Il est à la dérive, Thomas Hudson, l'avatar d'
Hemingway, sur son île des Bahamas, et il le restera jusqu'a Cuba et au-delà, au large des îles. Au départ, il est un peu à l'Ouest, mais il a ses repères, ses habitudes : il peint, surtout, il travaille, mais il s'amuse aussi avec ses gosses - il s'inquiète aussi , ce qui s'imprègne dans ses toiles car il peint sur commande trois tempêtes monstrueuses, que je m'imagine être un triptyque (l'Hypotypose est d'ailleurs remarquable, tellement qu'on lui achèterait volontiers son tableau, enfin si le patron du bar, le commanditaire, est d'accord). Et Thomas Hudson qui profite bien de la mer s'en méfie pas mal après la rencontre d'un requin lors d'une partie de pêche avec ses fils ... Et à la fin de la première partie, la pire des nouvelles tombe ...
Du coup, il s'en va à Cuba où il boit, surtout, dans la deuxième partie mais il a aussi de drôles de fréquentations et il a un drôle de métier aussi, visiblement même s'il n'en parle pas trop dans cette partie où il tente d'échapper à la première partie comme à la troisième ...
Mais on en vient quand même à la troisième partie qui dérive vers le récit d'aventures ... Advienne que pourra dans cette troisième partie qui ressemble aux films de guerre des Américains parce que ça balance de la grenade non stop dans les palétuviers et les autres y vont carrément à la sulfateuse ... Mais on navigue aussi, beaucoup, et on pêche et on tire, et c'est le pire qui ... têche (ouais ça veut rien dire, mais on fait ce qu'on peut après avoir lu beaucoup de daiquiri ; soyez indulgents, merci).