A peine le tome 18 terminé, je me plongeais dans le 19 évidemment.
Quitte à se jeter dans la gueule du loup, Emma et ses compagnons foncent sur Grace Field, espérant arracher leurs camarades des mains de Peter Ratri.
Malgré la mort de la Reine, leur dernier ennemi semble plus que jamais déterminé à étouffer la révolte et transformer l'orphelinat en tombeau...
Les dernières pièces sont en place, qui parviendra à faire échec et mat le premier ?
Ce tome 19 est une réussite. J'ai apprécié de retourner à Grace Field, où tout a commencé. C'est un retour aux sources logique, j'aurais été déçue que ce ne soit pas le cas.
Il y a énormément d'action et des surprises en tout genre. Sans oublier un coup de théâtre final qui laisse présager de très bonnes choses pour le dernier tome.
On retrouve un personnage très important, qui a évolué et qui est devenu surprenant.
C'est époustouflant et je ne regrette pas du tout ma lecture malgré une petite déception sur un tome ou deux.
Mais la série The Promised Neverland vaut vraiment le coup. En tout cas, je suis conquise et je vais vous laisser, je dois aller lire le tome 20 ;)
Ma note : cinq étoiles.
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Ce qui est bien avec TPN, c'est qu'il n'attend maintenant pas plus de quelques pages pour asséner ses incohérences ! Suivons donc Sonju et Mujika, qui veulent sauver la société des démons en utilisant la religion. Dans une société qui vénère sa reine et oublie carrément XXX, c'est tout de même un peu gros. de même, les démons qui se sont mis sur pause pendant 1000 ans mais qui vont bien, merci pour eux, c'est franchement n'importe quoi. Surtout que Sonju parle ensuite d'utiliser leur sang pour ramener ces religieux à la vie... mais littéralement la page d'avant, il a dit que ces religieux pouvaient stopper leur métabolisme tout en restant en vie, alors pourquoi ramener à la vie des gens qui sont en vie ?!!
Retrouvons ensuite Ratri qui, apprenant la mort de la reine, se dit qu'il va régler le problème, la venger, et devenir roi. Euh... le roi-bétail ? le mec pense sérieusement que les démons vont se laisser gouverner par un steak ?!
Mais ça, c'est sans compter les démons qui ont déjà formé un nouveau gouvernement en l'espace d'un quart d'heure. Ils annoncent ainsi que le clan Geelan, Sonju et Mujika sont responsables du massacre, déclenchant ainsi une véritable guerre civile (d'ailleurs on se demande comment Sonju et Mujika peuvent l'apprendre instantanément vu qu'ils n'étaient pas là, mais dans le temple). Les démons soignés par Mujika sont enfermés et considérés comme contaminés, ils vont donc être exécutés. le duo doit fuir, mais Mujika est très affaibli à cause du sang qu'elle a donné au prêtre (non parce que le sang qu'elle a donné aux centaines/milliers de citoyens pour les sauver de la contamination, ça va, pas de souci. Par contre, ramener à la vie un vieux qui n'était pas mort, là c'était coton !) Les deux se font donc arrêter (et arrêter de vous vautrer dans votre propre incohérence en montrant ENCORE ce cheval !!!!!)
Le manga effectue alors un saut temporel de trois jours, où l'on apprend que tout a été organisé par Ratri. D'un côté, on s'en doutait bien. de l'autre, je trouve quand même que pour un steak, il a beaucoup d'influence ! Il en profite d'ailleurs pour faire des trucs de méchant, comme torturer des méchants pour savoir si une nouvelle promesse a été conclue (même si le manga nous a prouvé en long, en large et en travers que la première n'a pas été respectée mais sans que ça n'ait de conséquence).
Passons ensuite à un flash back sur Isabella, où on apprend que c'est Grand-Mère qui a été livrée pour Tifari et que Isabella va prendre sa place. L'argument avancé est stupide, et on sait déjà que la viande d'adulte n'a pas la même valeur que celle d'enfant. de plus, on a vu trois pots à Tifari, donc nous dire qui est l'un mais sans dire qui sont les deux autres, ça permet juste de rappeler que la promesse faite à XXX n'a pas été respectée.
