Dernière séance

Son psy est décédé. Elle décide de retrouver où il a été inhumé pour un dernier hommage. Elle se retrouve mêlée à un meurtre. Chaque élément de cette histoire, pris isolément, peut sembler être presque banal... mais, mais, mais, dans la globalité d'une thérapie tout est évidemment lié. Et tout prend forme au fil des pages. C'est bien ficelé. En sortira-t-elle "guérie" de cette dernière séance ?

Christine Desrousseaux signe avec Dernière séance un roman surprenant. Dora, puisque c'est ainsi qu'elle a choisi d'être appelée, est une jeune femme au rythme de vie réglé comme une horloge. Entre son cabinet de podologue, son cours d'aqua-gym, le repas dominical chez sa mère, et ses soirées en solitaire, rares sont les imprévus susceptibles de briser sa routine journalière. Sauf l'annonce du décès de Serge Vergritz son psychanalyste. Elle n'a pas été prévenue de sa mort, n'a pas pu lui rendre un dernier hommage, elle doit donc aller se recueillir sur sa tombe et se rend en Belgique où il a été inhumé.
Quarante huit heures plus tard, sa vie n'est plus la même Il aura fallu un mort dans un cimetière, une garde à vue, un inspecteur au charme certain, un interrogatoire prolongé et...
Honnêtement Dora m'a dans les premières pages profondément horripilée. Il lui faudra faire remonter à la surface l'évènement qui a tout déclenché .; l'analyse va l'y aider même si ...
Un roman un brin ambitieux , vu le résultat, final, dommage, c'est du moins mon ressenti.. Il se lit facilement, l'écriture est fluide et agréable .
Un grand merci aux éditions Calmann-Lévy pour ce partage via Netgalley
#Dernièreséance #NetGalleyFrance !

Ce roman m'a beaucoup plu: une écriture claire et fluide, une construction non chronologique mais facile à suivre car les flash-back sont clairement repérés.
J'ai aimé la mise à l'honneur de "ceux qui écoutent" et une évocation positive de la psychanalyse à une époque où il fait bien de la critiquer. Lire Totem et Tabou dans le train est un peu étonnant...c'est à partir de là que j'ai perdu mon admiration pour Freud, avec Malaise de la civilisation aussi: les extrapolations (que l'on retrouve actuellement chez Cynthia Fleury) ne m'ont pas convaincue.
Dans les premières pages du roman, l'héroïne, Marilyn, qui se fait appeler Dora (tiens, tiens) mène une vie peu enthousiasmante, même si son métier de podologue lui plaît, elle a une vie réglée: patients, aquagym...mais le plus important c'est son dialogue avec son psy qui continue même si elle ne va plus aux séances sous prétexte de déménagement. Elle apprend qu'il est décédé et décide de lui rendre un dernier hommage en allant sur sa tombe mais il vivait en Belgique flamande et elle n'a pas les coordonnées précises. Elle se rend dans un cimetière et là commence une curieuse aventure qui pourrait bien avoir raison de sa frigidité qui a ,semble-t-il, démarré avec un exhibitionniste et la mort accidentelle et prématurée de son père.
Dans l'ensemble c'est avec un ton léger et humoristique que sont évoqués les drames.
Lecture facile et apaisante (peut-être pour raisons personnelles)

Elle se prénomme Marilyn mais elle préfère qu'on l'appelle Dora. Podologue, la jeune femme a une vie routinière et sans aspérités qui va être chamboulée lorsqu'elle apprend que Serge Vergritz, son psychanalyste, est décédé. Dora décide d'aller sur sa tombe en Belgique, mais très vite les choses vont lui échapper. La voilà alors au coeur d'une enquête pour meurtre, menée par un inspecteur qui ne laisse pas Dora indifférente. Mais quel est le rôle de Dora dans cette histoire ? Serait-elle responsable de la mort de l'exhibitionniste du cimetière ? Alors qu'elle poursuit un dialogue imaginaire avec son psychanalyste décédé, Dora semble de plus en plus perturbée par un souvenir refoulé qui ne demande qu'à remonter à la surface pour, peut-être, parvenir à faire fuir les ombres qui la bloquent.

Un roman léger et facile à lire mais qui n'est pas inoubliable. Christine Desrousseaux s'empare du sujet de la psychanalyse et du refoulement à travers le personnage de Dora et ses tentatives de comprendre d'où lui viennent ses angoisses et ses difficultés. Mais on reste sur quelque chose d'assez superficiel. C'est traité avec plus d'humour que de profondeur, ce qui nous laisse un peu en lisière du récit et ne nous permet pas vraiment d'éprouver de l'empathie pour Dora. On s'attachera plus facilement à la vieille dame hyper dynamique, cliente de Dora, avec qui la jeune femme a développé des relations amicales.

Rien de nouveau ni de surprenant malheureusement. Même les éclaircissements qui viennent au cours du récit paraissent quelque peu faciles pour expliquer le traumatisme de Dora et la fin semble assez caricaturale.

Quand Dora apprend la mort de Serge Vergritz, son ancien psychanalyste, elle décide de se rendre en Belgique sur sa tombe pour lui rendre hommage. Malgré, elle se retrouve arrêtée pour meurtre suite à la découverte du corps d'un homme qu'elle avait croisé dans ledit cimetière. S'accusant du meurtre, elle finit par être innocenté par le bel inspecteur Vaneck. Dora va devoir faire le tri entre ses névroses et ses désirs, entre ses hallucinations et la réalité pour entreprendre une relation bienveillante et source de bonheur. Un roman qui se lit bien.