Quand votre humeur bascule plus vers le requiem que vers la salsa, il est important de changer cette petite musique, qui tourne en boucle dans votre tête, pour d’autres mélodies plus douces et plus réconfortantes. Pour oublier ce refrain et repartir sur des notes plus joyeuses, munissez-vous, une fois encore, d’une feuille et d’un stylo et notez d’un côté ce qui noircit votre vie (démotivation, fatigue, stress…) et de l’autre ce qui l’embellit (santé, amis, projets, vacances…). Comparez les deux colonnes et vous vous rendrez compte que le positif l’emporte presque toujours. Vous pouvez également réaliser cet exercice en page suivante.
« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. » MARCEL PROUST
Mes petits tracas. Mes petits bonheurs
Consacrez-vous pleinement au moment que vous vivez : ne consultez pas votre portable toutes les deux secondes et intéressez-vous réellement à ce que raconte votre interlocuteur. Même les détails ont leur importance : on vous sera toujours reconnaissant d’avoir retenu une information, même anecdotique (vous souvenir du dessert préféré d’un ami pour le lui servir lors du prochain dîner que vous organiserez, demander des nouvelles d’un de ses proches, le contacter – même brièvement – à l’issue d’un rendez-vous important, etc.). Toutes ces petites attentions montrent à l’autre que vous vous souciez de lui et que vous lui accordez de la valeur.
Ce n’est pas parce que quelqu’un ne pense pas comme vous qu’il est votre ennemi : c’est la diversité qui fait la richesse des relations humaines (et la vie risquerait d’être sacrément ennuyeuse si on ne devait la passer qu’avec ses clones…).
Enfin, partagez un maximum de moments positifs avec votre entourage : riez, complimentez (sur un nouveau vêtement, un parfum…), soyez conscient de ce qu’on fait pour vous, multipliez les marques d’affection, remerciez (même pour des choses anodines telles qu’une course de dépannage faite à votre place ou le prêt d’un objet)…
Chacun a ses propres démons. Pour ne pas vous laisser absorber, en plus, par ceux des autres, efforcez-vous de freiner (voire de stopper) les relations qui vous tirent vers le bas. Cela peut sembler dur, mais tout le monde n’a pas besoin de faire partie de votre vie. Vous avez, vous aussi, le droit de vous entourer de ceux qui vous veulent du bien.
Apprendre à s’en foutre, c’est aussi comprendre comment se détacher de l’opinion des autres pour ne plus être « esclave » de leur attitude.