On apprend aussi que Ratri et Isabella ont passé une alliance, et que tous les gosses vont être tués. A l'occasion de la mise à mort des dix premiers, on remarquera qu'ils sont enfermés dans une pièce close avec des pommeaux de douche qui rappellent fortement les chambres à gaz nazies, ce que je trouve d'assez mauvais goût, surtout dans un manga qui se permet de faire le délicat sur pas mal de points (fermes intensives, lambda...). S'ensuit une grosse baston sans intérêt, où chacun est plus malin que l'autre, tandis que les pièges s'accumulent les uns sur les autres. Au final, Ratri nous dévoile son grand plan : il a formé un nouveau gouvernement avec lui à sa tête (le steak a donc mis un quart d'heure à soumettre tous les démons) et il compte fermer les premium et ré-ouvrir des lambdas (donc priver les démons de la meilleure viande, et à la place ouvrir des fermes qui font des supers-humains encore plus dangereux pour eux). Question stupidité, il se pose là lui aussi ! Sans parler de son délire de ''papa'' où le mangaka se contente de raccrocher à l'énième cliché du ''fou'' mégalo...
Le retournement de Isabella et toutes les Sister est un peu gros aussi. Non seulement, elles sont extrêmement nombreuses. GF compte quatre (ou cinq ? j'ai le doute) fermes, qui ont chacune une Maman et éventuellement une Soeur. Alors pourquoi se retrouve-t-on soudainement avec autant de Soeurs ? Sans compter que l'ambiguïté de ces femmes, comme Isabella et Krone, disparait totalement au profit d'un manichéisme absurde : elles aussi sont des victimes, elles avaient peur, elles voulaient juste vivre, faut les comprendre. Et bien sûr, ça passe sans souci !
Côté capital, un nouveau Deus ex Machina arrive : Leuvis est en fait en vie, et il vient expliquer aux gens que les vilains riches les ont maintenus dans la soumission parce qu'ils étaient très vilains, et que Mujika est gentille. Lui aussi est devenu gentil, parce que.
A ce stade là, on a l'impression que même le mangaka s'en contrefout, et qu'il fait n'importe quoi ! Ça nous parle de religion, puis non, puis capture, puis libération par Leuvis qui est mort mais pas mort, méchant mais plus méchant. Parce que. La baston à GF ne ressemble pas plus à quelque chose, avec cet abruti de Ratri - morceau de viande aux yeux des démons - qui devient pratiquement leur roi. Parce que. Et qui est en fait un fou qui fait des trucs de fou. Parce que. Ce manga est quand même tellement mauvais que ça en devient rare.
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Un avant-dernier tome chargé en actions ! On est sur deux fronts : l'un avec Sonju et M, l'autre avec les Emma et les autres, de retour à Grace Field House (de retour sur les lieux du cr... euh, de leur enfants). Ca s'annonce rapidement compliqué, avec le peuple des démons et les soldats et démons à la solde de Peter Ratri.
Les "boss" se suivent et se ressemblent par leur côté machiavélique, qu'ils soient hommes ou démons. Très intense cette (dernière ?) bataille et les revirements d'un côté ou l'autre sont somme toute assez prévisibles. (Un démon devant un ordinateur ??) Mais l'issue reste tout de même (presque) incertaine...!
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Battle for Neverland... voilà qui résume le contenu de cet avant-dernier tome de TPN.
Cette bataille se déroule deux fronts : le front de la Capitale dans lequel nos deux Sangs-Maudits vont faire appel à une aide très ancienne pour gouverner tandis que quelques nobles tentent de reprendre le contrôle à coups d'exécution sommaire et le front de Grace Field dans lequel nos chers orphelins fan de Call Of vont se friter une bonne fois pour toute face à un Peter Ratri désaxé et assoiffé de pouvoir.
Sans surprises, ce tome 19 est focalisé sur l'action et comme le plan semble reposer sur des rouages extrêmement parfaits, rien ne vient vraiment gâcher le sauvetage à l'exception de deux -trois balles perdues. Heureusement, les auteurs nous pondent un petit deus ex-machina plus ou moins grossier pour aider nos enfants. du coup, pas d'inquiétude.
Ce tome 19 n'est guère surprenant dans l'ensemble. On rebascule dans le machine gun au détriment d'une véritable stratégie plus fine. C'est intense, c'est dynamique mais c'est aussi précipitée. Pour rappel, la bataille de Goldy Pound avait duré un moment et les enfants devaient adopter leurs stratégies face à leurs différents adversaires ce qui promettaient des confrontations mémorables. Dans cet avant-dernier tome , l'action est lisse sans aucune notion de difficulté. Les enfants s'infiltrent aisément dans Grace Field et parvienne à hacker facilement le système... alors que Peter Ratri est entouré d'une armée de 2000 démons. Rien de palpitant à l'exception du retour d'un personnage dont le sort était incertain...
