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Jean-Paul Gratias (Traducteur)
EAN : 9782869309913
252 pages
Payot et Rivages (02/11/1995)
3.19/5   62 notes
Résumé :
A la veille de sa mort, le docteur Watson se sent le devoir de coucher sur le papier la dernière aventure de Sherlock Holmes. "J'espérais parvenir, en empruntant ne serait-ce que son style à Arthur Conan Doyle, à rendre mon récit un peu plus convaincant. Mais je n'en suis même pas capable", avoue le vieil homme, qui ajoute : " je suis médecin et soldat; je dois me contenter de rédiger un rapport." Un rapport qui ne sera pas imprimé avant 1972. "Quel genre d'hommes p... >Voir plus
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"Quand vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, même improbable, doit être la vérité".
Sir Arthur Conan Doyle.

Whitechapel, 1888...
Une enveloppe avec un M majuscule ..
Une lettre en rouge, la carte a été maculée de sang...
Une femme a été tuée, et le meurtrier a gravé un M sanglant sur son visage...

Des femmes ont été égorgées, éventrées et mutilées! Trois prostituées...

Holmes sait où Jack l'Éventreur tuera la prochaine fois, en reliant les points qui marquent les lieux où on a trouvé les 3 premiers cadavres. le dernier point montre un grand M sur la carte de Whitechapel...


Le Fog ! le docteur Watson n'y voit rien! Il se contente de suivre une haute silhouette, une redingote et un haut de forme ... Sherlock Holmes, toujours laconique voire hautain, évite les mendiants, les enfants à la rue et les prostituées. le brave docteur est plaqué, contre un mur lépreux, par Holmes.
- Moriaty est là, vous le voyez? Ses hommes de main nous suivent!


Watson perd de vue Holmes puis retrouve sa silhouette, à travers une fenêtre crasseuse, en compagnie d'une femme de joie...

- Et, demande Conan Doyle, vous ne savez pas si c'était Moriarty ou Holmes? Cette femme a été assassinée aussi et elle était enceinte!
Watson boit son thé, sans répondre.

-Nous sommes très loin de ma nouvelle "Le dernier problème" et de son dénouement...
Sherlock Holmes m'a toujours posé problème !
Murmure Conan Doyle.
Watson rétorque que son ami a apporté la gloire et la réussite à Conan Doyle.
- Mais, qui est tombé, Holmes ou Moriarty ? Ose encore l'écrivain...

Fausses pistes, références choisies pour amateurs éclairés de Sherlock Holmes ( le tueur de Whitechapel: Holmes ou Jack l'Éventreur, à moins que ce ne soit Moriarty déguisé?).
Le docteur Watson va se marier, mais il a écrit quelques nouvelles sur les enquêtes de son ami.
Et surtout, il a soumis quelques idées à Conan Doyle...
Elementaire, cher lecteur!
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Michael Dibdin convie le Docteur Watson pour nous raconter en détail quelle fut la dernière aventure de Sherlock Holmes. L'entrée en matière pour ce type de pastiche n'est pas originale et l'auteur fait de nombreuses références au Canon pour asseoir la crédibilité de l'histoire. le déroulé est long, volontairement embrouillé. Jamais Sherlock Holmes n'a paru aussi bavard, Watson finit par devenir accro à la solution 7%. Cet amusement littéraire est complètement farfelu – avis personnel de quelqu'un considérant Holmes comme son personnage de fiction préféré.

Pour les personnes intéressées par le meurtrier en série dont il est question, rien ne vaut le pastiche de Bob Garcia.

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Trop souvent une adaptation est moins réussie que l'oeuvre originale, mais parfois il existe des exceptions. Ainsi en est-il pour L'ultime défi de Sherlock Holmes. L'adaptation en bande dessinée proposée par Jules Stromboni et Olivier Cotte aux éditions Casterman est bien plus intéressante que le roman de Michael Dibdin.

