Aujourd'hui, j'ai résolu de faire seppuku ici devant vous.
À rat qui rit là
Sous le coup de la doxa
Demain mou rira.
J'ai abandonné dès les premières pages ma lecture de ce qui m'est apparu comme une diatribe féministe.
Hervé Darques mérite la médaille du bon petit soldat, bien soumis à la doxa, militant pour la guerre à l' horrendum masculinum.
Dans son avant-propos, Darques écrit :
Je me dois de vous préciser que l'écriture de ce roman a démarré il y a près de deux ans, et à l'époque, les atrocités faites aux femmes tout comme les féminicides n'étaient pas aussi présents sur le devant de la scène.
Ces lignes ne sont absolument pas écrites dans un but moralisateur » (Ah bon ?) mais il me semble important de le rappeler : ne laissez jamais une femme se faire maltraiter par son mari ou par n'importe qui. Elle mérite par-dessus tout notre protection face à tous ces hommes aux manières déplacées. À vous, Mesdames, cibles de violences, surtout ne vous taisez pas. N'oubliez jamais que vous êtes des victimes et en aucun cas responsables de la folie de vos agresseurs. Libérer votre parole peut devenir le meilleur moyen de les empêcher de recommencer et d'en faire souffrir d'autres.
Féminicide ! Ah le beau mot fourre-tout. Il ne fait cependant pas consensus. Voyons Wiki.
Selon Charlotte Vanneste, maître de recherches à l'Institut national de criminalistique et de criminologie et chargée de cours à l'Université de Liège, conteste une lecture genrée d'un meurtre qui est simplificatrice et écrase d'autres réalités, par exemple les facteurs de classe sociale ou de culture. Une telle lecture élude également les violences conjugales contre les hommes ou dans les couples homosexuels.
Pour Les Antigones, l'utilisation du terme féminicide relève d'une démarche politique et essentialiste figeant « les hommes dans la position de persécuteurs et les femmes dans celle de victimes ».
Homicide ne suffit donc pas ? Voyons encore Wiki.
La racine grecque (homo « semblable », parfois confondue avec le substantif latin homo « homme »).
Homo, en latin, signifie « homme », « être humain », au sens générique, tandis que vir désigne l'« homme » au sens de « mâle », opposé à femina, « femme ».
Les femmes seraient-elles descendantes d'un « Homo sapiens » ? Quelle horreur. Pourquoi ne pas revendiquer « d'une Fémina sapiens » ? N'y aurait-il pas là un bel os à ronger ?
Agatha Christie n'est pas non plus tout à fait du même avis, qui écrivit :
– Pourquoi ne vous êtes vous pas marié, Poirot ? demanda le capitaine Hastings.
– Mon cher, il m'est apparu que dans les couples, 20% des meurtres sont commis par des maris, mais dans 80% des cas, par la femme qui empoisonne son mari.
Ça m'évoque ces jeunes filles s'exhibant en soutien-gorge dans un piétonnier avec des panneaux pour revendiquer leur droit de s'habiller comme elles veulent. Quel courage ! Mais heureusement moins risqué que d'agiter un chiffon rouge devant le taureau en lui enjoignant de rester bien sage.
Ou «La harangue de Baudot», une des bases idéologiques de la gauche judiciaire adressée en 1974 par Oswald Baudot, substitut du procureur de la République de Marseille, à l'attention des jeunes juges : « Soyez partiaux : Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l'enfant contre le père, pour le voleur contre la police ».
Dans un monde qui a eu besoin d'inventer le mot « cisgenre », plus rien ne m'étonne.
Allons, avec cette note, je m'attends à être frappé d'ostracisme, cloué au pilori, exécuté !