Cela fait très plaisir de revoir MAMAN qui est toujours aussi charismatique à souhait mais je trouve sa réapparition tellement sous-exploitée. En clair, elle réapparait pour faire un bon deus ex-machina des familles du genre " Je vous ai attendus une bonne année les enfants pour vous filer un coup de main car je savais que vous reviendriez, j'ai tellement la confiance...". Honnêtement, je l'aurais cru plus crédible de vouloir changer de camp comme une lâche plutôt que de nous faire deviner un faux état d'âme.
Pour moi, ce tome 19 témoigne d'un certain souci d'écriture qui provient du fait que la série est pratiquement finie et que le scénariste Kaiu Shira donne l'impression d'être rattrapé par cette même fin. du coup, il accumule des deus ex-machina assez mal emmenés comme l'apparition du grand prêtre et des quatre sages dont on n'avait jamais entendu parler jusqu'à maintenant mais il faut bien trouver un moyen de remettre les choses en ordres. Mais ce qui m'a surtout gonflé, c'est la réapparition soudaine du Grand-Duc Leuvis , une réapparition totalement WTF qui est uniquement là pour remettre l'intrigue dans le bon chemin. Ok, ce fut un personnage charismatique mais on devine le côté frileux du scénariste qui a du mal à se débarasser de certains personnages comme c'est le cas de Vincent qui manque d'y passer dans ce volume. Mais, pas de soucis, la bataille de Grace Field se déroule comme sur des roulettes et ce n'est pas le capricieux Peter Ratri qui va corser les choses.
Ce tome 19 est une déception. Cette ultime bataille aurait, selon moi, gagné à être beaucoup plus affinée, beaucoup plus tendue avec son lot de sacrifices. Quitte à la jouer action, autant y mettre davantage de bravoure comme ce fut le cas durant Goldy Pound ou encore le combat contre ce terminator d'Andrew qui a couté la vie à deux personnages...
Je n'ai jamais été un gros fan du côté gunfight de TPN mais c'était un aspect assumé et très divertissant. Et malheureusement, je n'ai pas retrouvé cette même intensité, cette même rage dans cette bataille finale lisse, expéditive et desservie par de faux revirements et des deus ex-machina maladroits.
Prochainement la conclusion pour les orphelins du Neverland.
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The Promised Neverland marque le renouveau du shônen avec un récit ancré dans un univers fantastique et cruel, sans magie ni pouvoirs.
Lire la critique sur le site : MangaNews
- C'était quelqu'un de bien... Ton père.
- Même si c'était un monstre ? Ça n'a pas de rapport. Vous aussi, vous avez eu une bonne mère. Ça se voit, il n'y a qu'à vous regarder.
- Une bonne mère... Mouais... Elle a beau être humaine, pour moi elle a toujours été le pire des monstres.
Tout déséquilibre entraîne immanquablement des répercussions. D'abord imperceptibles, elles s'accumulent et prennent progressivement de l'ampleur, jusqu'au point de rupture et à l'effondrement.
La mort n’est pas la solution. Elle n’a jamais ouvert la route vers la liberté.
"Je suis votre Père ! Votre créateur ! Sans les fermes et sans le clan Ratri, vous ne seriez jamais venus au monde ! On vous a nourris et blanchis, on vous a élevés et vous, vous osez vous révolter, vous évader et détruire nos installations par-dessus le marché ! Vous êtes aussi stupides qu'ingrats ! J'en ai plus qu'assez de votre petite rébellion !" # Ratri
_ Au rapport !
_ Ils se sont barricadés dans le local de stockage !
_ Quoi ?!
_ Évidemment qu'ils ont bloqués les sorties ! Mais on s'en fiche, on ne compte pas s'enfuir ! On va prendre le contrôle de Grace Field !
Miroirs - Bande-annonce
Résumé : Kaiu Shirai et Posuka Demizu, le talentueux duo de The Promised Neverland, nous livre un recueil de trois histoires inspirées de la vie et de la philosophie de Gabrielle Chanel, la créatrice de la prestigieuse marque de luxe au parcours singulier !
Un ouvrage élégant mêlant le noir & blanc à la couleur, complété de pages d'interview dévoilant les coulisses de ce projet atypique à travers de nombreuses anecdotes !
Cette collaboration officielle avec CHANEL propose une série d'histoires courtes signée Kaiu Shirai (scénario) et Posuka Demizu (dessins). Un one-shot à découvrir le 15 juin 2022 chez Kazé Manga.
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