Tout l'intérêt de l'intrigue tient dans le coup théâtre que nous propose l'auteur. Lorsque l'on sait de quoi il s'agit, il ne reste que l'ennui. L'ultime défi est un texte court qui lasse très rapidement. Les raisons sont nombreuses et se succèdent les unes aux autres : longues descriptions, dialogues interminables (et oui, même Sherlock parle pour ne rien dire), les ellipses à foison... le paroxysme est atteint avec et la dernière partie de l'histoire qui semble osciller entre réalité et rêve, certitudes et extrapolations.

Même le dénouement est bâclé. Une certaine intensité était pourtant perceptible, le suspense se faisant de plus en plus pressant, le rythme plus rapide… pour finir bien bas. Gare au choc !

Certains des plus aguerris avec le Canon, peuvent être à leur aise ici, car Michael Dibdin ne ménage pas ses efforts pour paraître crédible. La découverte d'un inédit de Watson, est devenue une excuse aujourd'hui largement utilisée par les auteurs apocryphes. L'auteur apporte ici quelque chose de plus en multipliant les références au Canon de manière à ancrer son récit et lui donner une certaine caution. Les personnes qui ne connaissent pas (ou de très loin) les aventures du célèbre détective n'ont, en revanche, aucun intérêt à s'arrêter ici, bien au contraire.

Les efforts consentis sont remis en question par la réécriture de deux célèbres nouvelles. L'interprétation donnée est audacieuse et devra choquer plus d'un holmésien, d'autant qu'il n'est pas ici question d'humour ni de pastiche. A bien y réfléchir, celle-ci semble d'ailleurs prévisible (surtout en ayant lu d'abord le roman graphique), en rajoutant à l'ennui. Attention à l'envie de secouer l'ouvrage pour faire avancer les choses et espérer réveiller les personnages !

Du côté du casting (ou plutôt de l'approche faite de la galerie des personnages) il y a également matière à médire, tant les prestations appariassent au ras des pâquerettes.

Difficile d'envisager la lecture de la bande dessinée après la lecture de ce roman ! Et pourtant, il serait plus pertinent de commencer par là… et de s'y arrêter ! Je vous la recommande d'autant plus chaudement que je vous déconseille ce roman.
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Sherlock Holmes et son cher Watson enquêtent sur l'une des énigmes les plus sanglantes d'Angleterre : les meurtres de Whitechapel, perpétrés par l'immonde Jack L'Eventreur. Sauf que pour une fois, le génie de Holmes semble dépassé par celui de l'horrible assassin, même si très vite l'enquêteur met un nom sur le criminel. Malgré les idées et les pièges mis en place, l'Eventreur échappe toujours à Scotland Yard. Puis, plus rien, plus de meurtre. Jusqu'au jour où une nouvelle victime est retrouvée. Là, vient à Watson la macabre idée que son ami n'est peut-être pas aussi blanc qu'il y paraît...

