistera à quelque chose qui ressemble à une rédemption :
un tueur, surtout s'il est triste peut il être totalement mauvais ? C'est la question que semble poser en filigrane,
Frédéric Dard dans ce qu'il est convenu d'appeler un roman de gare.
Malgré tout, une intrigue un peu faible au dénouement assez improbable... Rédemption ?
Ah oui...peut-être...