Ce récit est un pur délice. Tout d'abord parce qu'il est précédé d'un Avant-Propos plus que déroutant puisqu'il indique que Holmes et Watson ont bel et bien existé sur ce monde, qu'Arthur Conan Doyle, l'auteur des fameux récits policiers de notre enquêteur favori, n'a en fait que mis sur papier des récits véridiques, que Watson est l'auteur de ce livre que nous avons entre les mains, et surtout que l'hypothèse développée dans ce livre est donc bien réelle ! Non, vous ne rêvez pas, c'est bien ce qui est écrit. J'ai été littéralement bluffée par cet Avant-Propos qui, je dois l'avouer, m'a fait pendant quelques minutes cruellement douter sur la véracité de ses affirmations. Il ne faut surtout pas oublier (pour une fois !) de lire la préface, écrite par le directeur de collection de chez Payot & Rivages, pour comprendre que nous sommes bien dans de la fiction.
Ceci étant éclairci, on assiste tout de même à un récit écrit par une main de maître, parfaitement mené, avec un suspense à son comble jusqu'aux dernières pages du roman. Watson nous narre donc sa dernière aventure avec Holmes, laquelle se solde par une fin des plus perturbantes, puisqu'on n'est pas totalement sûrs si l'hypothèse de Watson est vérifiée.
A mon humble avis, je pense que oui et que Sherlock Holmes a bel et bien sombré dans une folie schizophrène après tout ce qu'il a pu voir. Mais ! Ne croyez pas que je vous donne là la solution de l'énigme, et encore moins que je vous donne le réel nom du coupable des meurtres de Whitechapel. Car tout l'art de Dibdin, c'est de brouiller les pistes et de laisser le lecteur dans un flou parfaitement destabilisant. L'histoire ne nous laisse pas indifférents. On en vient même à douter de Watson !
Je conseille fortement cette lecture. Mon choix s'étant tout d'abord porté sur l'association Holmes/Jack l'Eventreur, mon conseil sera plutôt basé sur l'ambiguïté passionnante que le récit de Watson constitue.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Que de livres écrits sur l'un des criminels les plus célèbres des deux derniers siècles. Notamment entre l'affrontement bien évidemment fictif, de Sherlock HOLMES et Jack l'éventreur. En cela ce livre est déjà une fiction, avec des détails, malgré tout, réels sur les noms des victimes, la méthode de ce meurtrier et quelques notes.
Le style s'assimile un peu à Conan Doyle, l'auteur nous emmène dans une course-poursuite à nous faire tourner la tête, malgré les petits moments de repos, mais nous sommes embarqués dans cette affreuse affaire qui nous emmène à un dénouement incroyable, il fallait y penser et Michael DIBDIN y a pensé mais ce qui importe encore plus, quoique je déplore la longueur de la séquence finale, c'est le mécanisme qui nous amène à cette fin à laquelle l'auteur aurait pu proposer une fin alternative.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Finalement, Moriarty a commis une seule erreur, mais qui m'a permis de prendre le dessus. Il s'imaginait que j'étais dupe de ses manœuvres, alors que je le manipulais à ma guise . Notre ultime rencontre se déroula sur les lieux de chutes célèbres, où je m'étais rendu en reconnaissance et qui semblaient convenir à ce que j'avais l'intention de faire. Sur un sentier étroit, taillé dans le roc, et donnant sur le vide, nous avons procédé au règlement final des questions qui restaient en suspens entre nous. Ce sont ses arguments qui se sont révélés les moins convaincants .
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En fait, une lecture attentive de la nouvelle publiée - qu' A.C.D. intitula, de façon plus pertinente qu'il ne le pensait, "Le dernier problème" - révèle sans peine qu'elle est truffée d’invraisemblances. Mais cela fait partie du travail d'un bon écrivain d'empêcher son public de le lire de trop près si cela doit servir son propos.
Page 278
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J'ignore si le lecteur connaît les effets de la cocaïne. En 1972, cette drogue aura peut-être disparu à jamais de la surface du globe, à moins qu'on ne s'en serve, par exemple, pour calmer les enfants criards.
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Et, finalement, celles qu'on ne pouvait oublier parce qu'il était impossible de ne pas les voir : ces créatures dont le travail commençait à l'heure où les femmes honnêtes ne songent qu'à trouver le repos, et dont le commerce s'exerçait à des heures où la conscience sommeille et la honte se voile la face.
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Quant à Holmes, il fumait sa pipe en terre.Armé de son couteau de pathologiste, il s'attaqua à la cuisse droite,dont il découpa la chair pour exposer le fémur.Au bout d'un moment, il reposa son couteau, prit un lambeau de viande, et l'accrocha délicatement à un clou planté dans le mur.
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Vidéo de Michael Dibdin
Michael Dibdin répond aux questions de Barbara Peters. 1/3
Non sous-titré.
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